(Suite et fin.)
Toutes les opérations
doivent être effectuées avec la célérité nécessaire pour qu’il n’en résulte
aucun retard dans les mouvements. Il appartient aux Chefs de Province et aux
intéressés eux-mêmes de faire, le cas échéant, toutes les diligences
nécessaires.
Quarto. – Les cuirs pour
lesquels main-levée de la réquisition aura été donnée soit par la mission
d’inspection, soit par l’Intendance, soit par les Chefs de Province en vertu de
leur délégation comme non susceptibles, après examen et en raison de leur
qualité, d’être utilisés pour la défense nationale suivront les règles
présentement en vigueur en ce qui concerne l’exportation hors de la
Colonie ; les cuirs pour lesquels main-levée n’aura pas encore été donnée
et qui ne seront pas encore réquisitionnés peuvent être librement transportés à
l’intérieur de la Colonie ; ils peuvent faire l’objet d’une autorisation
d’exportation hors de la Colonie selon les règlements présentement en vigueur,
sous réserve du droit de réquisition qui peut s’exercer en tous lieu et en tout
moment, en particulier dans les ports de transbordement. Il est d’ailleurs
entendu que les cuirs réquisitionnés auront toujours la priorité sur tous les
autres cuirs pour le transport soit sur le chemin de fer, soit sur les
paquebots annexes, soit sur la grande ligne.
Quinto. – Le règlement au
gré des fournisseurs pourra être effectué soit dans la Métropole, soit dans la
Colonie.
Le Gouverneur Général
compte sur le patriotisme de tous, si constamment manifesté dans la Colonie, et
quels que soient les inconvénients qui peuvent en résulter pour certains, pour
faciliter dans toute la mesure en leur pouvoir les opérations qui vont être
effectuées et qui intéressent au premier chef la défense nationale. Il convient
d’ailleurs d’observer que les conditions dans lesquelles sont faites les
réquisitions assurent aux détenteurs de cuirs non seulement une rémunération
équitable, mais même une part légitime de bénéfice.
Garbit.
Le Tamatave
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