16 août 2017

Il y a 100 ans : Le commerce de menus comestibles

Il a été constaté, dans divers centres de la Colonie, que des hommes jeunes et vigoureux et dont le travail devrait contribuer à la vie économique de l’île, exerçaient un commerce de menus comestibles.
Or ce commerce au détail de riz, manioc, patates, pommes de terre, légumes, œufs, poissons secs et autres menus comestibles avec ou sans préparation culinaire n’avait été, jusqu’ici, imposé qu’au demi-droit de la patente en raison de ce qu’il n’avait été exercé que par des vieillards, des femmes et des infirmes.
Actuellement il n’en est plus de même et nombreux sont les hommes forts et solides demandant leurs moyens d’existence à ce commerce insignifiant qui flatte leur goût à la paresse.
Le Gouvernement de la Colonie et le Conseil d’Administration ont estimé, dans ces conditions, qu’il y avait lieu de compléter l’article 21, par trop bienveillant, de l’arrêté du 30 octobre 1909 sur les patentes pour réserver la faveur de la réduction de cette taxe aux vieillards âgés de plus de 60 ans, aux femmes ou aux individus atteints d’infirmités les empêchant de se livrer à un autre travail.
Un arrêté pris le 11 juin 1917 sanctionne cette modification.

Au Gouvernement Général

Hier vendredi, dans la matinée, M. le Gouverneur Général a donné audience aux membres de la commission consultative, de la commission municipale et du comice agricole qui désiraient l’entretenir sur des questions très intéressantes, et demander son avis.
M. Garbit leur a donné satisfaction avec sa bonne grâce habituelle, et montré qu’il avait sur ces questions une compétence qui a étonné tout le monde. Nous en rendrons compte dans notre prochain numéro.
Le Tamatave

Serait-ce vrai ?

On nous affirme que des incidents regrettables se seraient produits à Majunga. Notre confrère des Petites Affiches, M. Bontoux, a été l’objet d’une agression, le 31 mars, à 8 h. ¼ du soir, de la part
Les Petites Affiches ont publié un papier incriminant un officier.
La Censure nous interdit de le reproduire à Paris.

Les Annales coloniales

Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 66 titres parus à ce jour.

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