November 30, 2009

Bibliographie Internet : cinquième supplément

C'est probablement la dernière fois cette année que je publie un supplément à la bibliographie que vous trouverez sur le site de la Bibliothèque malgache (n° 54 de la Bibliothèque malgache électronique). Une édition revue et complétée sera disponible en janvier. Avec, je l'espère, d'autres nouveautés. J'ai eu très peu de temps disponible ces derniers mois mais je vois arriver deux semaines plus favorables à la poursuite des travaux de la Bibliothèque malgache.

I. Auteurs

Ardant du Picq, Lieutenant. Une peuplade malgache. Les Tanala de l’Ikongo. Paris, Le Tour du Monde, 1905
http://www.gutenberg.org/files/30520/30520-h/30520-h.htm

Capitaine, H. Episode d’un voyage dans l’intérieur de l’Ile de Madagascar accompli dans les années 1862 et 1863. Havre, Imprimerie Lepelletier, 1879, 25 pages
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5742239z

Cultru, P. Leçon d’ouverture du cours d’histoire coloniale fondé par les gouverneurs généraux de l’Indo-Chine et de Madagascar. Besançon, Typographie et lithographie Jacquin, 1906, 37 pages
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5742542g
Université de Paris. Faculté des Lettres. 23 janvier 1906

Hart, Robert-Edward. Mer indienne. Poèmes. Port-Louis (Maurice), The General Printing & Stationery Cy. Ltd., 1925, 73 pages
http://bibliotheque.mu.auf.org/livres_upload/merindienne.pdf
[Contient :] La journée mauricienne. Le sillage d’argent. Le poème de Madagascar. Estuaire d’Afrique

Lebon, André. La pacification de Madagascar 1896-1898. Paris, Plon, 1928, 322 pages
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57294754
Avec des lettres inédites adressées par Hipp. Laroche, Paul Bourde et Galliéni au Ministre des Colonies

Poisson, H. et Barbier, C. Le cinquantenaire de l’Académie malgache. Tananarive, Imprimerie Officielle, 1952, 330 pages
http://bibliotheque.mu.auf.org/livres_upload/cinquentenairedelacademiemalgache.pdf

Siegrist, A. Mademoiselle Juliette, princesse malgache. Tananarive, Pilot de la Beaujardière, 1937, 201 pages
http://bibliotheque.mu.auf.org/livres_upload/mademoisellejuliette.pdf

II. Anonymes, collectifs, périodiques

Colonie de Madagascar et dépendances. Direction des Travaux Publics. Congrès de l’Afrique Orientale. 1911. Transports terrestres. 872 pages
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5737277x
[Dossier dactylographié et manuscrit]

Le Colon. [Tamatave], 1922-1927, 142 numéros disponibles
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32744273d/date.r=.langFR#
Supplément paraissant les mardis et jeudis [puis les mercredis]

Ministère des Affaires étrangères. Documents diplomatiques. Affaires de Madagascar. 1882-1883. Paris, Imprimerie Nationale, 1884, 118 pages
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56137232

Ministère des Affaires étrangères. Documents diplomatiques. Affaires de Madagascar. 1881-1883. Paris, Imprimerie Nationale, 1883, 96 pages
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56191530

Ministère des colonies. Service administratif colonial. Service technique. Adjudication du 31 janvier 1935. Cahier des charges, relatif à l’adjudication d’une fourniture de fil de cuivre destiné au service des P.T.T. de Madagascar. Budget spécial sur fonds d'emprunt. Paris, L. Fournier, 1935, 16 pages
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5623234d

III. Erratum

Fontoynont [et non Fontenoy], Dr et Nicol. Les traitants français de la côte est de Madagascar de Ranavalona I à Radama II. Tananarive, Imprimerie moderne de l’Emirne, 1940, 73 pages
http://www.fonds-grandidier.mg/scan/fl5112/
Mémoires de l’Académie malgache. Fascicule XXXIII

November 28, 2009

Deux albums sur Madagascar


C'est la saison des beaux livres. De la Réunion, Jean-Luc Allègre envoie ses Panoramas des îles de l'océan Indien où il n'est donc pas question que de Madagascar. Mais de Madagascar aussi, comme en témoigne l'indémodable allée des baobabs de Morondava.


