27 février 2019

Il y a 100 ans : Commission Municipale de Tamatave (2)


(Suite et fin.)
Question des clôtures. – La Commission des logements insalubres demandait à ce que tous les terrains vague fussent clôturés par des murettes surmontées de grilles en fer ou en bois travaillé conformément à l’arrêté municipal. Un membre fait observer que les matériaux étant hors de prix, on pourrait permettre, provisoirement, de clôturer les terrains en palissades comme anciennement. Plusieurs membres disent que ces clôtures durant pour le moins 10 ou 12 ans, il faudrait attendre ce délai pour les remplacer par les clôtures en maçonnerie. Il fut alors décidé qu’on donnerait un délai d’un an aux propriétaires des terrains pour les clôturer ; passé ce délai on les obligerait à entourer leurs terrains de murettes surmontées de grilles en fer ou en bois travaillé.
Locations des terrains. – Cette question fut également discutée ainsi que la révision du cahier des charges pour la vente des terrains communaux.
Changement des noms de certaines rues. – Il a été décidé à l’unanimité que certaines rues porteraient le nom de généraux ou d’aviateurs qui se sont illustrés dans la guerre actuelle tels que : Foch, Pétain, Castelnau, Garros, etc., ou de villes telles que : Verdun, Calais, etc.
Les squares s’appelleront respectivement Clémenceau, Georges V, Albert I, Wilson.
Demande de crédits. – la Commission Municipale trouve que les crédits accordés à la ville de Tamatave ne sont plus suffisants, le prix des matières premières ayant augmenté d’une façon considérable. À l’unanimité, la Commission demande à M. le Gouverneur Général de bien vouloir augmenter ces crédits.

Remerciements

Le Gouverneur des Colonies, le Secrétaire Général du Gouvernement Général et Madame Joseph Guyon, très touchés des nombreux témoignages de sympathie qui leur sont parvenus de Tananarive et d’autres points de la Colonie, à l’occasion du deuil cruel qui les a frappés dans le torpillage du Djemnah, se trouvant dans l’impossibilité de répondre à tous, prient les personnes qui se sont associées à leur douleur de trouver ici l’expression de leurs remerciements émus.
Le Tamatave


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