M. Garbit, promu
tout récemment gouverneur général de Madagascar, avait, quand il était encore
dans cette colonie, chargé le Jardin colonial de procéder à une enquête sur la
possibilité et l’intérêt de l’importation en France des graines du pignon
d’Inde de la Grande Île.
Cette enquête a permis de
constater que le rendement utilisable de l’huile de pignon d’Inde de Madagascar
était de 27 à 28 % du poids total.
L’huile obtenue, et plus
connue sous le nom d’huile de Pulghère, est surtout utilisée dans la
saponification, mais cela ne veut nullement dire qu’elle ne peut se prêter à
d’autres emplois.
C’est ainsi que, par sa
faible acidité, l’huile de pignon d’Inde pourrait contribuer au graissage, être
utilisée comme l’huile lampante et même employée en stéarinerie.
Ajoutons qu’avant la
guerre, le cours de la graine de pignon d’Inde oscillait entre 17 à
25 francs les 100 kilos et que son prix n’a pu qu’augmenter. En
outre, l’énorme consommation de corps gras provoquée par la guerre assure à ce
produit un débouché très intéressant pour notre grande colonie de l’océan
Indien, en même temps qu’une précieuse ressource pour la métropole.
Le Courrier colonial
Les colis postaux
On nous écrit :
Les colis postaux arrivés
par le Louqsor ne sont pas encore
distribués. Seuls quelques privilégiés ont pu retirer les leurs.
Faut-il être étranger ou
neutre pour recevoir satisfaction ?
Si le personnel ne suffit
pas à la besogne, qu’on en mette d’autres ; mais qu’on ne fasse pas
attendre quinze jours des colis qui contiennent des articles fragiles ou
périssables.
La vente du riz
Des personnes
nécessiteuses voudraient que l’Administration donne aux commerçants au détail
du riz à vendre.
Pour elles, l’avantage serait
d’abord de pouvoir se le procurer à toute heure du jour et ensuite la facilité
de l’acheter par fractions de kilo ; car, ajoutent-elles, on a bien
souvent 0 fr. 25 ou 0,50, mais on n’a pas toujours 1 franc pour
2 kilos de riz.
L’Administration n’a pas
pris en compte les demandes qui lui ont été faites à ce sujet, parce que,
n’ayant aucun moyen de contrôler la vente du riz, des abus auraient pu se
produire.
C’est ce qu’elle a voulu
éviter.
Le Tamatave
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 71 titres parus à ce jour.
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