Le colonel de Puineuf, député, avait demandé si, en raison
des difficultés actuelles et du renchérissement de la vie, les permissionnaires
et convalescents de Madagascar ne pouvaient pas, comme ceux de la métropole et
du C. E. O., toucher l’indemnité journalière de 2 francs.
L’honorable député des Deux-Sèvres a reçu du ministre de la
Guerre la réponse suivante :
« Les militaires rentrant en France après un séjour aux
colonies bénéficient, pendant la durée de la permission qui leur est accordée
en arrivant, des dispositions du décret du 29 mai dernier, allouant, à
partir du 1er janvier 1918, aux permissionnaires de
l’intérieur la solde de présence augmentée d’une indemnité journalière de
2 francs. Au point de vue de l’allocation de l’indemnité représentative de
vivres, ces militaires sont, pendant la durée des congés de convalescence
obtenus au débarquement en France, traités comme les autres militaires en
service aux armées ou à l’intérieur, c’est-à-dire que cette indemnité ne leur
est due que s’ils sont envoyés en congé à la suite de blessures ou maladies
contractées en service commandé ou pour accidents consécutifs à ces blessures
ou maladies. »
Les biens allemands à Majunga
Les Majungais s’étonnent à bon droit qu’ayant réalisé les
biens allemands mis sous séquestre à Tamatave, à Vatomandry, à Nossi-Bé et un
peu partout, l’administration n’ait pas encore usé de cette mesure à Majunga.
Notre confrère l’Action
de Madagascar qui a l’habitude d’appeler un chat un chat et Rollet un
fripon, demande s’il n’y aurait pas en jeu, comme on se le chuchote à
l’oreille, quelques intérêts particuliers qui primeraient les intérêts
généraux ?
Un Malgache se noie à Argenteuil
Un indigène malgache, Rabenavo, âgé de vingt-quatre ans,
voulut faire une pleine eau, dimanche dernier à Argenteuil : il avait fait
le pari de traverser la Seine, du jardin public à la « Ferme » ;
malheureusement c’est un cadavre qui a été repêché à 300 mètres au-dessus
de la « Distillerie ».
Rabenavo appartenait à la 123e section
D. C. A. d’Épinay.
Le Courrier colonial
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 74 titres parus à ce jour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire