En considération des
desiderata formulés par la population et les commerçants de sa colonie,
M. Garbit, gouverneur général de Madagascar, avait proposé au gouvernement
d’apporter certaines modifications au décret du 7 juillet 1915,
fixant les taxes de consommation à percevoir dans la Grande Île et ses
dépendances.
M. Garbit avait
notamment insisté sur l’exemption d’impôt pour certains produits importés ou
fabriqués dans la colonie, afin de favoriser, d’une part, le développement de
l’industrie des conserves de viande et de bœuf congelé, la production du
graphite (actuellement, cette dernière présente pour la métropole un intérêt
tout particulier), et, d’autre part, la fabrication des dentelles et des
chapeaux de paille qui intéresse spécialement l’industrie indigène.
La situation de
Madagascar étant très satisfaisante au point de vue financier, des exemptions
de taxes et la diminution des recettes qui en résulterait ne pouvaient être un
obstacle sérieux à la réalisation des desiderata de la Grande Île ; en
conséquence, le ministre des Colonies a fait signer au Président de la
République un décret en date du 27 décembre 1916, modifiant celui du
7 juillet 1915 sur les taxes de consommation à percevoir dans la
colonie de Madagascar et dépendance.
Le Courrier colonial
La culture du blé
Malgré des essais très
concluants de culture de blé, à Antsirabe, tentés vers 1906, rien ne fut fait
pour développer cette culture, et la Grande Île a dû, tout récemment, demander
de la farine à sa toute petite, mais plus prévoyante voisine, l’île Maurice,
ainsi que le raconte, dans la Tribune de
Madagascar, un colon bien renseigné.
Les indigènes seraient
tout disposés à reprendre la culture du blé, mais il faut qu’ils aient la
certitude qu’on achètera leur récolte. Ce serait sans doute plus simple que de
recourir à l’île voisine, qui, de plus, est anglaise.
La mort de Louis Georget
Nous ne saurions passer
sous silence, pour lui rendre hommage dû à tout pionnier de notre empire
colonial, la mort du colon Louis Georget, décédé le 13 novembre 1916,
à Antsirabe, qu’il avait habité pendant 25 ans sans interruption.
Les Annales coloniales
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 60 titres parus à ce jour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire