Laugier (Jules), capitaine d’infanterie coloniale. – Tué le 6 octobre 1915, au
cours des opérations offensives en Champagne. A été cité à l’ordre du jour dans
les termes suivants : « Remarquable commandant de compagnie,
possédant l’affection et la confiance de sa troupe, se trouvait à la tête de sa
compagnie disposée pour donner l’assaut à une tranchée ennemie lorsqu’il a été
tué le 6 octobre 1915.
« Cet énergique
officier qui, du 25 septembre au 6 octobre, avait conduit sa
compagnie à l’assaut des tranchées allemandes dites de la Main de Massiges,
s’était distingué par sa bravoure et son calme dans le danger. D’une haute
valeur morale, il écrivait entre deux combats, quelques jours avant de tomber,
cette phrase où se traduisaient la noble simplicité de son cœur et l’esprit de
sacrifice qui l’animait : « Je mourrai avec joie si ma mort peut être
utile à mon pays. »
Cet officier avait
commandé, comme lieutenant, avec distinction, le poste administratif de Berevo
en 1913-1915.
Picard (René), instituteur, adjudant de bataillon au 300e d’infanterie.
– Tué à l’ennemi d’une balle en pleine poitrine le 25 septembre 1915,
à l’âge de 25 ans, près de Neuville-Saint-Wast, en accomplissant une
mission de confiance. Cité à l’ordre du jour en ces termes : « A
toujours fait preuve dans ses fonctions du plus grand sang-froid et du plus
entier dévouement. Légèrement blessé une première fois, a voulu rejoindre son
chef de bataillon et a été tué en lui portant un compte rendu. »
Legendarme (Gabriel), instituteur, sergent au 237e d’infanterie.
– Tombé le 11 juin 1915 à Notre-Dame de Lorette et mort trois jours
après à l’hôpital de Gauchin-le-Gal (Pas-de-Calais) des suites de ses
blessures. Il était âgé de 33 ans.
Taupin (Étienne). – Tué à l’ennemi à Souchez le 8 juillet 1915.
Ces trois derniers
étaient : le premier, le frère ; les deux autres, les
cousins-germains de Mme Grellet, femme du garde principal commandant la
brigade de la garde indigène d’Analalava.
Journal Officiel de Madagascar et Dépendances
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