November 30, 2018

Il y a 100 ans : L’élevage du mouton


Au cours de son voyage, l’examen d’une quinzaine de troupeaux de moutons a convaincu M. le Gouverneur Général que dans l’élevage intensif de cet ovidé résidait la solution. Il a été décidé que l’on allait au plus tôt faire venir des moutons de France et développer à l’extrême leur reproduction, afin d’obtenir de la laine que les Malgaches pourraient tisser pour se faire des lambas chauds pour l’hiver.
D’un autre côté, de tous les genres d’exploitation agricole, c’est l’élevage qui fait courir le moins de risques aux capitaux engagés, exige le moins d’outillage, le moins de frais généraux, et donne le plus promptement des utilités. Enfin, les troupeaux améliorent les terres que lesquelles ils séjournent, les fertilisent par leurs excréments et les préparent ainsi à recevoir plus tard une culture riche.
Dans les terrains arides ne se prêtant pas à une culture rémunératrice, c’est l’élevage des ovidés et principalement des moutons que l’on doit entreprendre, en raison de la grande valeur agricole que présentent l’exploitation de ces races, valeur qui s’accroît encore par ce fait qu’ils ont, en raison de leur constitution, la faculté d’utiliser les substances alimentaires incapables d’entretenir aucun animal des autres genres domestiques.
Là où les équidés et surtout les bovidés ne trouveraient point de quoi se nourrir, à cause de l’aridité relative du sol, les moutons subsistent facilement et donnent du produit.
Nombreuses sont les régions de Madagascar possédant un climat sec où l’élevage du mouton pourrait très bien réussir.
Ainsi, dans la province de Tuléar, certaines régions considérées comme désertiques, l’élevage de cet ovidé est très prospère. On en comptait en 1913 près de 79 000 têtes. Pour améliorer la race, quelques couples de moutons de race Southdown ont été importés pour tenter des croisements avec ceux du pays. La tentative a parfaitement réussi ; la viande est, paraît-il, excellente et très demandée par les frigorifiques de la région. Leur laine est également utilisée.
Si une impulsion sérieuse est donnée à l’exploitation des moutons, il n’est pas douteux qu’elle ne devienne une nouvelle source de richesses pour la Colonie.
C’est d’ailleurs l’élevage qui précède, tant tous les pays nouveaux, les autres branches de l’exploitation agricole.
Le Tamatave


Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 76 titres parus à ce jour.

November 27, 2018

Il y a 100 ans : Une découverte

« Argus de la Presse » nous communique l’article suivant que l’Avenir Seurrois nous consacre.
Plusieurs journaux parisiens reproduisent une information sensationnelle publiée par le Tamatave, organe colonial, et relative à un souvenir laissé par le consul allemand à Madagascar.
« Parmi les meubles de la maison O’Swald, on a découvert deux beaux cartons à chapeau, flambant neufs, contenant, l’un, un splendide casque à pointe magnifiquement orné de dorures, depuis la pointe jusqu’à la jugulaire, et portant sur une large bande, également en or, faisant le tour du casque, une inscription en langue allemande disant : Pour Dieu, pour le Kaiser et la plus grande Allemagne.
« Etc., etc. »
Il est inexact que les deux beaux cartons à chapeau soient flambant neufs. Ils ont déjà servi en 1915.
À la fin de l’année 1915, en effet (il serait aisé de retrouver la date), tous les journaux parisiens reproduisaient une information sensationnelle publiée par le Tamatave.
« Parmi les meubles de la maison O’Swald, etc., etc. »
Il n’est pas douteux qu’en 1923, si la guerre dure encore, le Tamatave découvrira de nouveau les deux cartons à chapeau flambant neufs avec lesquels il s’amusera encore à bourrer le crâne des journalistes parisiens.
Le confrère est dans l’erreur.
Notre modeste feuille n’a jamais eu la prétention de s’amuser à bourrer le crâne des journalistes parisiens.
Quant à l’information sensationnelle que les journaux parisiens reproduisaient en 1915, qui a pour titre « Les arcanes de la Maison O’Swald », à la demande d’un grand nombre de nos lecteurs, nous la reproduisons aujourd’hui.