L'ouvrage de Christine Baillet, Madagascar, est en réalité plus ancien - il a été publié en 2006. Mais il est remis en vente dans un coffret contenant quatre volumes: Les plus beaux safaris photos du monde. L'Afrique du Sud, les Galapagos et l'Inde sont les autres destinations.


Invitation à découvrir les espaces sauvages d'une île fascinante, véritable laboratoire de la nature: Mantadia-Andasibe, Ranomafana, Isalo, Berenty, Bemaraha, Ankarafantsika, Lokobe, Ankarana, la Montagne d'Ambre et Masoala sont autant de refuges pour une faune et une flore à l'endémisme record. Principalement illustré avec les photos de Catherine Jouan et Jeanne Rius, Cyril Ruoso et Christian Vaisse.


November 27, 2009

Madajazzcar en vidéo

Vous avez manqué Madajazzcar? C'est un demi-mal puisque YouTube vous en fournit quelques moments forts, comme celui-ci, avec Rajery.
Il y en a d'autres, et ce n'est peut-être pas fini. Allez voir la chaîne FestivalMadajazzcar, et suivez les mises à jour.

November 26, 2009

Les Editions Jeunes Malgaches à Montreuil

Montreuil, pour tous ceux qui s'intéressent à la littérature jeunesse, est un rendez-vous annuel dont on ne peut se passer. Le 25e Salon du livre et de la presse jeunesse s'est ouvert hier et se tient jusqu'au 30.
Les Editions Jeunes Malgaches sont présentes. Et exposent notamment le très bel abécédaire publié il y a quelque temps déjà...


November 21, 2009

En librairie : le développement durable et une vie abrégée

Deux nouveaux ouvrages en rapport avec Madagascar sont disponibles depuis peu. (En réalité, il y en a un troisième mais, comme je viens de le recevoir, je vais le lire avant de vous le présenter.)


Géraldine Froger, Vincent Geronimi, Philippe Meral et Patrick Schembri ont écrit Diversité des politiques de développement durable. Temporalités et durabilités en conflit à Madagascar, au Mali et au Mexique.
Pourquoi les pays en développement n'adoptent-ils pas le même type de politiques et de projets de développement durable? Quelles sont les contradictions entre l'horizon temporel des bailleurs et des acteurs nationaux ou locaux? Quelles sont les modalités d'appropriation locale des projets et politiques de développement durable? Quelle est l'efficacité des processus participatifs?
Pour répondre à ces questions, cet ouvrage allie études régionales, nationales et globales pour analyser, dans une perspective critique, différentes expériences en matière de politiques de "développement durable". Pour ce faire, il met l'accent sur les politiques, programmes, projets de conservation et de lutte contre la déforestation dans trois pays: Madagascar, Mali et Mexique.
Les coordinateurs scientifiques de cet ouvrage sont membres du comité de direction et/ou du conseil d'administration du GEMDEV (Groupement d'intérêt scientifique pour l'étude de la mondialisation et du développement).


