5 mars 2017

Il y a 100 ans : Simple question à M. le Gouverneur Général

Obligation étant faire par arrêté ministériel de prendre comme monnaie légale les billets de la Banque de France ou tous autres papiers à cours forcé, que nous acceptons, nous autres Français, sans discuter, comment l’État entend-il en faire le remboursement, lorsqu’en cas de force majeure les dits billets ou papiers détériorés par l’eau, le feu ou l’usure commerciale, prétexte est donné à leur présentation au Trésor ou dans toute autre caisse publique, pour les refuser, que les dits billets ne sont plus en état d’acceptation.
Le Gouvernement, lui, qui nous oblige de les accepter ne doit-il pas, pour ne pas jeter le discrédit sur cette monnaie, la reprendre sans faire aucune objection puisque aucun profit de pouvant être fait au détriment de la masse ?
Il nous revient que des billets simplement déchirés et collés sont difficilement acceptés par les caisses publiques.
A. T.

Le Palais de la Fièvre

Les niaoulis si soigneusement plantés dans les ex-marais de Tamatave, pompeusement dénommés aujourd’hui plaines, refusent de croître dans un terrain aussi fangeux, aussi va-t-on le labourer de fond en comble et le transformer en rizières. Au centre on doit y édifier le Palais de la Fièvre.
La Dépêche malgache

Académie des Sciences

M. Edmond Perrier, directeur du Muséum, insiste sur un ingénieux et fort simple procédé employé par le docteur Legendre pour débarrasser des myriades de moustiques qui les infestent les rizières de Madagascar : ce médecin colonial a eu l’idée d’ensemencer ces rizières de cyprins, poissons très prolifiques et extrêmement friands de moustiques et de larves de moustiques ; il avait lancé 500 cyprins, et au bout de cinq mois seulement, il y en avait 10 000 dans les rizières malgaches, où, d’ailleurs, tous les moustiques avaient été détruits. Voilà un régime qui conviendrait à merveille aux pièces d’eau de nos parcs et jardins.
Le Figaro

Tribunal correctionnel

Dans son audience du 6 courant, le Tribunal correctionnel de Tamatave a condamné le sieur C., matelot à bord du voilier Mannie Swan, à 100 francs d’amende pour rébellion et coups à un agent de la force publique en service.

Le Tamatave

Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 57 titres parus à ce jour.

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