Extraits des minutes du Greffe du Tribunal de 1re instance de Tamatave

Par jugement du Tribunal de 1re instance de Tamatave statuant en matière de simple police en date du 6 mai 1918, le nommé Chan Kon, commerçant à Marovoay Foulpointe, a été condamné à 15 Fr. d’amende, à l’insertion et à l’affichage du jugement dont est extrait et aux frais et dépens pour vente de sel à un prix supérieur à la taxe, par application des articles de loi du 2 avril 1916, 479, 480, 482 du code pénal et à l’arrêté du 22 décembre 1917.
Pour extrait conforme, Tamatave, le 3 septembre 1918.
Le Greffier, L. Wickers.
Le Procureur de la République, L. Azénor.
Le Tamatave



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November 26, 2018

Il y a 100 ans : Les soldats du «Bankoku-Maru»

Un de nos amis vient de recevoir la visite d’un soldat créole permissionnaire qui se trouve à bord du Bankoku-Maru et qui se rend à la Réunion, son pays natal. Il nous a fait le récit de son long voyage, de tout ce qu’il a souffert lui et ses camarades. Il l’a fait simplement, avec un accent de sincérité qui ne trompe pas, avec la loyauté qui caractérise, pour tous ceux qui le connaissent, ce jeune homme qui appartient à une des plus honorables familles de la Réunion. Quoiqu’étant sous l’impression de la mort d’un de ses amis, permissionnaire comme lui, décédé à Diégo à la suite d’une maladie contractée en cours de route, il n’accuse personne, il venait seulement demander à son ami de lui donner de vieux habits ainsi que ses souliers pour ne pas arriver chez lui tout à fait en guenilles. Le costume qu’il portait appartenait à un de ses camarades qui s’était déshabillé pour le lui prêter car, ainsi qu’un grand nombre de ses compagnons de voyage, il avait tout perdu dans l’incendie du Bankoku-Maru.
Ayant demandé à Majunga des habits, il lui fut répondu qu’à Diégo on les habillerait. De Diégo on les a renvoyés à Tamatave, et il paraît qu’ici l’Intendance n’a pas le droit de disposer pour un régiment autre que le sien des effets qu’elle a en dépôt.
C’est fort bien. Mais on nous fait remarquer ceci : puisque l’Intendance ne peut rien, les Œuvres de Guerre de Tamatave ne pourraient-elles pas venir au secours de ces malheureux, comme l’ont déjà fait celles de Majunga, par exemple ? Le secours qui leur serait accordé serait aussi bien placé que partout ailleurs.
Car somme toute, s’ils sont dans cette situation, c’est à cause de nous, c’est pour nous qu’ils se sont battus, pour défendre nos personnes, conserver notre tranquillité et nos biens.
Espérons donc que l’appel que nous faisons à la générosité de nos compatriotes ne restera pas sans écho, et que les pauvres petits poilus seront secourus.

Les postiers

Les postiers de Tamatave sont dans la joie, et il y a de quoi. D’après l’Action qui est toujours bien informée, il va leur arriver par le Sydney 1 600 colis.
Ils auront bien entendu l’indemnité de 0,04 fr. par heure, mais on ne leur fera pas payer la chandelle qu’ils brûleront s’ils ont à travailler la nuit. Et tout sera bénéfice pour eux.
Le Tamatave



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November 25, 2018

Il y a 100 ans : La fête militaire (2)


