Nous apprenons qu’un syndicat des producteurs de graphite
est en formation à Madagascar.
Les buts de cette nouvelle fédération sont :
1° d’étudier et défendre les intérêts des exploitants français de graphite
installés dans la Grande Île ; 2° examiner toutes les mesures
économiques ou administratives que peut exiger l’intérêt des exploitations de
graphite et en réclamer la réalisation aux autorités et pouvoirs compétents,
notamment en ce qui concerne le surpiquetage, les patentes, les tarifs du
chemin de fer et des transports maritimes, les relations commerciales, etc.
Le syndicat a également en vue la question de la
main-d’œuvre en ce qui concerne son utilisation et son salaire ; il
favorisera la vente du graphite des syndiqués aux meilleures conditions, créera
un office de renseignements particuliers à l’industrie graphitière ; enfin,
centralisera et fera connaître aux syndiqués les demandes et offres d’emplois
pouvant les intéresser.
Le Courrier colonial
La crise du graphite
La crise du graphite commence à produire ses fruits. De
nombreux procès sont en cours, et d’autres en perspective. Les tribunaux et les
avocats ont du travail sur la planche, et pour longtemps.
Les Tananariviens
De nombreux Tananariviens, fuyant les rigueurs de l’hiver de
la capitale et attirés par la douceur du climat de notre région, sont installés
parmi nous. Ils se plaignent néanmoins de la nourriture des hôtels de notre
ville qui ne supporte aucune comparaison avec celle des hôtels de Tananarive.
Ils disent aussi que le beurre et les légumes ne sont pas aussi frais, que les
fruits n’ont pas de saveur, etc. Enfin tout dans la capitale est supérieur
comme qualité à ce que nous avons à Tamatave. Mais nous qui ne sommes pas
gâtés, nous nous trouvons heureux quand même. Le tout est de savoir se
contenter de ce que l’on a.
La boucherie municipale de Tananarive
Les habitants de la capitale sont, paraît-il, enchantés de
leur boucherie municipale. Viande de première qualité, propreté, etc., rien n’y
manque. À Tamatave, moins favorisés, nous n’avons pas tout cela, ce qui ne nous
empêche pas de manger du filet aussi tendre et du roastbeef aussi savoureux.
Le Tamatave
Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 75 titres parus à ce jour.
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