Dominique Torrès, grand reporter à France Télévisions et réalisatrice de documentaires, a créé en 1994 le Comité contre l’esclavage moderne et a consacré quatre films à ce sujet. Jean-Marie Pontaut, rédacteur en chef à L’Express, spécialiste de l’investigation policière et judicaire, est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages. Ensemble, ils se sont penchés sur le cas de Lila. Etre esclave en France et en mourir.
Lila arrive en France à 14 ans pour servir de bonne à tout faire. Elle est corvéable à merci, ni payée ni scolarisée. Quatre ans plus tard, cette jeune fille joyeuse et douce est renvoyée in extremis à Madagascar, son pays natal, pour y mourir quelques jours après. Sa famille constate son extrême maigreur et de nombreuses traces de coups sur son corps.
Cette mort suspecte provoque l’ouverture d’une enquête en France et, en 2005, ses «employeurs» sont mis en examen pour, notamment, «viol et non-assistance à personne en danger».
Depuis, la justice s’est enlisée dans ses lourdeurs et ses lenteurs et a finalement décidé de classer l’affaire. Pis: elle a refusé d’entendre les témoignages essentiels recueillis par les auteurs de ce livre, à Tananarive et dans la banlieue parisienne.
Ce récit s’attache à faire revivre la petite bonne malgache, sa jeunesse, ses rêves, son long calvaire et sa mort tragique.
Le destin de Lila illustre le drame de l’esclavage moderne en France et l’indifférence devant des victimes trop souvent ignorées de tous.
Un témoignage poignant de vérité.

J'ajoute à ce texte de l'éditeur une information donnée hier par l'AFP, au sujet d'un rapport du Comité contre l'esclavage moderne (CCEM). Les personnes exploitées en France sont à 96% des femmes dont le plus grand nombre sont réduites en esclavage dans le domaine de la domesticité. En moyenne, elles sont recrutées à l'âge de 14 ans (mais dès 9 ans parfois) et sont exploitées pendant six ans, pour moitié par des membres de leur famille. Leur pays d'origine est, pour 3% d'entre elles, Madagascar.
Je rappelle que ceci concerne la France et non le Liban...

November 19, 2009

Kouam Tawa, fou de Rabearivelo


Il faut entendre Kouam Tawa parler de Rabearivelo. On croirait presque qu'il est tombé dedans quand il était petit. On pourra l'écouter, sur ce sujet qui le passionne, samedi à 10h30 au CCAC.
Cette discussion sur Rabearivelo animée par le dramaturge Kouam Tawa sera un lieu de découverte et de partage de textes, que l'on rendra vivants par le fait de les lire et de les apprécier ensemble, un champ d'expérimentation et d'échange où il sera proposé aux participants de libérer leur imagination et leur sensibilité.
En s’inspirant du thème choisi, Kouam Tawa lit, raconte des histoires, lance la conversation avec les spectateurs et interroge l’assistance. En revenant vers l’oralité, la littérature se met à parler, elle devient vivante et de permet de susciter une discussion où l'on donne du temps à la parole et de l'espace aux idées.
Kouam Tawa est un jeune auteur camerounais né en 1974. Il a grandi à Bafoussam. Il est poète, auteur dramatique, metteur en scène et animateur d'ateliers d'écriture. Il fait partie de la nouvelle génération d’auteurs de théâtre africains qui s’approprient leur identité à travers une langue et une dramaturgie très personnelle. Kouam Tawa participe de cette nouvelle génération d'écrivains africains qui "se pensent au monde" et nous "donnent rendez-vous ailleurs". Il partage son temps entre son pays, le Cameroun, et ses nombreuses invitations à l’étranger où il écrit en résidence, donne des conférences ou anime des ateliers d’écriture pour jeunes et adultes.
Dans sa ville de Bafoussam au Cameroun, il a aussi coutume d’organiser des "causeries" comme celle à laquelle il nous convie samedi.
Jean-Joseph Rabearivelo est un écrivain malgache considéré comme le maître de la littérature francophone de Madagascar. Issu d’une famille noble de l’Imerina, aux environs d’Antananarivo, il subit l’humiliation de la colonisation française tout en accédant à la maîtrise de la langue et aux trésors des littératures mondiales. Nourri de nombreuses lectures, il élabore une œuvre poétique mais aussi romanesque et critique fondée sur le croisement des langues, des cultures et des mémoires. Son suicide, ses dernières pensées pour Baudelaire, sa célébration de la culture ancestrale, fascinèrent ses contemporains puis Senghor et tous les écrivains aux carrefours des langues et des cultures.