(Suite et fin.)
La Fille du régiment pour violon et piano a été jouée à la perfection par Mlles d’Hautman de Villers.
M. de Bize a encore été applaudi dans Guillaume le menteur. Mlle Bénézis récita à la perfection le poème patriotique La poupée tricolore.
Le spectacle se termina par la comédie Le jeune homme pressé dont MM. Frelant, Lescarret et Vierne interprétèrent les différents rôles d’une façon supérieure.
Comme toujours, la fanfare nous fit entendre les meilleurs morceaux de son répertoire.
Signalons tout spécialement le sous-lieutenant Cahors qui s’est surpassé dans l’organisation de cette représentation dont le résultat a dépassé toutes les espérances.
Tout cela a pu faire oublier un moment qu’on se trouvait dans une ville coloniale perdue au milieu de l’Océan Indien, à une grande distance de la Mère Patrie et donner l’illusion qu’on assistait à une soirée donnée dans une ville de France.
Toutes nos félicitations et remerciements aux organisateurs et acteurs qui se sont dépensés sans compter pour mener à bien cette fête. Les troupes malgaches ainsi que la population tamatavienne leur en seront reconnaissantes. Et cette soirée comptera dans le souvenir de tous ceux qui y ont assisté.
La recette provenant de la vente des programmes et de la quête a donné une somme s’élevant à près de 1 500 francs qui sera intégralement versée pour les troupes combattantes malgaches, les frais de cette fête devant être couverts par les officiers du régiment.

Remerciements

Le Commandant et les officiers du 2e Malgaches remercient bien vivement les Services qui ont participé à l’organisation, les artistes qui ont prêté leur concours et les membres de la population de Tamatave qui sont venus si nombreux assister à cette fête, lui donnant par leur présence plus d’éclat et par leur générosité une recette remarquable. Les remerciements d’adressent aussi aux quelques personnes qui, n’ayant pu venir, ont envoyé leur obole.
Le Tamatave



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November 24, 2018

Il y a 100 ans : La fête militaire (1)


Soirée charmante et pleinement réussie. Le local décoré avec un goût exquis suffisait à peine à contenir les assistants, parmi lesquels : M. le Gouverneur Général et Mme Merlin, M. et Mme Hesling, les autorités civiles, militaires et tout ce que Tamatave compte d’élégant et de distingué avaient tenu à s’y rendre pour apporter son obole aux troupes combattantes malgaches, en faveur de qui était donnée cette fête.
La vente des programmes était faite par de gracieuses jeunes filles, Mlles de Gironde et Clarke.
À l’entrée de la cour aménagée en grande salle se tenait le Commandant Muller pour recevoir les invités.
À ses côtés, Mme Muller les accueillait tous avec une parole aimable pour chacun, et aussi avec cette grâce, cette distinction et tout à la fois cette manière affable que tous ont pu apprécier.
Après la Marseillaise jouée par la fanfare, la représentation débutait par la belle poésie Hardi les Gars, que M. de Bize vint déclamer avec un réel talent.
Mlle Bénézis, une mignonne fillette, récita fort bien Daudolo (poésie de Legouvé).
M. Tréal fut également très bien dans Pauvres amoureux.
Chanson d’actualité, que M. Mathiaux avait composée pour la circonstance, fut très goûtée du public.
M. de Bize nous fit encore apprécier son talent dans la poésie sentimentale Sur les bords de la Tamise.
Mme Paule de Gironde obtint un plein succès dans La Bataille, poème dont elle sut par son impeccable diction faire ressortir toute la beauté. Elle fut également applaudie en disant avec beaucoup de goût, de distinction et de naturel le spirituel monologue Oh ! Monsieur !
Vint ensuite une pièce malgache très originale et fort goûtée des indigènes.
Pendant l’entracte eurent lieu des chants et des danses exécutés par les tirailleurs et leurs femmes.
La quête au profit des troupes combattantes malgaches fut faite par les toutes charmantes Demoiselles de Gironde.
La deuxième partie commençait par Samson et Dalila, exécuté par la fanfare.
M. Vierne a montré son talent dans le comique monologue Mon Toine !
La passe à l’épée entre MM. Trabaud et de Bize a captivé l’attention de tous les assistants.
(À suivre.)
Le Tamatave


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November 22, 2018

Il y a 100 ans : La cargaison du «Bankoku-Maru»

Après quelques jours coupé du monde (ou au moins coupé d'internet), voilà que tout est rentré dans l'ordre. Reprenons donc le cours des événements passés. (Ce qui ne vous interdit pas de garder un œil sur le présent.)

