12 novembre 2010

Connaissez-vous le code de la route?

Protégeons nos routes: "La pression exercée sur le sol par un véhicule ne doit, à aucun moment, pouvoir excéder 150 kilogrammes par centimètre de largeur du bandage".
Permettons aux passants de nous voir: "Aucun véhicule marchant isolément ne peut circuler, pendant la nuit dès la tombée du jour, sans être signalé vers l'avant par au moins un feu blanc."
N'attendons pas pour prendre la route: "Tout indigène conducteur d'une voiture attelée doit être âgé d'au moins seize ans".
N'oublions pas le contrôle technique: "Aucun véhicule à traction animale servant au transport des marchandises ne peut être mis en circulation sans une autorisation délivrée par le chef de circonscription administrative, après avis favorable de la commission d'examen".
Soyons respectueux des oreilles des autres: "L'automobile doit être muni [sic] d'un dispositif d'échappement silencieux. L'emploi de l'échappement libre est interdit."
Soyons prudents: "La vitesse maxima des véhicules de toute catégorie ne devra pas dépasser 15 kilomètres à l'heure dans la traversée des agglomérations".
Obtenons le permis dans les règles: "Les candidats au permis de conduire subissent, devant un expert faisant partie de l'administration, une ou plusieurs épreuves directes, permettant d'apprécier leur aptitude à conduite et à manœuvrer les véhicules auxquels s'appliquera le permis."
Prenons nos aises dans les transports publics: "Les compartiments des voitures publiques seront disposés de manière à satisfaire aux conditions suivantes: Largeur moyenne des places: 0m. 48 centimètres. Largeur des banquettes: 0m. 45 centimètres."
Etc.
C'est le Code de la route publié par la Direction des Travaux Publics de Madagascar et Dépendances en... 1926.
Et l'un des nouveaux documents, parmi d'autres, disponibles sur Internet (celui-ci chez Gallica) - tous répertoriés dans le Supplément permanent à la bibliographie Madagascar sur Internet.
On y trouve par exemple aussi, bien de saison en cette proximité de célébration du 11 novembre, une Circulaire au sujet des militaires indigènes rapatriés et libérés.

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