(Suite et fin.)
Pour être logiques que
n’oblige-t-on les marchands de toiles et autres marchandises à les vendre aussi
au prix de revient ?
Mais n’oublions pas qu’il
n’y a de taxe que pour les petits industriels et les petits commerçants aux
dépens desquels certains personnages – toujours les mêmes – voudraient vivre à
bon compte.
Une dernière observation.
Le pain de ménage en pays
de France – et il y a lieu de supposer que Madagascar est une continuation de
cette terre de France –, le pain de ménage, dis-je, est un long et gros pain
pesant plusieurs kilos que l’on débite par tranches au gré du consommateur.
Mais il n’existe pas de pain de ménage pesant moins de 750 grammes.
Du reste le pain livré
par l’Intendance ne pèse pas moins de 1 k. 500.
I. M.
Le Tamatave
M. Merlin
Suivant un câblo arrivé
avant-hier à Tamatave, M. Merlin, notre nouveau Gouverneur Général, doit
arriver dans la colonie vers le 15 juillet, présent mois.
Contrairement à ce qui
était prévu, M. Merlin n’est pas allé prendre contact avec le Ministère,
avant de venir rejoindre son poste. Il vient directement de Brazzaville à
Tamatave sur un bateau de guerre, probablement le Du Chayla. Il aura ainsi évité de parcourir, sur un bateau de commerce,
la zone on ne peut plus dangereuse qui avoisine l’Espagne, et le parcours non
moins périlleux de la Méditerranée. Qu’il soit le
bienvenu.
Le scandale de Nossi-Bé
Par paquebot, le
Président du Tribunal de Diégo-Suarez débarqua, le 29 février 1917, à
Nossi-Bé pour enquêter sur une affaire appelée depuis deux mois le scandale de Nossi-Bé :
3 magistrats et plusieurs experts étaient l’objet de plaintes de la part
de plusieurs commerçants.
Cette enquête n’aurait
donné que la preuve d’une véritable mystification dont le Gouverneur général
aurait été victime.
Pour Madagascar et la Réunion
L’administration nous
apprenant que les courriers pour Madagascar et la Réunion contenant la
correspondance mise à la poste du 3 mai au 8 juin ont été coulés,
nous informons nos abonnés de ces colonies que nous enverrons volontiers – dans
les limites de nos disponibilités – les numéros manquants, à ceux d’entre eux
qui nous en feront la demande.
Les Annales coloniales
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 66 titres parus à ce jour.
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