On se souvient que le Syndicat des Chargeurs de Madagascar, dans sa séance du 19 juillet dernier, avait décidé à l’unanimité d’attirer l’attention du Gouvernement Général sur l’intérêt qu’il y a à obtenir la réalisation à Madagascar même de ses marchandises avariées.
Jusqu’à l’heure présente, rien d’officiel ne nous a été communiqué à ce sujet. Cependant, d’après les renseignements que nous avons pu recueillir, il résulte qu’une certaine quantité de marchandises a déjà été mise en vente à Madagascar et que sous peu une autre partie de la cargaison avariée sera vendue à Tamatave.
En ce qui concerne le débarquement à Zanzibar, le Commandant du bateau a seul le droit de débarquer la cargaison qui lui paraît dangereuse pour son navire.

Le fret

Les commerçants de Madagascar ne pourront pas utiliser tout le vide des bateaux qui en ce moment vont à la Réunion et Maurice.
Ces temps derniers, le fret faisant absolument défaut, aujourd’hui il y a pléthore.
Le Ministre fait connaître que les navires réquisitionnés par l’État ne sont responsables ni du manquant au départ ou à l’arrivée du bateau, ni des avaries survenues en route.
Dans ces conditions, la cargaison voyage à ses risques et périls.

À la Douane

On dit qu’à la Douane, les Français commerçants en tissus, bicyclettes, etc., ont toutes sortes de difficultés pour dédouaner leurs marchandises. Les étrangers au contraire font, paraît-il, ces opérations avec la plus grande facilité !!

Opinion de chacun

On reste rêveur quand tonne le canon du Port, pour nous annoncer qu’il est 8 heures, alors que l’horloge du grand Marché retarde le plus souvent de 10 à 15 minutes.
On se demande en présence de cette différence d’heure à quoi on doit s’en tenir. Les bons possesseurs des casseroles ?
On suppose que le mieux, c’est de régler sa montre chaque matin d’après la différence d’heure qu’il y a entre l’horloge de la ville et le coup de canon du Port.
Pour plus amples renseignements, s’adresser au service du Port.
G. N.
Le Tamatave


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November 17, 2018

Il y a 100 ans : Taxation du sel


Décision municipale n° 30 et provinciale n° 103 portant taxation du sel.
L’Administrateur des Colonies, Chef de la Province et Maire de Tamatave,
Vu l’Arrêté du 23 octobre 1908 portant organisation des communes à Madagascar ;
Vu l’Arrêté du 20 mars 1906 réorganisant la Province de Tamatave ;
Vu la Loi du 20 avril 1916 sur la taxation des denrées et substances ;
Vu le Décret du 5 janvier 1917 déterminant les conditions d’application de ladite Loi aux Colonies ;
Vu l’Arrêté du 23 juillet 1918 autorisant les Administrateurs-Maires et les Chefs de Province à fixer le prix maximum de vente au détail des denrées de première nécessité ;
Vu l’Arrêté du 23 juillet 1918 fixant la nomenclature des denrées dont les Administrateurs-Maires et les Chefs de Province sont autorisés à fixer le prix ;
Vu l’Arrêté du 21 août 1918 fixant le prix du sel en gros et demi-gros à Tamatave ;
Vu le télégramme de M. le Gouverneur Général n° 3466 fr. du 21 août 1918,
Décide :
Art. 1. – Le prix maximum de vente du sel au détail est fixé ainsi qu’il suit sur toute l’étendue des territoires de la Commune et de la Province de Tamatave :
a) Vingt-centimes le kilo sur le territoire de la Commune ;
b) Trente centimes le kilo sur tout le territoire de la Province.
Les prix ci-dessus représentent les prix de vente maxima aux consommateurs et les vendeurs ne peuvent et ne doivent exiger plus.
Art. 2. – Toute personne convaincue d’avoir vendu du sel à un prix supérieur à ceux fixés par la présente décision sera passible d’une amende de un à quinze francs et d’un emprisonnement de un à cinq jours ou de l’une de ces deux peines seulement, sans préjudice de l’application des peines prévues à l’art. 10 de la Loi du 20 avril 1916 en cas de bénéfices illicites.
Art. 3. – MM. le Commissaire Central de Police pour la Commune et les Chefs de Districts pour la Province sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente décision.
Tamatave, le 24 août 1918.

