April 25, 2016

Il y a 100 ans : On plantera des niaoulis à Madagascar

Dernièrement, nous avons parlé des vertus antiseptiques et antimicrobiennes de la variété d’eucalyptus niaouli, spéciale à la Nouvelle-Calédonie.
Son action bienfaisante est d’autant plus indéniable qu’aux Nouvelles-Hébrides, les îles de Mallicollo et de Spiritu-Santo sont des centres fiévreux permanents ; à telle enseigne qu’une compagnie d’occupation envoyée par le gouvernement français dans la première de ces îles dut abandonner son poste au bout d’un mois, avec son effectif presque entièrement décimé par les miasmes paludéens. Or, bien que dépendances géographies et voisines de la Nouvelle-Calédonie, les Nouvelles-Hébrides n’ont pas le niaouli.
Mieux encore : la Nouvelle-Calédonie a des marais et des moustiques ; jamais, grâce à ses forêts de niaoulis, elle n’a connu les fièvres paludéennes, même parmi les agglomérations d’ouvriers travaillant aux travaux miniers ou à la construction des voies ferrées ; les malades des Nouvelles-Hébrides n’ignorent pas cette immunité, puisqu’ils viennent y refaire leur sang anémié.
On pourrait en dire autant des îles Loyalty : Maré et Lifou, au sud, ont le niaouli qui les exempte de la fièvre : Ouvéa, au nord, n’a pas le niaouli, mais en revanche, elle connaît le paludisme.
Il est donc fortement question de reboiser une partie des terrains dénudés de Madagascar, notamment les Hauts Plateaux, privés de l’humidité que l’arbre seul peut leur donner, en arrêtant le lavage du sol et en se dépouillant de ses feuilles pour former l’humus.
Mais nos confrères de la Grande Île mènent une campagne pour qu’on choisisse un peu plus rationnellement qu’on ne l’a fait jusqu’ici, les essences d’arbres destinés à reconstituer la forêt malgache. Oui, le reboisement s’impose, surtout dans les régions arides, desséchées par un soleil ardent qui stérilise chaque jour un peu plus un sol dur et calciné.
Et puisque le niaouli a fait ses preuves en tant qu’antifiévreux, notre confrère le Tamatave demande qu’on voie se multiplier au plus tôt les bosquets, les bordures et les digues de niaoulis, dont les feuilles, tombant à terre et se décomposant au contact de l’humus, dégageront leur huile essentielle, qu’entraîneront les pluies jusqu’aux bas-fonds marécageux où elle viendra tuer les miasmes paludéens.

Le Courrier colonial

Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 48 titres parus à ce jour.

April 22, 2016

Il y a 100 ans : La défense nationale a besoin de graphite

Télégramme officiel n° 204
Tananarive, le 29 janvier 1916.
Gouverneur Général à Présidents Chambres Consultatives.
Besoins graphite pour défense nationale devenant de plus en plus pressants vous fais connaître que ce produit à destination Métropole recevra désormais priorité absolue à l’embarquement sur tous autres chargements je vous serais obligé en aviser intéressés de votre région et en même temps faire appel leur activité pour développement intensif production graphite.
Garbit.
Nous recevons à ce sujet la lettre suivante :
L’administration nous la baille belle et elle ne pouvait agir plus ironiquement à notre égard, en faisant appel, d’un côté, à notre activité pour le développement intensif de la production du graphite, et de l’autre en nous retirant le moyen d’obtenir ce développement de production, c’est-à-dire la main d’œuvre.
Alors que dans certaines provinces, telle celle de Vatomandry, les instructions de M. le Gouverneur Général sur les Tavy sont strictement observées, dans d’autres au contraire, telle une partie de la province de Tamatave, ces instructions sont scandaleusement méconnues. Là, les travailleurs sont tous partis aux tavy, brûlant des montagnes entières de forêts et laissant les chantiers déserts.

