3 octobre 2018

Il y a 100 ans : Les sangliers dans la Grande Île


Les sangliers continuent leurs déprédations dans certaines régions de Madagascar et cela est d’autant plus regrettable que, par suite de la raréfaction de la main-d’œuvre, les cultures ne sont ni aussi étendues, ni aussi riches qu’avant la guerre.
Andrianampoinimerina, le grand législateur hova dont nous aimons parfois à citer les sentences, disait aux fokonolona qui se plaignaient des ravages commis par les porcs des forêts : Puisque vous ne savez pas protéger vos Faritany contre les sangliers, j’enverrai mes soldats achever votre ruine.
Le lendemain, les fokonolona savaient protéger leurs cultures et le nombre des sangliers diminuait.
M. Garbit avait prescrit des mesures et même institué des primes pour encourager la destruction des sangliers, mais M. Garbit est en France et, d’ailleurs, le crédit réservé aux primes était bien modeste. Pas assez cependant puisque avant de le répartir à qui de droit, les bureaux des « Affaires civiles » et ceux de la « Colonisation » se querellent à qui distribuera cet argent.
Pendant ce temps, les sangliers continuent leurs exploits.

Personnel colonial

Conformément aux dispositions des articles 12, 13 et 14 du décret du 24 mai 1917, il vient d’être créé à Madagascar un cadre local permanent du personnel des agents secondaires des phares et balises, placé sous l’autorité du directeur des T. P.
Ces agents concourront à l’entretien et au fonctionnement de l’éclairage et du balisage des côtes ainsi qu’à la surveillance et à la protection des ouvrages à terre et à la mer, sous les ordres des ingénieurs, conducteurs et commis des T. P.
Ce personnel comprendra des maîtres et des gardiens de phares, et des gardiens stagiaires.
Le personnel faisant partie du cadre général des ports et rades de la Grande Île, régi par le décret du 25 mai 1917, est fixé pour cette colonie à trois officiers (capitaines ou lieutenants) et à un maître de port.
Le Courrier colonial

Nos Gouverneurs

Nous aurons bientôt dans nos murs deux Gouverneurs Généraux. On nous promet le troisième pour le mois de septembre.
Abondance de biens ne nuit jamais.
Le Tamatave


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