Réparation

Les Travaux Publics réparent en ce moment, au-delà du Wharf, le mur de soutènement destiné à protéger le boulevard Galliéni contre les avances de la mer. Lors du cyclone de février 1917, ce mur s’était effondré sur une cinquantaine de mètres et n’avait pas encore été réparé.
Le Tamatave


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November 12, 2018

Il y a 100 ans : Nos permissionnaires


Le Bankoku-Maru, après un long voyage et des péripéties de toutes sortes, est arrivé à Tamatave le 22 au soir. Il avait à son bord près de 400 permissionnaires et des Malgaches. Quelques-uns seulement ont débarqué à Tamatave, les autres continuent leur voyage sur la Réunion. Parmi les débarqués à Tamatave, nous avons reconnu M. Jean Brandi, M. Ginestet qui a passé 3 ans sur le front, et qui paraissait très fatigué, M. Pignéguy, un jeune engagé volontaire qui vient en congé de convalescence.
Nous leur souhaitons à tous un heureux séjour à Tamatave.

Société sportive franco-malgache

Par une négligence sans excuse mais qui a pour prétexte le défaut de place, le compte rendu de la réunion donnée par la Société sportive franco-malgache, qui devait paraître dans notre précédent numéro, est resté sur le marbre. Il est trop tard pour le donner in-extenso.
Il nous suffira de rappeler que le succès de cette réunion a été complet.
Les exercices sportifs eurent lieu au vélodrome, et furent très captivants. On ne saurait trop encourager la Société sportive franco-malgache, dont les jeux et exercices en plein air fortifient la jeunesse de Tamatave, et forment ainsi de bons soldats pour la défense de la Patrie.
Toutes nos félicitations aux dévoués et sympathiques organisateurs, M. l’Administrateur Lutton (président) et M. Paillot (vice-président) qui se sont dépensés sans compter pour mener à bien cette réunion.
Une mention spéciale est également due à M. Vigouroux qui par son activité a contribué à la réussite de cette fête.

Monument Galliéni

Dans le jardin du boulevard Poincaré, on construit en ce moment le soubassement destiné à recevoir le monument Galliéni.

La crise du graphite

Des intéressés dans des procès de graphite nous demandent si nous pensons que les tribunaux retiendront le cas de force majeure dans les procès en cours.
D’après une personne des plus compétentes en la matière, le cas de force majeure ne peut, et ne doit pas être retenu.
Le Tamatave


