7 novembre 2014

Il y a 100 ans : Les anonymes du « Journal de Madagascar » (1)

La patrie pour eux n’existe donc pas ! Ils n’ont donc sur la frontière de France, aucun membre de leur famille, personne, ni parent, ni ami, pour qu’ils persistent, avec cette insistance, à vouloir détourner notre attention des événements qui se déroulent à cette frontière, afin de l’attirer sur leur petite personne, en salissant de leur bave d’honnêtes citoyens, tout en faisant étalage de leurs mesquines et basses rancunes, qu’ils voudraient peut-être nous faire épouser.
Ils restent sourds à l’appel du chef de l’État, quand dans sa patriotique proclamation à la France il s’écrie :
« À cette heure il n’y a plus de partis. Il y a la France éternelle, la France pacifique et résolue. Il y a la patrie du droit et de la justice, toute entière unie dans le calme, la vigilance et la dignité. »
À cet appel tous les Français, debout, socialistes ou conservateurs, croyants ou athées, frémissant d’enthousiasme, emportés par un superbe élan de dévouement à la patrie, de confiance en son bon droit, de passion pour sa grandeur et son indépendance, oubliant pour elle, en une minute, toutes les discordes de la veille, et réconciliés dans l’unanime amour de la France, tous les Français, dis-je, ont donné là un spectacle unique au monde, tel que l’histoire des peuples n’en a jamais enregistré de pareil.
Tour récemment à l’occasion du départ de militaires pour la France, la population de Tamatave a démontré d’une façon superbe qu’elle était animée des mêmes sentiments.
Seuls les rédacteurs du Journal de Madagascar jettent une ombre lugubre sur ce tableau.
Les motifs qui les font agir ?
Leur fiel à déverser, de vieilles rancunes à satisfaire.
Les moyens employés ?
Le mensonge et la calomnie !…
Avant de passer à la discussion des faits incriminés, voyons d’abord si des dispositions autres que celles édictées en France concernant les Austro-Allemands peuvent être appliquées aux internés de l’Îlot Prune ?
Évidemment non.
(À suivre.)

Le Tamatave


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