7 novembre 2006

« The Amazing Race » à Madagascar


Vous connaissez The Amazing Race ? Moi non plus, jusqu’à hier. L’émission de téléréalité diffusée aux Etats-Unis par la chaîne CBS en est pourtant à sa dixième saison, dont c’était cette semaine le huitième épisode : Madagascar ! Où les concurrents, par couples, doivent réussir un certain nombre d’épreuves pour participer à l’étape suivante. Je passe sur les détails du jeu lui-même, mais j’étais curieux de voir ça, et j’ai donc regardé. (Merci YouTube !) Cela donne à peu près ceci.

La première partie est muette, je ne sais pas si on y perd quelque chose. Il y a en tout cas au moins six minutes d’introduction à Maurice avant d’arriver à Tana. Le tournage a dû s’effectuer en juin, je suppose, puisqu’une des premières images montre un vendeur de drapeaux malgaches en rue. Première surprise pour les concurrents, dont certains pensent d’abord que le chauffeur de taxi a pris une mauvaise route, l’Ange noir du lac Anosy est… blanc ! Mais c’est bien là que se trouve l’intersection – non, je ne vais pas vous expliquer le jeu, je ne suis pas certain d’ailleurs d’avoir tout compris, toujours est-il qu’ils sont au bon endroit.

Je retrouve le son dans la deuxième partie et dans les suivantes, c’est quand même mieux. Car on en arrive maintenant aux épreuves proprement dites, égrenées jusqu’à la fin de l’émission. On commence par goûter la nourriture locale à Analakely. Ca court beaucoup, après tout, c’est une course…

L’arrivée chez les bouchers des pavillons (stand n° 11) est savoureuse. « Oh ! My God ! » Les Américains n’ont probablement pas ce genre d’étal. L’arrivée de l’assiette garnie de museau de bœuf est tout aussi savoureuse, dans tous les sens du mot. « Oh ! Man ! » Ben oui, mon gars, faut manger, et tu verras que c’est bon ! Ben non, ils trouvent ça plutôt « disgusting » ! Il y en a même qui se bouchent le nez pour arriver à avaler, on les sent à deux doigts de vomir. Ils sont fous, ces Américains ! Pas encore, il est vrai, de MacDonald sur place…

Pour digérer, en voici quelques-uns dans les matelas, dans un marché en plein air. Il s’agit d’en recouvrir huit et de les livrer à des adresses approximatives (les adresses, à Madagascar…), à pied, à un mile de là (oui, on mesure en américain). Pendant que d’autres en sont encore à la « disgusting » épreuve précédente. Une grande gorgée d’eau pour faire passer le museau ? Santé !

Couvrir les matelas n’a pas l’air tellement compliqué. (Même moi, j’y arrive, c’est dire !) Mais il faut encore les porter à destination. On est à 67 Ha, s’il faut en juger d’après les adresses. Marrant, en tout cas, de voir des Américains porter huit matelas au milieu de la foule malgache… (Pendant que tout le monde n’a pas encore terminé son museau, encore un effort ! Ils disent que ça pue, vous trouvez, vous ?)

On n’en a pas fini avec les matelas dans la troisième partie. Ni d’ailleurs avec le museau qui, décidément, ne passe pas chez les derniers arrivés. C’est encombrant, huit matelas dans les embouteillages et les petites ruelles. C’est amusant, pour les enfants, de voir les vazaha reculer devant leur plat.

Les premiers matelas sont livrés par les « Beauty Queens » qui sont en tête de la course (pardon, la « race »), les ultimes assiettes de museau ne sont pas encore vides. Encore un peu d’eau ?

Tiens ! Un taxi, une 2CV, qui tombe en panne d’essence et qu’il faut pousser jusqu’à la station ! Rien de notre pittoresque n’est décidément épargné aux concurrents. Qui en arrivent progressivement à l’épreuve suivante : trouver dans les escaliers des cachets en caoutchouc qui représentent un bateau, un train, un avion et une voiture, avant de monter à la cathédrale d’Andohalo. (La dernière assiette est vide, c’est un grand ouf ! de soulagement.)

Et non, il reste encore du museau au début de la quatrième partie. Ou c’est un « replay », car il faut bien avouer que ce sont les meilleurs moments jusqu’à présent (une demi-heure s’est passée, environ). Dustin et Kandice, les « Beauty Queens », sont encore les premières à arriver devant la cathédrale d’Andohalo.

A la cinquième partie de l’émission, celle-ci touche à sa fin. Les gagnantes sont contentes, les perdants sont tristes, les autres espèrent faire mieux la prochaine fois.

Voici en tout cas un exemple de ce qu’une émission américaine peut faire de Madagascar quand elle utilise Antananarivo comme décor…

1 commentaire:

  1. misaotra betsaka!!!!
    Pour les comments..j'ai vu sur la Tv l'emission..
    je crois le "vavan'omby" n'est pas aussi mal que ca!
    Ils exagerent trop mais tant mieux pour leurs experiences.
    Seuls les poils sont intolerables..mais c'est ca le challenge!
    C'est encore pire avec Fear factor!

    Rasoa
    Singapour

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