7 janvier 2014

Il y a 100 ans : L’avenir de l’industrie aurifère dans la province de Mananjary

L’exploitation de l’or dans la province de Mananjary va en s’accroissant. Jusqu’à ce jour, les propriétaires de périmètres miniers se contentaient d’acheter directement le métal précieux aux indigènes, mais des recherches ont permis d’extraire de l’or des quartzs et des roches aurifères. Il y aurait aussi avantage à traiter les alluvions au moyen du silice, ce qui permettrait de supprimer la batée indigène. Mais pour tirer tout le parti possible des richesses aurifères de cette province, la main-d’œuvre indigène est insuffisante.
Trois mille ouvriers trouveraient certainement du travail sur les chantiers de la Sahandrambo, de la Maha, de la Saka, du Fanantara et du Sakaleone. Certains chôment, faute de bras ; d’autres pourraient fournir une production quadruple.
En 1911, la production de l’or s’est élevée à 600 kilogrammes, alors qu’elle pourrait atteindre facilement 1 000 kilogrammes, mais il faudrait pour cela favoriser l’émigration des indigènes des régions du nord vers le sud-est.
Il convient de remarquer que la plupart des propriétaires consacrent la plus grosse partie de leurs bénéfices à la création de vastes domaines agricoles, qui seront pour Madagascar une nouvelle source de richesse.
Le Courrier colonial

Elle est bien bonne, celle-là !…

Les câblogrammes que d’ordinaire nous recevons tous les jours, ont eu, jeudi dernier, une demi-journée de retard, par suite du mauvais temps.
Aussitôt notre irascible confrère de la rue Nationale de prendre ses grands airs et de s’écrier : À qui devons-nous nous en prendre ? Est-ce à l’Agence Havas où à M. le Gouverneur Général qui ne DAIGNE pas les faire transmettre ?
Allons ! un bon mouvement, M. Picquié ! Vous devez être désolé de causer le moindre ennui à notre éminent confrère ; et pour que de pareils retards ne se reproduisent plus, de grâce ! prenez un arrêté… Oh ! un tout petit arrêté, en cinq sec, comprenant deux articles seulement, le premier interdisant aux éléments d’interrompre les communications, et le second chargeant de son exécution les administrateurs-Directeurs-Rédacteurs du Journal de la rue Nationale.

Le Tamatave

Madagascar en 1913,
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