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November 9, 2018

Il y a 100 ans : Le cheptel de Madagascar et de l’Afrique


De Colonie et Marine :
Malgré les interventions multiples de MM. les députés Boussenot et Gasparin, il ne semble pas que l’approvisionnement de la France en viandes de Madagascar et de l’Ouest africain ait reçu un développement sérieux, tout au moins en ce qui concerne la Grande Île africaine. Et cependant, nous possédons dans ces colonies des richesses immenses en gros bétail bien supérieures aux statistiques officielles constatées. La revue Le Froid le constate à nouveau avec des précisions intéressantes.
Au nombre de nos colonies, il en est deux dont la richesse exceptionnelle en gros bétail aurait dû depuis longtemps attirer et fixer l’attention de nos administrations d’État et de nos administrations coloniales : Madagascar et l’Ouest africain. Si leur exploitation méthodique et raisonnée avait été entreprise il y a seulement quelques années, elle eût permis depuis la guerre d’éviter la grande exportation de l’or français vers l’Amérique du Sud pour l’achat de viandes congelées et de conserves.
Le recensement officiel de l’effectif bovin payant l’impôt, en 1914, accuse, pour Madagascar, un chiffre global de 6 800 000 têtes.
Les estimations des hommes les plus qualifiés pour connaître l’exacte vérité affirment que ce chiffre n’est pas inférieur à 8 millions de têtes.
Pour l’Ouest africain, les statistiques, qui étaient très comparables à celles de Madagascar en 1910, doivent aujourd’hui encore donner des chiffres très voisins puisqu’il n’y a pas eu de grandes épidémies depuis 1908.
Or, si l’on veut bien tenir compte de ce fait que la population de Madagascar (3 millions d’habitants) n’a que des besoins restreints en viande abattue (300 000 têtes environ), si l’on bien tenir compte, d’autre part, qu’un troupeau méthodiquement exploité doit pouvoir se renouveler sans difficultés, même dans les conditions les plus primitives, en cinq ou six ans, il en résulte que Madagascar devrait pouvoir fournir au moins un million de têtes de gros bétail chaque année. Mais l’élevage indigène n’a pas été l’objet d’une attention administrative aussi grande que le méritait pareille richesse, les initiatives commerciales ou industrielles n’ont été ni sollicitées, ni encouragées, ni favorisées et, dès lors, cet élevage est resté en état de stagnation.
Le Tamatave


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November 6, 2018

Il y a 100 ans : Circulaire au sujet des besoins irréductibles en denrées essentielles autres que métaux (2)


(Suite et fin.)
Vous voudrez bien les établir avec toute la précision possible et indiquer notamment avec soin les divers pays de provenance et les quantités à acheter chez chacun d’eux, en ce qui concerne les denrées à faire venir de l’extérieur.
Il y aura lieu également d’ajouter les articles ne figurant dans aucune des catégories indiquées sur les imprimés et que le commerce de votre province désirerait commander à l’étranger.
De même que pour les demandes de métaux, les intéressés ne seront pas tenus de faire connaître les noms de leurs fournisseurs qu’ils peuvent avoir intérêt à ne pas divulguer.
À ce point de vue, la même procédure que celle indiquée dans ma précédente circulaire pour l’instruction de ces dernières demandes, pourrait être adoptée en l’espèce, et la chambre consultative qui représente les intérêts commerciaux de votre circonscription pourrait se charger de centraliser les besoins des intéressés et de les résumer dans un état unique, établi suivant les formes des imprimés précités, qui me serait adressé par votre intermédiaire aux dates fixées.
*
* *
On ne saurait conclure des renseignements demandés par le Département à la certitude absolue que les denrées demandées pourront toutes être achetées et dirigées sur Madagascar. Cependant il est de la plus haute importance de les fournir aux dates fixées et avec la plus grande exactitude possible, sous peine de voir de nouveaux empêchements s’ajouter aux difficultés actuelles d’approvisionnement.
Je vous prie d’aviser les intéressés des dispositions qui précèdent et d’en assurer strictement l’exécution.
M. Merlin

Mort au champ d’honneur

Mondain (René), aspirant, n° mle 1253, 6e compagnie du 11e régiment d’infanterie. – Cité à l’ordre du corps d’armée avec la mention suivante :
« Jeune aspirant, au feu pour la première fois aux combats du 27 mai 1918 ; a été magnifique d’entrain et d’énergie au cours de l’attaque ennemie, encourageant ses hommes par ses conseils et son exemple. Mortellement blessé au cours de l’action. »
M. Mondain (René) était le fils de M. G. Mondain, président de la Mission protestante française de Madagascar.
Journal officiel de Madagascar et dépendances


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November 5, 2018

Il y a 100 ans : Circulaire au sujet de l’instruction des demandes d’achats de métaux (3)


(Suite et fin.)
Ces imprimés contiendront la récapitulation en tonnage des quantités demandées pour chaque catégorie de métal figurant à l’état, avec indication du lieu de provenance.
Je vous prie d’aviser les intéressés des dispositions qui précèdent et de faire le nécessaire pour vous y conformer.
Vous voudrez bien m’accuser réception de la présente circulaire.
M. Merlin

Circulaire au sujet des besoins irréductibles en denrées essentielles autres que métaux (1)

