Non, il ne s'agit pas de cuisiner des lémuriens, comme on a pu le voir il n'y a guère dans des images que les amateurs de la nature malgache ont trouvé révulsantes. Mais (ouf!) de deux livres différents et sans le moindre rapport entre eux. Sinon qu'ils concernent, évidemment, Madagascar.
Comme chaque fois que je n'ai pas lu le livre dont il est question, la présentation est celle de l'éditeur.
William Chan Tat Chuen. Ma cuisine de Madagascar
«La mer est la limite de ma rizière» (ny ranomasina no valamparihiko) aurait dit le grand roi Andrianampoinimerina qui lança l’unification de l’île à la fin du XVIIIe siècle. La cuisine malgache d’origine, avec le zébu, le riz et les brèdes, s’est enrichie pendant son histoire de plusieurs traditions culinaires telles: la chinoise, l’indienne, et la française.
Dans ce nouvel ouvrage, William Chan Tat Chuen nous offre un itinéraire gourmand à travers les saveurs d’une île, qui lui rappellent à la fois son enfance, et des traditions culinaires qui marquent une identité malgache plurielle et ancestrale. À la fois parcours anthropologique et gourmand son récit nous expose toute la richesse d’une île dont les spécialités ne manquent pas de piquant! Des recettes de zébu, aux différentes variantes de rougails et d’achards, c’est toute une géographie gustative qui nous est dévoilée ici. Mais aussi la cuisine malgache au-delà de la nécessité de répondre et de satisfaire la population est une cuisine qui accompagne les rituels de la vie; les croyances, les interdits (les fadys), et nous laisse entrevoir une culture complexe et très influencée par les superstitions.
Avec de nombreuses recettes, l’auteur nous révèle les mœurs et l’histoire d’un pays aux multiples facettes, où l’on n’est pas étonné de déguster du foie gras, des nymphes frites, de nombreux poissons et où l’on trouve aussi du vin, une très bonne bière et où l’on a renoncé à manger de la tortue de mer puisqu’elle est devenue une espèce protégée.
Après de nombreux ouvrages consacrés à la culture chinoise, et en particulier à la gastronomie, À la Table de l’empereur de Chine (2002) et récemment À la table du «Rêve dans le Pavillon Rouge» (2010), William Chan Tat Chuen, sinologue et spécialiste des cultures et rituels alimentaires, nous invite à travers Ma Cuisine de Madagascar à partager avec lui les saveurs de son pays natal.
Jean-Marie Defossez et Fabien Mense. Les Sauvenature, tome 10: Le refuge des lémuriens
Les Sauvenature participent à un atelier écologique à Madagascar et apprennent que les lémuriens sont menacés par la déforestation. Il entreprennent d'une part de sauver une femelle brûlée par un incendie et de trouver d'autre part une solution alternative pour que les habitants de l'île n'aient plus à brûler les forêts.
Après les tortues, les dauphins, les éléphants, etc., cette série de romans écologiques pour jeunes lecteurs s'intéresse donc aux lémuriens...
Comme chaque fois que je n'ai pas lu le livre dont il est question, la présentation est celle de l'éditeur.
William Chan Tat Chuen. Ma cuisine de Madagascar
«La mer est la limite de ma rizière» (ny ranomasina no valamparihiko) aurait dit le grand roi Andrianampoinimerina qui lança l’unification de l’île à la fin du XVIIIe siècle. La cuisine malgache d’origine, avec le zébu, le riz et les brèdes, s’est enrichie pendant son histoire de plusieurs traditions culinaires telles: la chinoise, l’indienne, et la française.
Dans ce nouvel ouvrage, William Chan Tat Chuen nous offre un itinéraire gourmand à travers les saveurs d’une île, qui lui rappellent à la fois son enfance, et des traditions culinaires qui marquent une identité malgache plurielle et ancestrale. À la fois parcours anthropologique et gourmand son récit nous expose toute la richesse d’une île dont les spécialités ne manquent pas de piquant! Des recettes de zébu, aux différentes variantes de rougails et d’achards, c’est toute une géographie gustative qui nous est dévoilée ici. Mais aussi la cuisine malgache au-delà de la nécessité de répondre et de satisfaire la population est une cuisine qui accompagne les rituels de la vie; les croyances, les interdits (les fadys), et nous laisse entrevoir une culture complexe et très influencée par les superstitions.
Avec de nombreuses recettes, l’auteur nous révèle les mœurs et l’histoire d’un pays aux multiples facettes, où l’on n’est pas étonné de déguster du foie gras, des nymphes frites, de nombreux poissons et où l’on trouve aussi du vin, une très bonne bière et où l’on a renoncé à manger de la tortue de mer puisqu’elle est devenue une espèce protégée.
Après de nombreux ouvrages consacrés à la culture chinoise, et en particulier à la gastronomie, À la Table de l’empereur de Chine (2002) et récemment À la table du «Rêve dans le Pavillon Rouge» (2010), William Chan Tat Chuen, sinologue et spécialiste des cultures et rituels alimentaires, nous invite à travers Ma Cuisine de Madagascar à partager avec lui les saveurs de son pays natal.
Jean-Marie Defossez et Fabien Mense. Les Sauvenature, tome 10: Le refuge des lémuriens
Les Sauvenature participent à un atelier écologique à Madagascar et apprennent que les lémuriens sont menacés par la déforestation. Il entreprennent d'une part de sauver une femelle brûlée par un incendie et de trouver d'autre part une solution alternative pour que les habitants de l'île n'aient plus à brûler les forêts.
Après les tortues, les dauphins, les éléphants, etc., cette série de romans écologiques pour jeunes lecteurs s'intéresse donc aux lémuriens...
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