Objet trouvé

Une broche trouvée sur la voie publique a été déposée aux épaves du Commissariat de Police.
Le Tamatave

Les Chinois continuent à envahir la Grande Île

Madagascar est condamnée à l’immigration chinoise.
En vain, le gouverneur général prend des arrêtés pour expulser ces indésirables ; il y en aura toujours. Le mois dernier encore, quatorze célestiaux sont débarqués à Tamatave, amenés par un bateau qui venait de Maurice.
Les colons pensent avec raison que, si l’on accepte les Chinois des îles voisines, ce n’est vraiment pas la peine de se débarrasser des autres ; ces derniers, au moins, sont connus et plus faciles à surveiller.

Un contingent à Diégo-Suarez

On doit répartir, dans les différents casernements de Diégo-Suarez, un contingent d’Annamites, engagés volontaires.
Ce contingent ne comprend pas moins de 5 000 hommes.

Le Courrier colonial

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April 20, 2016

Il y a 100 ans : Les Affaires (3)

(Suite et fin.)
De là les ordres d’arrestation immédiats et simultanés tant à Tananarive qu’à Fianarantsoa et dans divers autres centres et la divulgation qui s’en suivit de cette affaire qui ne fut d’ailleurs apprise du public, avec une immense stupéfaction, que plusieurs jours après les arrestations dont la plupart, opérées discrètement, passèrent inaperçues.
Conçue sans statuts, cette Société dénommée : Vy vato sakelika (association forte et dure comme pierre et fer) qui avait un foyer initial au chef-lieu même de la Colonie, recrutait plus particulièrement ses adeptes parmi les individualités propres, de par leur situation personnelle, à rendre des services effectifs. Elles étaient reçues selon des cérémonies rituelles rappelant quelque peu celle de l’ancien Fatidra local.
Destinée à préparer le cœur et l’esprit des indigènes dans une seule et même idée d’indépendance et de rétablissement d’un nouveau Gouvernement malgache, cette société secrète dont l’appellation se traduisait par les lettres symboliques : V. V. S. était divisée en sections composées de moins de 20 membres et dirigées par un chef ou plutôt trésorier, chargé pour les besoins financiers futurs de recueillir 1 % des revenus, des émoluments ou des salaires de chaque membre.
L’initiation ou consécration pouvait s’effectuer en vue du développement intensif de l’association, en présence seulement de quelques membres ou même d’un seul sans que la présence d’un dignitaire à cette cérémonie fût essentielle.
Des sept serments à caractère tendancieux que prononçait l’adepte et de la prière qui s’en suivait, il se dégage nettement que celui-ci s’engageait sans réserves à poursuivre le soulèvement contre l’oppresseur, en l’espèce la France.
Se reconnaissant à des signes distinctifs, pénétrés de leur mission, les premiers membres de la « V. V. S. » ne tardèrent pas à développer, soit dans des réunions, soit par des kabary appropriés, où renaissait l’amour de la patrie, l’extension de cette société et à lui créer des ramifications qui au cours de ces derniers mois s’étendirent dans presque tous les grands centres de la Colonie.
C’est au moment où la France traverse une période difficile que la Justice est appelée à examiner la participation à ces événements de chacun des 41 indigènes déférés devant la Juridiction de céans.

Le Tamatave

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April 19, 2016

Il y a 100 ans : Les Affaires (2)

