Il s'en passe de belles dans les nuits malgaches. Valérie Berger, danseuse et chorégraphe qui est installée à La Réunion mais fréquente assidûment Madagascar, proposait hier soir, au Centre culturel français - le CCAC pour "Centre culturel Albert Camus" -, la deuxième version de ses "Nuits giratoires", spectacle pour adultes selon le programme.
Trois danseuses interprètent donc la nuit et les travailleuses du sexe qui hantent certains quartiers dans toutes les grandes villes (du monde, ou presque). Pièce chorégraphique provocante mais pas trop, un peu vaine dans la répétition de clichés bien entretenus. J'ai l'impression que j'en aurai tout oublié en moins de vingt-quatre heures.
Je me souviens bien, en revanche, de la première version, dont j'avais vu une représentation dans un cadre mieux approprié que la salle du CCAC. C'était au cabaret du Glacier, l'an dernier. Les danseuses étaient au milieu d'un public particulièrement concerné: belles de nuit en quête de vola d'une part, d'autre part vazaha faisant leur marché de chair fraîche. La représentation était beaucoup plus troublante.
Hier soir, rien que la disposition des lieux rendait le spectacle asptisé. Après tout, la Compagnie Tetra Danse n'y était peut-être pour rien.
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