Contrairement à ce qui
avait été annoncé, ce steamer n’a pas quitté Tamatave lundi dernier pour aller
prendre des troupes à Diégo. On devait, en cours de route, aménager les
couchettes destinées aux militaires. Mais, réflexion faite, il a paru peu
pratique d’exécuter ces travaux pendant la marche du bateau pour diverses
raisons, mais surtout à cause de l’état de la mer si agitée ces derniers jours.
Les travaux d’aménagement
exécutés ici même et terminés aujourd’hui, la Ville de Marseille quittera la rade de Tamatave probablement ce
soir même pour se rendre à Diégo où elle ne restera que le temps d’embarquer
deux compagnies du Bataillon de Diégo, et reviendra prendre à Tamatave deux
autres compagnies du Bataillon de l’Émyrne, après quoi elle prendra la route du
Cap, à destination de… St-Nazaire ? dit-on.
Tribunal Correctionnel
Dans son audience de
flagrant délit du 19 courant, le Tribunal Correctionnel de Tamatave a
condamné le nommé Botoanivo à six mois de prison, pour vol d’effets.
Le Tamatave
À nos lecteurs (1)
Nous avons eu le plaisir d’annoncer à nos
lecteurs, dans notre numéro de samedi dernier, que notre ami et cher confrère
Eugène Vally avait bien voulu nous promettre sa gracieuse collaboration. Voici
la lettre qu’il nous adresse.
Avant le la publier, nous tenons à réparer une
gaffe de nos typos qui, dans l’éditorial Resurrexit relatif à la dite
collaboration, nous en fait dire une bien bonne. Nous avions écrit :
« Alors que nous le croyions “éteint” »
avec un i. Ils ont simplement mangé
l’I ; de sorte que la phrase
telle qu’elle a été composée constitue une rosserie involontaire, évidemment, à l’endroit de notre excellent confrère. Il
a trop d’esprit pour s’être froissé, et le bon sens de nos lecteurs aura
certainement, à la lecture, découvert et compris la coquille.
Mon cher confrère,
N’en jetez plus !
serais-je tenté de vous crier, mon cher confrère, à l’instar du vieux Calchas,
après avoir vu les lignes par trop élogieuses où vous trouvez bon d’annoncer, à
grand renfort d’épithètes laudatives, mon hebdomadaire.
Je crains, vraiment, qu’après les avoir lues aussi, quelque âme charitable – il
s’en trouve toujours – ne m’accuse, au moins in petto, de vous les avoir inspirées, sinon dictées.
(À suivre.)
E. V.
La Dépêche malgache
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