Nous avions annoncé, la
semaine dernière, qu’un cyclone s’était abattu sur Madagascar.
Le phénomène a traversé
la Grande Île au sud de Vohémar, dans la région d’Antalaha, et s’est ensuite
dirigé vers le canal de Mozambique, en passant par Mandritsara et le sud de
Majunga.
Au cours de ce cyclone,
la mer a démoli la berge de Tamatave, près des casernes.
Il y a quelques années,
un raz de marée avait ravagé le boulevard Galliéni, démolissant la culée du
quai et enlevant une partie du boulevard à la pointe Tanio. La culée du quai
avait été solidement reconstruite et une forte digue en bois dur avait été
établie aux endroits sinistrés.
Les flots, se riant des
travaux qu’on leur avait opposés, sont allés, tout simplement, perpétrer leurs
forfaits un peu plus loin.
Ne pourrait-on, tout de
suite, prendre les mesures nécessaires pour empêcher le retour de semblables
événements ?
Pour la production graphite de Madagascar
M. Garbit,
gouverneur général de Madagascar, a fait connaître au président des chambres
consultatives de la Grande Île que, les besoins graphites de la défense
nationale devenant de plus en plus pressants, il était accordé, à
l’embarquement, une priorité absolue à ce produit (quand il est à destination
de la métropole) sur tous les autres chargements.
Un don de Nossi-Bé
Nous apprenons que nos
compatriotes de Nossi-Bé ont décidé d’offrir à l’aviation militaire de la mère
patrie un avion qui porterait le nom de leur île.
L’exemple serait bientôt
suivi, dit-on, par d’autres colonies.
Les Austro-Boches internés à Madagascar
Les Austro-Boches
internés à l’îlot Prune ont pris passage à bord du Gange, qui les a conduits à Diégo-Suarez où ils ont rejoint leurs
compatriotes déjà logés à la maison d’arrêt.
Il convient de remarquer
que ces peu intéressants personnages ont demandé eux-mêmes, comme une faveur,
qu’on les laissât à Madagascar, ils croyaient alors être bientôt délivrés par
l’Allemagne victorieuse.
Ils doivent regretter
amèrement aujourd’hui leur décision.
Le Courrier colonial
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 48 titres parus à ce jour.
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