23 août 2017

Il y a 100 ans : La taxe du pain (2)

(Suite et fin.)
Pour être logiques que n’oblige-t-on les marchands de toiles et autres marchandises à les vendre aussi au prix de revient ?
Mais n’oublions pas qu’il n’y a de taxe que pour les petits industriels et les petits commerçants aux dépens desquels certains personnages – toujours les mêmes – voudraient vivre à bon compte.
Une dernière observation.
Le pain de ménage en pays de France – et il y a lieu de supposer que Madagascar est une continuation de cette terre de France –, le pain de ménage, dis-je, est un long et gros pain pesant plusieurs kilos que l’on débite par tranches au gré du consommateur. Mais il n’existe pas de pain de ménage pesant moins de 750 grammes.
Du reste le pain livré par l’Intendance ne pèse pas moins de 1 k. 500.
I. M.
Le Tamatave

M. Merlin

Suivant un câblo arrivé avant-hier à Tamatave, M. Merlin, notre nouveau Gouverneur Général, doit arriver dans la colonie vers le 15 juillet, présent mois.
Contrairement à ce qui était prévu, M. Merlin n’est pas allé prendre contact avec le Ministère, avant de venir rejoindre son poste. Il vient directement de Brazzaville à Tamatave sur un bateau de guerre, probablement le Du Chayla. Il aura ainsi évité de parcourir, sur un bateau de commerce, la zone on ne peut plus dangereuse qui avoisine l’Espagne, et le parcours non moins périlleux de la Méditerranée. Qu’il soit le bienvenu.

Le scandale de Nossi-Bé

Par paquebot, le Président du Tribunal de Diégo-Suarez débarqua, le 29 février 1917, à Nossi-Bé pour enquêter sur une affaire appelée depuis deux mois le scandale de Nossi-Bé : 3 magistrats et plusieurs experts étaient l’objet de plaintes de la part de plusieurs commerçants.
Cette enquête n’aurait donné que la preuve d’une véritable mystification dont le Gouverneur général aurait été victime.

Pour Madagascar et la Réunion

L’administration nous apprenant que les courriers pour Madagascar et la Réunion contenant la correspondance mise à la poste du 3 mai au 8 juin ont été coulés, nous informons nos abonnés de ces colonies que nous enverrons volontiers – dans les limites de nos disponibilités – les numéros manquants, à ceux d’entre eux qui nous en feront la demande.

Les Annales coloniales

Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 66 titres parus à ce jour.

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