July 15, 2008

www.bibliothequemalgache.com



La Bibliothèque malgache possède désormais son propre site Internet, dont voici la page d'accueil.
J'ai choisi le nom le plus simple: www.bibliothequemalgache.com. Tout le monde le retiendra?
On y trouve l'ensemble du catalogue, électronique et papier, ainsi que tous les liens utiles pour les téléchargements des ebooks.
En ce qui concerne les livres papier, il est possible d'en lire les premières pages et, donc, de se faire une idée de ce qu'ils sont.
Le blog Actualité culturelle malgache (vous y êtes) reste actif, de même que le groupe Yahoo.
Les deux permettent en effet d'être informé des nouveautés plus directement que par des modifications sur le site. Le blog, en outre, propose des sujets qui débordent du cadre de la Bibliothèque malgache - mais toujours en rapport avec Madagascar.
Dans le blog comme dans le groupe, les renseignements sur les livres publiés sont éparpillés au fur et à mesure de leur arrivée. Ils sont rangés plus rationnellement sur le site.
D'où son existence.
J'espère que vous serez nombreux à le visiter et que vous ne retiendrez pas vos critiques. Il n'est probablement pas exempt de défauts - je l'ai réalisé rapidement, pour qu'il soit fonctionnel tout de suite - et la grande crainte, sur un nouveau site, est d'y avoir introduit des liens erronés. J'ai tout fait pour que ce ne soit pas le cas, mais je ne suis pas infaillible.
Une adresse électronique accueillera volontiers toutes vos remarques: bibliothequemalgache@bibliothequemalgache.com.

July 8, 2008

Qu'est-ce qu'on bois ?

Non, non, je n'ai pas fait de faute d'orthographe dans le titre de cette note. Même si j'ai pris quelques libertés avec la norme...
C'est que, pour une fois, je voudrais vous parler des arbres - si, si, il en reste à Madagascar, et même de certaines essences précieuses, très recherchées dans le monde, qui s'exportent encore parfois illégalement. Un "pays d'accueil" est souvent montré du doigt pour pratiquer ce pillage, certes souvent grâce à des intermédiaires sur l'honnêteté desquels il vaut mieux ne pas se poser trop de questions.
Ce pays, c'est la Chine, qui accueille les Jeux olympiques dans un mois. Libération lui consacre une bonne partie de son numéro d'aujourd'hui. Voici la couverture. (Attention, demain, ce ne sera plus celle-là, forcément.) Mais, comme vous êtes sages, je vous la place ici:

On trouve, dans le numéro chinois de Libé, un article intitulé L'atelier mondial du bois illégal. Une belle description sous la plume (comme on dit encore bien que, vous en avez vu souvent, vous, des journalistes écrire encore à la plume?) d'Abel Ségrétin qui est allé à Zhangjiagang où sont débarqués ces bois.
Il commence ainsi:
Sur les quais, au milieu des grues et des cohortes de coolies du XXIe siècle, des dizaines de milliers de troncs d’arbres de toutes les tailles et de toutes les teintes, fraîchement débarqués par bateau, sont empilés en rangées formant des allées, comme une ville dont les immeubles seraient du bois mort. Sinistre image d’immenses forêts couchées à perte de vue, en amas de dix à vingt mètres de haut, coupés à la taille des conteneurs.
Un peu plus loin, il fournit quelques informations sur l'origine de ce bois:
Aux alentours, des milliers d’ateliers et de petites usines débitent sept jours sur sept, vingt-quatre heures par jour, les arrivages permanents de ces gros troncs d’arbres venant du monde tropical et boréal. Sibérie, Indonésie, Brésil, Chili, Gabon, Cameroun, Congo, Mozambique, Birmanie, Cambodge, chaque nouvelle cargaison est empilée selon sa valeur et son origine. Selon l’association Global Timber, plus de la moitié des importations chinoises de bois brut seraient illégales ou intraçables, provenant de forêts officiellement protégées.
Ben non... pas d'arrivage de Madagascar, en tout cas ce jour-là. Je ne suis pas certain que cela soit suffisant pour se consoler... En tout cas, le pillage est global, comme la mondialisation.

July 1, 2008

Joël A. est partout

Joël Andrianomearisoa est un des artistes malgaches les plus internationaux qui soient. Aujourd'hui, je retrouve son nom au détour d'un article de Libération consacré au dernier spectacle de la chorégraphe haïtienne Kettly Noël. En fait, je lisais cet article pour Kettly elle-même. J'avais apprécié son travail autant que sa personne lors de la dernière édition tananarivienne de Sanga, les biennales de chorégraphie africaine. Et il me plaît de voir sa renommée grandir avec son nouveau spectacle, Chez Rosette, donné à La Villette après Montpellier.
Elle ne travaille pas toute seule:
Kettly Noël, avec la complicité du scénographe Joël Andrianomearisoa et de l’auteur congolais Dieudonné Niangouna, franchit une étape. Elle avait proposé précédemment des spectacles plus convenus, comme gênés aux entournures. Là, elle resplendit, y compris sur scène où elle interprète une méchante femme.
Et c'est là, donc, la petite touche de Madagascar apportée par Joël A., après bien d'autres créations - dont une des plus spectaculaires fut 30 et Presque-Songes l'an dernier à Tana.
Bon vent pour la suite, Joël!