Dans cette Foire de Lyon,
la participation des entreprises coloniales, qui sont le véritable critérium de
la prospérité économique d’un pays, ne peut manquer d’offrir un vif intérêt.
Elle y occupe d’ailleurs une place importante.
Aussi M. le ministre
du Commerce a-t-il consacré volontiers une grande partie de sa visite à passer
dans les pavillons qui ont trait à cette branche de notre activité. Il a été,
notamment, très intéressé par les explications qui lui ont été fournies au
stand n° 618, par M. Louis Perben, le distingué directeur de la
Compagnie lyonnaise de Madagascar.
Cette Société a
entrepris, avec une heureuse perspicacité et une ténacité qui l’honorent,
d’être le trait d’union d’affaires entre la grande île océanienne française et
l’active source de production qu’est la cité lyonnaise.
Déjà, elle a obtenu de
très précieux résultats en exportant les produits qui se consomment dans l’île
et en important sur notre continent les multiples variétés que le sol de la
colonie produit naturellement ou permet de cultiver.
En outre, elle exploite
de nombreux gisements aurifères, des mines de graphite appelées à un très grand
avenir, et elle possède différentes propriétés agricoles dans lesquelles elle a
développé la plantation des caféiers.
Enfin, elle se préoccupe
de l’élevage, de la question des conserves de viande et salaisons dont
l’importance actuelle ne saurait échapper à personne.
La Compagnie lyonnaise de
Madagascar, qui a étudié toutes ces questions avec une haute compétence, un
soin minutieux, fournit dans ces circonstances une précieuse collaboration à la
défense nationale, ainsi qu’au ministère du Commerce. M. Clémentel l’a
compris d’ailleurs à merveille et, en remerciant M. Louis Perben de ses
précieuses indications, il l’a vivement félicité de l’activité déployée par la
Compagnie lyonnaise de Madagascar, notamment en vue de la production des
graphites, si utiles en ce moment. Ce n’est pas un des moindres services que
rend la Foire de Lyon à notre activité économique que de mettre en valeur les
institutions qui, comme la Compagnie lyonnaise de Madagascar, peuvent le plus
utilement contribuer au développement de l’expansion française sur les marchés
du monde.
Le Courrier colonial
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