Tananarive, le 26 juillet 1918.
Le Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, commandeur de la Légion d’honneur, à Messieurs les chefs de province et de district autonome.
J’ai l’honneur de vous faire connaître que vous recevrez prochainement des imprimés à m’adresser périodiquement sous le présent timbre et où devront figurer les besoins de votre province en denrées essentielles. Ces états devront comporter l’indication de tous les produits autres que les métaux, qui font l’objet de demandes semestrielles nécessaires tant aux besoins de la consommation de votre circonscription qu’au ravitaillement de celles qui en sont tributaires. Ils comportent également la mention des quantités dont la fourniture à l’administration a fait l’objet de marchés.
D’après les instructions du Département, les indications concernant le tonnage des produits indispensables à Madagascar doivent lui parvenir trois mois à l’avance, en vue de la détermination du fret à réserver à la Colonie et aussi pour lui permettre d’obtenir des pays alliés, pour les produits à prendre à l’étranger, les autorisations de sortie sans lesquelles les commandes du commerce ne pourraient recevoir de suite.
Je vous prie en conséquence de m’adresser régulièrement à l’avenir ces états au début de chacun des trimestres pour le trimestre suivant, c’est-à-dire en janvier, avril, juillet et octobre pour les besoins des 2e, 3e et 4e trimestres de l’année en cours et 1er trimestre de l’année suivante.
(À suivre.)
M. Merlin.
Journal officiel de Madagascar et dépendances


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November 3, 2018

Il y a 100 ans : Circulaire au sujet de l’instruction des demandes d’achats de métaux (2)


(Suite.)
Je vous signale enfin les prescriptions de l’avis inséré au Journal Officiel du 27 juillet 1918, aux termes desquels les demandes concernant un semestre doivent vous être adressées dans les deux premiers mois du semestre qui précède, c’est-à-dire en janvier et février pour le 2e semestre de l’année, et en juillet et août pour le 1er semestre de l’année suivante.
Vous devrez les centraliser pour me les adresser simultanément.
*
* *
Je vous prie d’appeler l’attention des intéressés sur la nécessité qui s’impose à eux de se conformer à la procédure ci-dessus indiquée, toute demande qui ne serait pas visée et accompagnée des avis réglementaires étant destinée à ne recevoir aucune suite en France.
Les commandes qui vous seront adressées ne devront pas forcément porter l’indication du fournisseur, que le négociant peut avoir intérêt à ne pas divulguer. De même, je crois utile d’ajouter que si la chambre consultative de votre province croyait pouvoir se charger, avec l’agrément de tous les intéressés, de réunir les demandes des commerçants de son ressort et d’établir l’état unique préindiqué dans les formes prescrites pour chaque commande par l’avis du 27 juillet 1918 précité, je n’y verrais que des avantages. Dans ce cas, au retour de l’état approuvé par moi, vous auriez à en donner communication à la chambre consultative ; ce serait à cette assemblée qu’il appartiendrait de faire subir à chaque commande individuelle les réductions résultant de celles apportées à l’état général. Il ne vous resterait plus alors qu’à viser les commandes, après vous être assuré que leur montant total n’excède pas pour chaque métal le contingent accordé et à me les adresser.
*
* *
En même temps que vous m’adresserez ces demandes et afin de pouvoir tenir le contrôle des besoins en métaux de la Colonie et, le cas échéant, donner au Département, ou au commerce, les précisions nécessaires, je vous adresse d’autre part des imprimés que vous aurez à remplir chaque semestre, suivant les besoins formulés par les négociants de votre circonscription.
 (À suivre.)
M. Merlin.
Journal officiel de Madagascar et dépendances


Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 75 titres parus à ce jour.

