April 12, 2016

Il y a 100 ans : Morts au champ d’honneur

Laugier (Jules), capitaine d’infanterie coloniale. – Tué le 6 octobre 1915, au cours des opérations offensives en Champagne. A été cité à l’ordre du jour dans les termes suivants : « Remarquable commandant de compagnie, possédant l’affection et la confiance de sa troupe, se trouvait à la tête de sa compagnie disposée pour donner l’assaut à une tranchée ennemie lorsqu’il a été tué le 6 octobre 1915.
« Cet énergique officier qui, du 25 septembre au 6 octobre, avait conduit sa compagnie à l’assaut des tranchées allemandes dites de la Main de Massiges, s’était distingué par sa bravoure et son calme dans le danger. D’une haute valeur morale, il écrivait entre deux combats, quelques jours avant de tomber, cette phrase où se traduisaient la noble simplicité de son cœur et l’esprit de sacrifice qui l’animait : « Je mourrai avec joie si ma mort peut être utile à mon pays. »
Cet officier avait commandé, comme lieutenant, avec distinction, le poste administratif de Berevo en 1913-1915.
Picard (René), instituteur, adjudant de bataillon au 300e d’infanterie. – Tué à l’ennemi d’une balle en pleine poitrine le 25 septembre 1915, à l’âge de 25 ans, près de Neuville-Saint-Wast, en accomplissant une mission de confiance. Cité à l’ordre du jour en ces termes : « A toujours fait preuve dans ses fonctions du plus grand sang-froid et du plus entier dévouement. Légèrement blessé une première fois, a voulu rejoindre son chef de bataillon et a été tué en lui portant un compte rendu. »
Legendarme (Gabriel), instituteur, sergent au 237e d’infanterie. – Tombé le 11 juin 1915 à Notre-Dame de Lorette et mort trois jours après à l’hôpital de Gauchin-le-Gal (Pas-de-Calais) des suites de ses blessures. Il était âgé de 33 ans.
Taupin (Étienne). – Tué à l’ennemi à Souchez le 8 juillet 1915.
Ces trois derniers étaient : le premier, le frère ; les deux autres, les cousins-germains de Mme Grellet, femme du garde principal commandant la brigade de la garde indigène d’Analalava.

Journal Officiel de Madagascar et Dépendances

Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 48 titres parus à ce jour.

No comments:

Post a Comment