(Suite.)
Mais avant de procéder aux interrogatoires, M. le Président donne lecture de l’exposé ci-après, écouté dans le plus grand silence.
Exposé
Pour permettre à l’auditoire de suivre les débats qui vont s’ouvrir, il va être fait un exposé retraçant brièvement la genèse de l’affaire dite « Provocation à la révolte », sur laquelle le Tribunal du 2e degré de la province est appelé à statuer.
En septembre et octobre de l’année 1915, le Gouvernement de la Colonie, ainsi que l’Administration Provinciale, étaient avisés de l’existence d’une Société secrète en formation par des indigènes qui avaient été sollicités d’en faire partie et qui avaient cru devoir loyalement prévenir le Gouvernement. Les noms des principaux militants étaient notoirement connus et les renseignements recueillis de divers côtés en se recoupant avaient mis nettement l’Administration supérieure sur la trace du projet de complot, qu’elle se proposait d’éventer au moment propice lorsque les fils et ramifications auraient été déterminés avec précision. Mais les précautions prises par les affiliés qui ne se réunissaient jamais au même endroit ne permirent pas, malgré toutes les dispositions prises, de recueillir des preuves suffisantes du but que les membres de cette Association poursuivaient. La surveillance étroite exercée autour d’elle n’en fut que plus active et rétrécissait déjà le cycle de ses recherches, lorsque subitement, vers fin décembre, un indigène d’une province de l’intérieur sollicité et pressé d’entrer dans cette Société secrète se décidait, spontanément par un loyalisme exemplaire, à signaler les menées subversives dont il était l’objet et à faire des révélations détaillées.
Dès lors, la trame tissée patiemment par certains indigènes, désireux de recouvrer, pour des raisons que les débats mettront probablement en relief, l’indépendance d’une Nation malgache formée de l’unité de toutes les races de la Grande Île, était percée à jour.
Les arrestations faites à Ambalavao fin décembre obligèrent l’Administration à précipiter les événements, car dès ce moment les affiliés voyant leur Société découverte pouvaient se concerter pour égarer les investigations de la justice et faire disparaître certains éléments de culpabilité.
 (À suivre.)

Le Tamatave

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April 13, 2016

Il y a 100 ans : Les Affaires (1)

C’est dans la grande salle du palais de l’ex-premier ministre à Tananarive que siège le Tribunal qui doit juger ces affaires.
41 prévenus, tous indigènes, sont au banc des accusés :
Rajaobelina, commerçant.
Ravolohina, publiciste rédacteur du Fitarikandro.
Raboanary, ex-employé au Comptoir National d’Escompte.
Randretsa, tailleur lettré.
Ranaivojaona, commerçant, lettré.
Randrianaly, commerçant failli.
Ramanitra, receveur des autos.
Ramandriamanana, clerc d’avoué.
Randria Michel, médecin.
Rajoanah, Commis des Travaux Publics.
Ranjavola, Instituteur de la Mission Protestante Française.
Raharison, ancien Adjudant de la Garde Indigène.
Jullien, Frère de la Mission Catholique.
Ces treize premiers accusés ont comme circonscription d’origine Fianarantsoa.
Ratsimiseta, Rédacteur en chef du journal Le Fitarikandro.
Ramaolimiaso, Chef de Station du T. C. E.
Razafimbada, écrivain interprète des Affaires Civiles.
Rabemalanto, employé de commerce (Maison Gros et Darrieux).
Razafindrabeso, employé de commerce (Maison Gros et darrieux), déjà condamné, fut de ceux des indigènes exilés avec Ralambo au début de la déclaration de guerre.
Razaka, tailleur.
Rajaonera Samuel, commerçant.
Razafimahefa Louis, étudiant en médecine à Tananarive.
Ces neuf accusés ayant comme circonscription d’origine Tananarive.
Ratantely, menuisier.
Ramilijaona, photographe.
Jafetra Samuel, photographe domicilié à Tamatave.
Randriajafitrimo, journaliste, rédacteur en chef du Loharano.
Ramaromisa, instituteur à la Mission Protestante Française.
Rajoanarivo, Médecin de l’A. M. I.
Raphaël Raboto, Médecin de l’A. M. I.
Rason, étudiant en médecine.
Ratsimbazafy, étudiant en médecine.
Bonifasy Ramasy, étudiant en médecine.
Ivavoangy, étudiant en médecine.
Robin Joseph, étudiant en médecine.
Raphaël, Frère des Écoles Chrétiennes.
Venance, Père de la Mission Catholique.
Randriamahefy, Comptable à Tananarive.
Ravelojaona, Pasteur et Instituteur.
Razafimahefa, Maître d’École.
Rabary, Pasteur de la Mission Protestante Française.
(À suivre.)