Pour en savoir plus sur Rabearivelo, je vous renvoie à la page que lui consacre le site Ile en Ile, et où j'ai emprunté la photo ci-dessus. Cette page rassemble un texte de Claire Riffard, une bibliographie et une liste de liens - qui conduisent notamment aux livres électroniques gratuits que la Bibliothèque malgache a réédités:
  • n° 37. Presque-songes, suivi de Traduit de la nuit
  • n° 49. Quelques poètes. I. Enfants d'Orphée
  • n° 50. Imaitsoanala, fille d'oiseau
  • n° 51. Volumes
Et donc, oui, j'ai retrouvé ma ligne téléphonique.

November 18, 2009

Voilà pourquoi votre fille est muette

Il n'y en a, ces jours-ci, en matière de nouvelles technologies à Madagascar, que pour le progrès. Orange rugit comme un Lion (du nom donné au nouveau câble qui va, on vous le dit, révolutionner l'interconnexion de la Grande Ile au Moooonde!) Telma, l'opérateur unique du pays en téléphonie fixe, passe au 3G+, et même 3G++ (si cela existe - ah! non?), à en croire les performances annoncées.
Pendant ce temps, mon ADSL rikiki a toujours besoin d'une ligne fixe qui fonctionne pour que le monde vienne à moi - ou que j'aille vers le monde, c'est selon. Or, depuis quelques jours, ma ligne est morte...
Je téléphone (d'un autre réseau, portable), au numéro d'assistance client. On m'injecte dans l'oreille une musique en boucle sans aucune information. Combien de temps dure la boucle? Je n'en sais rien, cela pourrait se poursuivre à l'infini, et j'y laisserais tout mon crédit.
J'envoie un message via un formulaire, un autre par mail (j'ai une connexion de secours, une 3G+, précisément, mais pas celle de Telma).
Rien.
Et toujours pas de tonalité. Donc, toujours pas d'ADSL.
Aujourd'hui, je vais aller taper du poing sur un bureau (c'est une image, car en fait ce n'est pas trop mon genre) dans un bureau de Telma.
On verra.
En attendant, je ne peux pas vraiment travailler normalement...

November 13, 2009

Dox : un livre et un forum littéraire


Un forum littéraire est organisé ce samedi 14 novembre à 10h30 au CCAC d'Antananarivo, à l'occasion de la publication de Dox. Ecrivain et musicien à Madagascar.
Jean-Verdi Salomon Razakandraina (1913-1978) dit Dox est un poète célèbre à Madagascar mais dont l’œuvre très variée en français et en malgache ne circule que grâce aux manuels scolaires et à la chanson. Grand admirateur de la culture française, Dox a toute sa vie écrit des poèmes, des pièces de théâtre et des chansons dont les textes restent aujourd’hui dispersés. Traducteur de Corneille et de Racine en malgache, il a fait connaître ces auteurs à la lumière des questions nationales et de ses interrogations personnelles.
Dominique Ranaivoson, coordinatrice de cet important ouvrage collectif sur Dox, est entourée de collaborateurs ayant chacun un angle de vue différent et sa vision de Dox.
Pour la première fois, des témoins et des critiques littéraires se penchent ensemble sur cette œuvre fascinante, sur le personnage quasi mythique qu’est devenu Dox afin d’aider les publics français et malgache à mieux comprendre le rôle de cet infatigable passeur de langues et de cultures. De nombreux extraits de ses œuvres épuisées ou inédites sont présentés et traduits au fil de cette exploration au cœur de l’œuvre poétique, musicale, dramaturgique et politique de Dox.
Le livre comprend sept chapitres qui abordent la biographie de Dox, sa place dans la vie littéraire de son temps, son œuvre poétique, son rapport à la musique, son lien au théâtre et à la politique. Pour chacune de ces facettes, le livre comprend une analyse et un témoignage. Les fils de Dox, Elie et Dédé, sont bien sûr les premiers témoins puis les analystes de la musique et du théâtre, sa petite-fille Hanitr’Ony, elle-même poète, l’est de la poésie avec François-Xavier Razafimahatratra. La place dans la vie politique et particulièrement lors des événements de 1972 est analysée par Nalisoa Ravalitera, témoin et proche de Dox à cette période. Enfin, les témoins interrogés sont son ami et poète Paul Abraham et le metteur en scène Haja Ravaloson qui a monté une pièce de Dox.
Ce livre est donc destiné à tous ceux qui aiment déjà Dox et veulent le connaître mieux et mettre des mots sur des impressions, à ceux pour qui le nom seul vole dans l’imagination et enfin au public français qui ne connaît pas du tout celui qui a traduit de nombreux auteurs français dont Racine et Corneille. Il peut être un outil entre les mains des enseignants et une référence pour tous ceux qui désirent acquérir une vue d’ensemble sur la culture malgache.

