28 août 2016

Il y a 100 ans : La «Ville de Marseille»

Contrairement à ce qui avait été annoncé, ce steamer n’a pas quitté Tamatave lundi dernier pour aller prendre des troupes à Diégo. On devait, en cours de route, aménager les couchettes destinées aux militaires. Mais, réflexion faite, il a paru peu pratique d’exécuter ces travaux pendant la marche du bateau pour diverses raisons, mais surtout à cause de l’état de la mer si agitée ces derniers jours.
Les travaux d’aménagement exécutés ici même et terminés aujourd’hui, la Ville de Marseille quittera la rade de Tamatave probablement ce soir même pour se rendre à Diégo où elle ne restera que le temps d’embarquer deux compagnies du Bataillon de Diégo, et reviendra prendre à Tamatave deux autres compagnies du Bataillon de l’Émyrne, après quoi elle prendra la route du Cap, à destination de… St-Nazaire ? dit-on.

Tribunal Correctionnel

Dans son audience de flagrant délit du 19 courant, le Tribunal Correctionnel de Tamatave a condamné le nommé Botoanivo à six mois de prison, pour vol d’effets.
Le Tamatave

À nos lecteurs (1)

Nous avons eu le plaisir d’annoncer à nos lecteurs, dans notre numéro de samedi dernier, que notre ami et cher confrère Eugène Vally avait bien voulu nous promettre sa gracieuse collaboration. Voici la lettre qu’il nous adresse.
Avant le la publier, nous tenons à réparer une gaffe de nos typos qui, dans l’éditorial Resurrexit relatif à la dite collaboration, nous en fait dire une bien bonne. Nous avions écrit : « Alors que nous le croyions “éteint” » avec un i. Ils ont simplement mangé l’; de sorte que la phrase telle qu’elle a été composée constitue une rosserie involontaire, évidemment, à l’endroit de notre excellent confrère. Il a trop d’esprit pour s’être froissé, et le bon sens de nos lecteurs aura certainement, à la lecture, découvert et compris la coquille.
Mon cher confrère,
N’en jetez plus ! serais-je tenté de vous crier, mon cher confrère, à l’instar du vieux Calchas, après avoir vu les lignes par trop élogieuses où vous trouvez bon d’annoncer, à grand renfort d’épithètes laudatives, mon hebdomadaire. Je crains, vraiment, qu’après les avoir lues aussi, quelque âme charitable – il s’en trouve toujours – ne m’accuse, au moins in petto, de vous les avoir inspirées, sinon dictées.
(À suivre.)
E. V.

La Dépêche malgache

Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 48 titres parus à ce jour.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire