La pluie est arrivée hier soir, après plusieurs jours de temps sec.
Ce matin, quelques nuages traînent encore dans un ciel que l'on revoit avec plaisir. Depuis plus d'une semaine, on n'en apercevait presque plus rien. Tout était bleu, même l'air, envahi par la fumée. Ce n'est pas la première fois, depuis sept ans que je suis installé dans cet appartement, avec vue sur l'est (d'où viennent les vents dominants), que Tana reçoit ainsi les conséquences de feux plus ou moins lointains - parfois proches, l'autre soir, le haut d'une colline brûlait à quelques kilomètres. Mais les fumées n'avaient jamais été aussi denses, et cela n'avait jamais duré aussi longtemps. Il a donc fallu la pluie pour nettoyer un peu.
La culture sur brûlis, ou tavy, est une de ces plaies malgaches pour l'environnement que dénoncent sans cesse les spécialistes. Ils ont probablement raison. Mais, quand un feu part en un endroit où il trouve de quoi s'alimenter, il n'y a pas de Canadair pour l'éteindre. Et ça dure, et ça dure. Même les parcs naturels de Madagascar, ont vu récemment des centaines d'hectares transformés en cendres.
Que faire?
Je ne sais pas.
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