On sait que, depuis
quelque temps, certains éleveurs de la Grande Île ont tenté – et réussi –
l’élevage du cheval et que, de ce fait, notre belle colonie de l’Océan Indien
peut exporter des chevaux, notamment sur Maurice.
Disons tout d’abord que
le cheval malgache ne constitue pas une race proprement dite, car ce mot
comprend tous les chevaux nés ou élevés dans l’Île ; leur nombre est
d’ailleurs très restreint, mais il dépasse néanmoins les besoins de la remonte,
son ancien et presque unique débouché jusqu’à ces derniers temps. On peut dès
aujourd’hui, dans la colonie, se procurer, à des prix modérés et qui iront
toujours en diminuant, des animaux aptes à remplir les services qu’on peut en
attendre.
D’après le dernier
recensement, la population chevaline de la Grande Île peut être évaluée à
3 000 individus dont la plupart consistent en poulinières que
l’éleveur ne cède qu’à des prix excessifs.
Actuellement, on peut
trouver à Madagascar des chevaux de toute taille, depuis le poney
(1 m. 32) jusqu’au grand type (1 m. 63), la taille moyenne
semble pouvoir être fixée à 1 m. 48.
Bien entendu, le sang est
très mélangé, vu les nombreuses races qui ont été introduites dans la colonie
depuis l’occupation ; ces races se sont croisées entre elles ; les
chevaux autochtones proviennent eux-mêmes de métissages (poney de l’Inde,
chevaux de l’Est africain, chevaux arabes et chevaux d’origine australienne).
Cependant, les
importations plus fréquentes de certaines races ont fini par imposer leur
cachet et l’on peut, aujourd’hui, classer les chevaux malgaches en trois types
bien distincts : le cheval abyssin, le cheval barbe et le cheval
anglo-arabe.
La conversion d’un prince hova
Le prince Ramahatra,
ancien généralissime de l’armée hova, a projeté la construction, dans le
quartier militaire de Tananarive, d’une grande église dédiée à Jeanne d’Arc.
Déjà, il n’y a pas
longtemps, le prince Ramahatra avait reçu le baptême en même temps que la
bénédiction nuptiale avec sa femme la princesse Razafinandriana, dans l’église
Saint-Joseph de Tananarive, et les Missions
catholiques donnaient un aperçu détaillé de l’existence mouvementée du
nouveau chrétien ainsi que l’histoire de sa conversion.
Le Courrier colonial
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