De la Presse :
Vous souvenez-vous de l’heureux temps où l’on menaçait les
Parisiens de la viande de chameau ? Ce n’était pas que le bœuf manquait,
mais on était en quête de nouveautés alimentaires.
Aujourd’hui – par nécessité – on va nous mettre en mesure de
manger du zébu.
Pour obvier à la pénurie de notre cheptel national, le
Gouverneur de Madagascar vient de permettre l’exportation des zébus abattus
(bœufs malgaches), dont la saveur de la chair peut être comparée à celle des
bovidés européens. Ces zébus arrivent en France, coupés en quartiers, dans les
cales frigorifiques de nos grandes compagnies de navigation.
La Ville d’Alger,
de la Compagnie Havraise Péninsulaire, a débarqué à Marseille 4 600 quartiers
et 1 880 colis de ventres de ces zébus, qui sont appelés, sous peu, à
pallier le déficit de notre bétail.
Ajoutons qu’une tentative d’élevage des zébus en Provence a
fort bien réussi.
Le Courrier colonial
Expulsion
Par arrêté du 26 janvier 1917, il est enjoint au
nommé Ahmed Morassi, en résidence à Sainte-Marie, de quitter la colonie de
Madagascar et Dépendances, à destination d’Aden, par le premier paquebot qui
suivra la notification qui lui sera faite des prescriptions du présent arrêté.
Vacances de postes au service de l’intendance
En raison du nombre important des engagements contractés par
les artisans indigènes, le service de l’intendance dispose de quelques vacances
dans ses magasins.
Par conséquent, les boulangers,
les bouchers, les tailleurs, les cordonniers et les écrivains
dactylographes qui seraient désireux :
1° Soit de servir en France pour la durée de la guerre ;
2° Soit de contracter un engagement volontaire pour
servir à Madagascar dans la section
des commis et ouvriers militaires ;
3° Soit de travailler à l’intendance comme ouvrier ou manœuvre civil,
ont intérêt à se présenter ou à écrire d’urgence en
franchise (c’est-à-dire sans timbre sur l’enveloppe et sans timbre pour
réponse) à l’officier commandant la section des commis et ouvriers militaires à
Tananarive (Analakely) ou au service de l’intendance de Diego-Suarez, Majunga
et Tamatave.
Journal Officiel de Madagascar et Dépendances
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 64 titres parus à ce jour.
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