(Suite.)
La langue malgache aussi bien que toutes
les langues vivantes exige que l’on connaisse ses règles fondamentales si l’on
veut la parler et l’écrire correctement.
Deux de ses caractéristiques sont l’emploi
de la voix passive et d’une voix relative.
Notre habitude de presque toujours parler
dans la forme active pousse naturellement les débutants à employer comme si
elles étaient actives toutes les formes verbales si bien qu’il n’est pas rare
de leur entendre construire des phrases qui signifient le contraire de leur
pensée.
La langue malgache suit ordinairement
l’ordre naturel des idées.
Le mot qui exprime l’idée dominante est
sujet et détermine la forme du verbe.
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En terminant, nous vous indiquerons quelles
seront notre méthode de travail et nos heures d’étude. Étant donné le grand
nombre d’auditeurs et d’auditrices inscrits, il nous a paru indispensable de
diviser les cours en deux cycles.
1er Cycle
pour les débutants. Jour de réunion : le jeudi. Étude des
23 premières leçons du 1er volume de Gerbinis : durée
des cours : 6 mois.
2e Cycle
pour les non-débutants : jour de réunion, le samedi. Étude à partir de la
24e leçon du 1er volume de Gerbinis. Durée des
cours, 6 mois.
Si cela est nécessaire nous créerons deux
nouveaux cycles où l’on étudiera le 2e volume de Gerbinis et
les Tantaran’ny Andriana des R. P. Callet et Malzac.
Nous ferons précéder chaque cours d’un
exposé grammatical simple et réduit aux règles indispensables.
Comme il y a parmi les auditeurs de
nombreux malgachisants, nous nous permettrons, en terminant, de leur demander
toute leur indulgence pour les lacunes que pourraient présenter nos cours. Nous
devrons une gratitude particulière à ceux d’entr’eux qui voudront bien suivre
nos efforts et nous conseiller.
M. le Gouverneur Général p. i.
Guyon a rappelé que l’origine du cours de langue malgache remontait à
l’illustre fondateur de la Colonie, le Général Gallieni. En reconstituant ce
cours, le Gouvernement actuel ne fait que reprendre une œuvre de ce grand chef
qui avait discerné de façon si clairvoyante tout ce qu’il fallait faire, dans
un large avenir, pour établir, sur les bases les plus solides, l’influence
française en ce pays et pour réaliser, en vue de la mise en valeur de la Grande
Île, l’association de tous les éléments – colons, militaires, fonctionnaires
européens, indigènes appelés à s’y employer.
(À suivre.)
Journal officiel de Madagascar et dépendances
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