Il paraît que les
Allemands et les Allemandes dégagent une odeur sui generis extra-forte et des plus désagréable. C’est un véritable
poison et cette maladie, car c’en est une paraît-il, propre aux Boches est
connue sous le nom scientifique de Bromidrose-Fétide.
C’est dans la Plus Grande France du
15 août 1915 que le docteur Bertillon publie un long article à vous
faire dresser les cheveux sur la tête.
Citons quelques phrases
prises au hasard.
« Les observateurs
disent que l’odeur de l’Allemand est analogue à celle qui se dégage des
clapiers de lapins. D’autres la comparent à un relent de ménagerie mal
entretenue… »
« Plusieurs
aviateurs ont affirmé que lorsqu’ils arrivent au-dessus d’agglomérations
allemandes, ils en sont avertis par une odeur dont leurs narines sont
affectées. »
« Plusieurs
examinateurs ont assuré que pendant les chaleurs de l’été, sous l’influence de
l’émotion, l’odeur des candidats revêtait une fétidité intolérable. »
« Il est fréquemment
arrivé que de jeunes soldats allemands ont été suffoqués par l’odeur fétide qui
se dégageait des pieds de leurs camarades. »
« Les femmes
allemandes ne sont pas mieux partagées. Depuis longtemps, la transpiration
fétide des pieds a été signalée comme le principal inconvénient résultant de
l’emploi des bonnes allemandes. »
« Beaucoup de jeunes
Alsaciens-Lorrains déclarent que, dans les casernes allemandes, leur odorat est
continuellement soumis au plus douloureux des supplices. »
« En Alsace, c’est
une habitude de dire que, lorsqu’un régiment allemand passe, l’odeur
nauséabonde qu’il a dégagée ne met pas moins d’une demi-heure à se
dissiper. »
« Plusieurs
officiers français ont déclaré qu’ayant eu à accompagner les détachements de
prisonniers allemands, ils étaient obligés de détourner la tête tant l’odeur
nauséabonde qui se dégageait de ces hommes les incommodait. »
Si le fait est exact, il
n’y a donc rien d’étonnant que nos soldats soient obligés de porter un masque
contre pareils asphyxiants.
Sarah B.
La Dépêche malgache
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