Les recherches d’or puis de graphite qui ont successivement
accaparé la main-d’œuvre minière ont naturellement fait négliger les recherches
d’une substance minérale, le cuivre, dont on peut dire, semble-t-il, qu’elle
sera un jour l’une des principales richesses de notre grande colonie. Bien que
quelques concessions aient été données, notamment dans la région
d’Ambatofangehana, à l’ouest d’Ambositra, aucune exportation de quelque
importance de minerais de cuivre n’a été faite jusqu’aujourd’hui.
Vers 1911, on signalait de nombreux affleurements cuprifères
dans l’Ambongo et le Bouéni. La couche minéralisée contenait toujours au moins
11 % de cuivre avec une teneur en argent de 150 grammes par tonne.
Cette région, placée entre l’Ankarafansika et l’Andranomavo,
occuperait une surface d’un million d’hectares. Cependant, les minerais de
cuivre y seraient assez disséminés et c’est cela, sans conteste, qui a été
jusqu’à présent l’obstacle à une exploitation régulière. On doit, toutefois,
admettre que sur une telle étendue affectée aux prospections, on arrivera à
découvrir des gisements dont la situation et la richesse permettront la
création d’exploitations continues.
En réalité, le cuivre se trouve dans toutes les régions de
l’île : à Vohemar, à Majunga, non loin de l’Ikopa, dans la région de
Tuléar.
Le gisement de cuivre d’Ambatofangehana, indiqué ci-dessus,
a été mis en exploitation à la fin de 1916 et a fourni plusieurs milliers de
tonnes d’un minerai à 12 % de cuivre. De petits fours qui donnent
10 tonnes de mattes à 70 % de cuivre par mois ont été installés aux
abords de la mine.
Dans la région de Vohemar, les recherches ont été
interrompues par la guerre. Dans cette région, le minerai est très riche. Certains
échantillons de sulfure de cuivre ont donné jusqu’à 45 %.
Taxes
locatives
Une Commission, composée de MM. Lutton, administrateur,
Maury, agent-voyer, Dupré, propriétaire, Niveau, entrepreneur, visite en ce
moment les immeubles de la ville, en estime sur place la valeur locative, afin
d’en établir les taxes qui seront prochainement perçues.
Le Tamatave
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 82 titres parus à ce jour.
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