Le Tamatave

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April 12, 2016

Il y a 100 ans : Morts au champ d’honneur

Laugier (Jules), capitaine d’infanterie coloniale. – Tué le 6 octobre 1915, au cours des opérations offensives en Champagne. A été cité à l’ordre du jour dans les termes suivants : « Remarquable commandant de compagnie, possédant l’affection et la confiance de sa troupe, se trouvait à la tête de sa compagnie disposée pour donner l’assaut à une tranchée ennemie lorsqu’il a été tué le 6 octobre 1915.
« Cet énergique officier qui, du 25 septembre au 6 octobre, avait conduit sa compagnie à l’assaut des tranchées allemandes dites de la Main de Massiges, s’était distingué par sa bravoure et son calme dans le danger. D’une haute valeur morale, il écrivait entre deux combats, quelques jours avant de tomber, cette phrase où se traduisaient la noble simplicité de son cœur et l’esprit de sacrifice qui l’animait : « Je mourrai avec joie si ma mort peut être utile à mon pays. »
Cet officier avait commandé, comme lieutenant, avec distinction, le poste administratif de Berevo en 1913-1915.
Picard (René), instituteur, adjudant de bataillon au 300e d’infanterie. – Tué à l’ennemi d’une balle en pleine poitrine le 25 septembre 1915, à l’âge de 25 ans, près de Neuville-Saint-Wast, en accomplissant une mission de confiance. Cité à l’ordre du jour en ces termes : « A toujours fait preuve dans ses fonctions du plus grand sang-froid et du plus entier dévouement. Légèrement blessé une première fois, a voulu rejoindre son chef de bataillon et a été tué en lui portant un compte rendu. »
Legendarme (Gabriel), instituteur, sergent au 237e d’infanterie. – Tombé le 11 juin 1915 à Notre-Dame de Lorette et mort trois jours après à l’hôpital de Gauchin-le-Gal (Pas-de-Calais) des suites de ses blessures. Il était âgé de 33 ans.
Taupin (Étienne). – Tué à l’ennemi à Souchez le 8 juillet 1915.
Ces trois derniers étaient : le premier, le frère ; les deux autres, les cousins-germains de Mme Grellet, femme du garde principal commandant la brigade de la garde indigène d’Analalava.

Journal Officiel de Madagascar et Dépendances

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April 11, 2016

Il y a 100 ans : Manœuvres boches anti-françaises (2)

(Suite et fin.)
En étouffant l’affaire, le gouverneur se fût certainement rendu impopulaire.
Au contraire, M. Garbit exposa la situation aux délégués des corps constitués ; dans les provinces de l’intérieur, ce fut aux chefs de province que cette mission fut confiée.
Dès la première heure, il donna des ordres formels pour la recherche et la poursuite des gens suspects à des titres divers, avant même que personne dans le public n’ait connu leurs coupables menées.
Les débats auront la plus large publicité.
Le gouverneur a donné jusqu’ici trop de preuves de son attachement aux colons, de sa volonté de maintenir, de faire progresser l’activité économique du pays pour le plus grand profit de tous, pour que nous ayons le droit de douter de son action.
Ceci ne nous empêchera point, après l’affaire, d’énumérer ici les vœux que formulent les colons désireux de voir redresser la politique indigène jusqu’ici suivie, sachant eux-mêmes s’inspirer de la situation nouvelle.
Mais nous voulons croire que le Gouvernement, qui a su faire montre d’énergie contre les perturbateurs, continuera en faisant rechercher l’auteur du factum qui n’a pu que soulever l’indignation de nos confrères mauriciens après qu’ils furent exactement renseignés.
Jeter, par des récits absolument mensongers, le discrédit sur un pays français dans les circonstances actuelles constitue, en effet, une véritable trahison.

Les Affaires

Ainsi que c’était annoncé, les débats ont commencé lundi. – Les premières audiences ont été occupées par la lecture de l’acte d’accusation et les interrogatoires d’identité.
Pas d’incidents.

Les caimans

Les pluies torrentielles de ces jours derniers ont fait déborder tous les cours d’eau et rempli tous les marigots des environs.
Les caïmans, qu’une longue sécheresse avant cantonnés dans leurs mares fangeuses, en ont profité pour venir faire une balade aux environs de Tamatave, et tâcher de cette façon de varier leur menu. C’est ainsi que la présence de quelques-unes de ces intéressantes et gracieuses bestioles a été constatée dans les petits cours d’eau entre Manangareza et le chemin de Farafata, administrativement nommé route Melville.
Avis aux voisins et aux amateurs de chasse.

Le Tamatave

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