(Suite et fin.)
En conséquence, comme Mgr Dantin avait fait ses
preuves, d’abord en qualité de simple missionnaire, puis comme vicaire général
de Mgr Cazet pour la province de Betafo et enfin dans les fonctions de
préfet dans la même province, ses supérieurs présentèrent sa candidature et le
Saint-Siège a daigné l’agréer.
Le désir de Mgr Dantin serait de recevoir la
consécration épiscopale dans la basilique de Notre-Dame de la Salette, sous le
regard de la Vierge qui l’a fait son apôtre. Ses confrères, les bienfaiteurs de
la mission, ses nombreux amis s’en réjouiraient assurément, mais les temps
troublés le permettront-ils ?
La dignité dont est honoré le nouvel évêque n’est pas sans
lourdes charges. Il restera à Sa Grandeur à augmenter le nombre de ses
collaborateurs, et à bâtir l’Église qui lui servira de cathédrale. Nous savons
qu’il se propose de faire appel à la générosité des catholiques de France.
La Croix
Prochaine arrivée de bateaux
Le vapeur Bayeverain
ainsi que l’Île-de-la-Réunion ont
quitté Port-Saïd. Le premier le 29 juillet et le second le 31. Le Ville-de-Marseille a également quitté la
France vers la fin du mois de juillet. Ces divers paquebots ont un chargement
complet pour Madagascar, la Réunion et Maurice.
Lorsqu’ils auront débarqué ici la cargaison qui nous
revient, ils pourront charger, pour l’île voisine, saindoux, maïs, légumes
secs, etc., à condition toutefois que l’Administration délivre des permis
d’exporter, non pas pour le mois de décembre (en vertu d’une réglementation
inconnue des intéressés), mais pour tout de suite.
Pour ce qui est de l’exportation vers France :
Le Sydney chargera
à la Réunion 500 tonnes de sucre.
Le Bankoku-Maru,
6 615 tonnes.
Le Louqsor,
3 300.
Le Crimée,
1 800.
L’Île-de-la-Réunion,
4 000.
Le Ville-de-Marseille,
2 000.
Le Bayeverain,
6 000.
Ces bateaux chargeront également à la Réunion du rhum et
d’autres marchandises. Cependant, il restera du vide pour les exportateurs de
Madagascar, et les divers dépôts de Tamatave qui sont bondés de marchandises
diverses seront ainsi soulagés de quelques milliers de tonnes.
Le Tamatave
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 75 titres parus à ce jour.
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