November 10, 2009

Une bibliothèque électronique mauricienne


Comme beaucoup d'autres collections dans le monde, celles de l'Université de Maurice sont en danger. Le climat ajoute à l'usure naturelle de documents dont la durée de vie raccourcit. Avec l'aide de l'Agence Universitaire de la Francophonie, la numérisation de la collection "Mauritania" a donc été entreprise.
J'en parle ici parce que cette île voisine possède évidemment des documents qui intéressent Madagascar. Une première approche des collections disponibles sous forme numérisée m'a permis d'en trouver trois. Il y en en a peut-être d'autres. Il y en aura certainement encore.
Ces nouvelles références seront évidemment intégrées à la prochaine mise à jour de la bibliographie électronique malgache, mais voici déjà les liens.
Pour la visite complète, c'est ici.

November 7, 2009

En librairie : Rencontres malgaches, par Jean-Pierre Vallée

Jean-Pierre Vallée, coordonnateur des établissements scolaires français pour l’Ambassade de France, a vécu à Alger, Rabat et Wallis et Futuna: de tous ses voyages, celui à Madagascar (qui a duré quatre ans) a été le plus bouleversant.
Voici ce que nous dit l'éditeur de Rencontres malgaches à propos d'un auteur que nous sommes probablement nombreux à avoir croisé à Madagascar.
Patrick Cauvin, l'auteur de Villa Vanille, a donné à ce livre une préface dont j'extrais quelques lignes:
Ce livre rassemble et expose quelques années de la vie d’un homme plongé dans une civilisation, un monde qui n’est pas le sien: sans a priori, sans céder aux sirènes d’un folklore si spectaculaire en ces latitudes, il raconte et nous révèle sa vérité sur ces villes, ces plaines, ces déserts. Le livre refermé, il reste des images, elles auront servi à nous rapprocher de la réalité de ce pays de cyclones, de misère et d’espoir. Chacun gardera en mémoire une séquence du film déroulé…
Vous avez envie d'une présentation de l'ouvrage? Il suffit de demander.
Immersion en pays malgache: dépaysement garanti.
Touristes, s’abstenir: parcourir la Grande Île en un temps record s’avèrerait inutile pour comprendre l’intelligence, le courage et la douceur d’un peuple régulièrement dévasté par les cyclones et durement éprouvé par les aléas de l’économie mondiale.
Parcourant l’île de bout en bout, l’auteur nous invite à bannir clichés et préjugés à la découverte d’une culture emplie de délicatesse. Au-delà de son propre séjour à Madagascar, il livre ses réflexions sur le voyage, dénonçant le tourisme intrusif et irrespectueux des coutumes locales et appelle à davantage de respect et d’humilité. Il se veut voyageur immobile, ailleurs pour un temps indéterminé, mais bel et bien décidé à apprendre de l’autre.
Et, puisque vous avez lu cette note jusqu'au bout, j'ajoute, en prime, une illustration extraite du livre.


Étant d'humeur généreuse ce matin, voici encore un lien pour charger la préface, l'introduction et quelques illustrations.