11 décembre 2013

Il y a 100 ans : Le jeu, les femmes et le vin

Cette trilogie pourrait servir de titre à la lamentable histoire de ce faux-col dévoyé qui vient d’élire domicile à la villa des Eucalyptus.
Intelligent, instruit, voulant en toutes choses imiter ceux qui passent pour civilisés, il a cru sans doute que le « chic » suprême de la civilisation était de se livrer au jeu, d’entretenir des femmes et de cultiver la dive bouteille, comme malheureusement il a pu le voir pratiqué par plus d’un de nos élégants fonctionnaires et employés.
Par malheur, ses modestes appointements n’étaient pas à la hauteur de son idéal, et pour y suppléer il n’a trouvé rien de mieux que de faire des faux au préjudice de la Compagnie qui l’employait, et dont le montant dépasse 1 800 fr.
Mais tant va la cruche à l’eau…
Pris sur le fait, voilà comment notre faux-col a trouvé logement à la villa des Eucalyptus !…
Avis à ceux qui voudraient l’imiter.
Que cet exemple leur serve d’apologue !…
Le Tamatave

Le service des Travaux publics à Madagascar

Il est impossible de parler du service des Travaux publics de Madagascar sans être amené par la force des choses à en faire une critique plus ou moins vive.
Notre confrère de la Dépêche coloniale consacrait récemment à ce service un long article conçu et écrit d’une façon très modérée, avec un véritable sens critique.
C’est une démolition en règle.
Notre confrère préconise un recrutement du personnel dans les fonctionnaires des ponts et chaussées de la métropole, la suppression des services régionaux qu’il estime mal adaptés aux besoins.
Enfin, il demande la constitution de brigades d’études, chargées de la préparation des plans et devis dont l’exécution aura été décidée par l’autorité supérieure.
Et il ajoute que le service des Travaux publics ainsi réorganisé et amélioré constituerait une branche de l’administration générale, mieux adaptée aux besoins actuels, plus souple et permettant de donner satisfaction aux besoins économiques qui justifient son existence.

Le Courrier colonial

Madagascar il y a 100 ans - Janvier 1913 est disponible :
en version papier (123 pages, 10 € + frais de port)
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