November 2, 2018

Il y a 100 ans : Circulaire au sujet de l’instruction des demandes d’achats de métaux (1)


Tananarive, le 23 juillet 1918.
Le Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, commandeur de la Légion d’honneur, à Messieurs les chefs de province et de district autonome.
J’ai l’honneur d’appeler votre attention sur l’arrêté en date du 23 juillet 1918, nommant une commission chargée de l’examen des demandes d’achats de métaux de toute nature à effectuer en France ou à l’étranger.
Cette commission a pour but de centraliser et de coordonner les demandes de l’espèce faites par les commerçants, industriels et exploitants agricoles de la Colonie, et de leur donner un ordre de priorité selon leur importance et leur nécessité pour les soins de la défense nationale ou le ravitaillement civil.
Elle propose également les réductions à assurer dans les proportions prescrites par le département.
Ses propositions me sont ensuite soumises pour décision, puis adressées au ministre des colonies pour être remises à la commission interministérielle des métaux (C. I. M.) qui décide en dernier ressort.
En conséquence, contrairement aux instructions qui vous ont été données sous n° 2879-FR, du 29 août 1917, vous voudrez bien, à l’avenir, m’adresser purement et simplement un état des demandes de l’espèce qui vous seront remises par les intéressés, sans les viser, mais en ayant soin d’accompagner chacune d’elles d’une note mentionnant votre avis personnel, et, là où il en existe une, de celui de la chambre consultative, sur l’utilité et la destination des métaux demandés. Il est de la plus haute importance, dans l’intérêt des commerçants, que les commandes soient suivies de toutes les précisions et justifications établissant leur indispensabilité.
Après examen, je vous enverrai le programme arrêté par mes soins pour chaque commerçant de votre circonscription, et vous ne viserez les commandés que ceux-ci désireront adresser à leurs fournisseurs, que dans la limite des fixations arrêtées à Tananarive.
(À suivre.)
M. Merlin.
Journal officiel de Madagascar et dépendances


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November 1, 2018

Il y a 100 ans : Cargaison du «Bankoku-Maru»


Le Syndicat des Chargeurs de Madagascar, dans sa séance du 19 juillet dernier, a décidé à l’unanimité :
1° D’attirer l’attention du Gouvernement Général sur l’intérêt qu’il y a à obtenir la réalisation à Madagascar même de ses marchandises avariées.
2° D’envoyer au Comité des Assureurs, à Paris, le câblogramme ci-après :
« Vous signalons intérêt tant pour chargeurs que pour assureurs que marchandises avariées par incendie Bankoku-Maru soient réalisées Madagascar où sont majorité destinataires plutôt que Zanzibar. Acheteurs plus nombreux ici marchandises atteindraient prix plus élevés compensant frais complémentaires. Chargement comprend surtout articles spéciaux susceptibles obtenir maximum seulement Madagascar. Réalisation Madagascar rendrait service important point de vue national. »
3° De prier l’Union Coloniale d’appuyer les desiderata des chargeurs par la dépêche suivante :
« Câblons comité assureur Paris intérêt majeur pour Madagascar réaliser marchandises avariées Bankoku-Maru ici au lieu Zanzibar. Prions prendre connaissance télégramme et appuyer notre demande. Si nécessaire avisez autres assureurs France Angleterre. »
Ces deux télégrammes ont été expédiés le 20 juillet, après accord avec la Chambre consultative et sous les auspices des deux groupements.

La tournée du Gouverneur général dans le sud

Monsieur le Gouverneur Schrameck a quitté Tananarive jeudi matin en automobile pour une excursion sur Mananjary et Fianarantsoa. Il était accompagné de M. Fauchère, Inspecteur général des Services agricole et forestier de Madagascar, et de M. Rogliano, Chef de son secrétariat particulier.
Il sera de retour à Tananarive dans les premiers jours de septembre et, vers le 10 ou 12 de ce même mois, il descendra à Tamatave pour inaugurer le monument Galliéni.

Services agricole et forestier

Par décret du 19 mai 1918, une inspection générale des Services agricole et forestier est créée à Madagascar et dépendances.

La classe 1920

Dans toute la colonie, il sera procédé sans délai au recensement des jeunes gens français qui sont nés pendant l’année 1900, et de ceux qui auraient été omis sur les tableaux précédents.
Le Tamatave


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