L’Union Coloniale a reçu de la Compagnie des Messageries
Maritimes la lettre suivante, qui intéresse d’une façon toute particulière nos
relations avec la Métropole :
Paris, le 17 juillet 1916.
M. le directeur général de l’Union Coloniale, Paris.
Monsieur,
Au cours de la dernière réunion tenue par la Section de
Madagascar, les représentants des principales maisons intéressées au commerce
d’exportation de notre grande colonie ont exprimé à notre représentant le désir
de pouvoir connaître en France et un
certain temps à l’avance les taux de
fret pratiqués à Madagascar par notre Compagnie et la Compagnie Havraise
Péninsulaire.
Comme notre représentant l’a fait remarquer à nos collègues,
dans toutes les autres directions, les chargeurs qui désirent obtenir un taux
de fret pour une marchandise destinée à être importée d’un point donné sur
France s’adressent aux représentants, sur ce point, des Compagnies de
navigation pour obtenir le renseignement en question.
Bien que nous ne nous expliquions que par leur attachement à
des errements anciens, propre à la seule direction qui nous occupe, les
objections que les négociants de Madagascar font à l’extension à la zone de
trafic les intéressant d’un mode de procéder généralement admis en matière de
transports maritimes et qui trouve sa justification dans les nécessités
concernant ce genre d’opérations, nous avons, ainsi que vous l’avait promis
notre représentant et comme, du reste, nous le faisons toujours, examiné, avec
le plus grand désir d’être agréables à notre clientèle, la demande de la
Section de Madagascar, et nous nous plaisons à espérer que la solution portée à
votre connaissance par la présente lettre vous donnera satisfaction.
Toutefois, nous croyons nécessaire de revenir sur les
explications que vous a fournies l’autre jour notre représentant, tout d’abord
pour justifier nos compagnies de certaines critiques qui ont été faites,
ensuite pour qu’il ne puisse subsister sur cette question aucun de ces
malentendus que, dans l’intérêt même de relations auxquelles nous attachons,
veuillez bien le croire, un prix tout particulier – nous ne pouvons que
déplorer chaque fois qu’ils se produisent.
(À suivre.)
Le Directeur par intérim,
P. de Saboulin
La Dépêche malgache
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