de Labrouhe de Laborderie (André-Marie-Joseph), colonel commandant une brigade d’infanterie. –
« Commandant de brigade superbe, calme, réfléchi, résolu. S’est distingué
à la bataille de Verdun, en tenant en échec, pendant plusieurs jours, une
division ennemie dont l’artillerie battait d’écharpe et à revers l’aile droite
de sa position. A été blessé mortellement à son poste de commandement. Avait
été nommé commandeur de la Légion d’honneur pour prendre rang du
10 mars 1916. »
M. de Labrouhe de
Laborderie était le frère de l’administrateur, chef de la province de Tamatave.
Imhaus (Théodore), chef de bataillon commandant le 3e bataillon
du 163e régiment d’infanterie. Tué à l’ennemi. – A été cité
deux fois à l’ordre du jour dans les termes suivants : « Officier
supérieur animé des sentiments les plus élevés. Venu sur le front à
61 ans, a donné un exemple superbe de bravoure en se jetant, revolver au
poing, suivi de ses agents de liaison, sur une troupe ennemie qui tentait un
encerclement. A réussi par son action héroïque à arrêter le mouvement
enveloppant. A été tué d’une balle au cœur. » (J. O. R. F. du 7 juin 1916.)
« Le
30 mars 1916, étant blessé à son poste après la relève de son
régiment, a donné le plus bel exemple de courage et d’énergie en se portant à
la tête d’une poignée de braves et, revolver au poing, à la contre-attaque de
groupes ennemis qui avaient réussi à s’infiltrer dans nos lignes. A été
tué. » (J. O. R. F.
du 7 juin 1916.)
Le chef de bataillon
Imhaus avait pris sa retraite à Diego-Suarez, où il avait créé avec ses fils
d’importantes entreprises industrielles.
Journal officiel de Madagascar et dépendances
Pour la culture du ricin à
Madagascar
La Chambre consultative
de Tananarive s’est préoccupée tout dernièrement de l’exportation des graines
de ricin, ce produit semblant trop négligé jusqu’à présent parmi les cultures
locales.
Cependant, les exigences
de la Défense nationale devraient provoquer l’attention du commerce et de
l’industrie de la Grande Île. Aussi, la Chambre consultative a-t-elle demandé à
M. Garbit d’inciter les indigènes à cultiver le ricin et d’en vendre toute
la récolte à l’Administration.
Le Courrier colonial
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 50 titres parus à ce jour.
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