28 août 2018

Il y a 100 ans : Les permissionnaires et convalescents de Madagascar


Le colonel de Puineuf, député, avait demandé si, en raison des difficultés actuelles et du renchérissement de la vie, les permissionnaires et convalescents de Madagascar ne pouvaient pas, comme ceux de la métropole et du C. E. O., toucher l’indemnité journalière de 2 francs.
L’honorable député des Deux-Sèvres a reçu du ministre de la Guerre la réponse suivante :
« Les militaires rentrant en France après un séjour aux colonies bénéficient, pendant la durée de la permission qui leur est accordée en arrivant, des dispositions du décret du 29 mai dernier, allouant, à partir du 1er janvier 1918, aux permissionnaires de l’intérieur la solde de présence augmentée d’une indemnité journalière de 2 francs. Au point de vue de l’allocation de l’indemnité représentative de vivres, ces militaires sont, pendant la durée des congés de convalescence obtenus au débarquement en France, traités comme les autres militaires en service aux armées ou à l’intérieur, c’est-à-dire que cette indemnité ne leur est due que s’ils sont envoyés en congé à la suite de blessures ou maladies contractées en service commandé ou pour accidents consécutifs à ces blessures ou maladies. »

Les biens allemands à Majunga

Les Majungais s’étonnent à bon droit qu’ayant réalisé les biens allemands mis sous séquestre à Tamatave, à Vatomandry, à Nossi-Bé et un peu partout, l’administration n’ait pas encore usé de cette mesure à Majunga.
Notre confrère l’Action de Madagascar qui a l’habitude d’appeler un chat un chat et Rollet un fripon, demande s’il n’y aurait pas en jeu, comme on se le chuchote à l’oreille, quelques intérêts particuliers qui primeraient les intérêts généraux ?

Un Malgache se noie à Argenteuil

Un indigène malgache, Rabenavo, âgé de vingt-quatre ans, voulut faire une pleine eau, dimanche dernier à Argenteuil : il avait fait le pari de traverser la Seine, du jardin public à la « Ferme » ; malheureusement c’est un cadavre qui a été repêché à 300 mètres au-dessus de la « Distillerie ».
Rabenavo appartenait à la 123e section D. C. A. d’Épinay.
Le Courrier colonial


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