La générosité des
indigènes de la Grande Île est inépuisable.
Une représentation
théâtrale à Tananarive a produit 200 francs ; un groupe d’ouvrières
de Fanvarivo a envoyé 637 fr. ; l’association des Zatovo Malagasy,
250 fr. Toutes ces sommes ont été remises au général commandant supérieur,
qui en a affecté la moitié à l’achat de tabacs et cigares pour le bataillon
Galland, et le reste, consacré à l’amélioration de l’ordinaire de ses
tirailleurs.
De son côté, l’ouvroir de
Mananjary a envoyé au front 200 vêtements, donnés par les sœurs de
Saint-Joseph et la mission anglicane. Depuis sa fondation, cet ouvroir a déjà
expédié plus de 600 vêtements à nos soldats.
Enfin, la collecte faite
dans le poste administratif d’Anjozorobe a produit la somme de
40 150 francs.
Nous félicitons toutes
ces généreuses initiatives.
Les enrôlements volontaires à
Madagascar
L’enthousiasme des
enrôlements volontaires malgaches est tel, au 1er régiment de
tirailleurs, que le service de santé est obligé de se montrer très rigoureux
avant de reconnaître les « bons pour le service ».
Il en résulte que
30 p. 100 à peine sont autorisés à contracter des engagements.
Le tourisme aux colonies
Le docteur Fontoynont a
attiré l’attention des membres de l’Académie malgache sur l’intérêt qu’il y
aurait à rechercher les sites pittoresques de la Grande Île, et leur a soumis,
à cet effet, différentes vues du pont naturel de Taitaisantany, susceptible de
déterminer un mouvement de tourisme vers cette partie de Madagascar.
Ce pont est une des
beautés du district de Vatomandry et se trouve situé aux abords du village de
Sasoma, non loin de Sevaza ; nul doute que, le connaissant mieux, les
touristes en feront le but principal de leurs excursions.
Le Courrier colonial
Traduction
Sur les routes, des avis
placardés font connaître la présence, à 100 mètres, de passages à niveau
et recommandent de ne les traverser qu’à
la vitesse du pas.
Or, la traduction
malgache dit, 2e phrase : qu’il ne faut pas traverser les
passages à niveau, quant à la troisième, elle indique que, pourtant, si
quelqu’un y va, il doit courir aussi vite
qu’il peut.
Le Tamatave
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 48 titres parus à ce jour.
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