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December 16, 2016

De nouvelles photos anciennes de Madagascar

La surveillance des nouvelles numérisations mises en ligne par Gallica provoque parfois de beaux moments. Hier, le surgissement de documents photographiques, sans qu'on sache très bien s'ils n'étaient pas déjà disponibles depuis un certain temps, arrêté l'attention sur ces clichés anciens.
Voici Gallieni à Madagascar, en compagnie de Lyautey, Roques et Martin.


Ou François Paul Louis Pollen et D.C. van Dam eux aussi à Madagascar en 1863-1866.


Ainsi que 87 photographies de Madagascar entre 1898 et 1930, collection Guillaume Grandidier, certaines photographies de lui, d'autres par G. Darcis en 1930 et Jean-Baptiste Razafy, photographe à Tananarive, ainsi que par Louis Ranaivo, photographe à Antsirabe - je ne vous montre qu'un exemple.


Et, enfin, la série la plus ancienne, 26 photographies de paysages, monuments et types ethniques de Madagascar, dont photo du tombeau du comte de Louvière, envoyé extraordinaire de France à Madagascar, décédé à Ambohipo, le 1er janvier 1867. Photographies par Julien Laferrière, don Le Myre de Vilers en 1887. Voici, par exemple, le village d'Ambohidratimo, "à deux heures de Tananarive" (et on se plaint des embouteillages?).


April 18, 2008

Le voyage de Gallieni en livre papier

Je n'oublie pas le goût de certains lecteurs pour la lecture sur papier plutôt que sur écran. D'autant que je partage ce goût.
Et je poursuis donc, cahin-caha, la constitution d'une Bibliothèque malgache sous cette forme. Pour les textes anciens, je n'ai pas encore trouvé le financement nécessaire à leur réédition à Madagascar. J'en suis donc toujours, par l'intermédiaire de Lulu.com, à rendre disponibles certains ouvrages dans un catalogue que l'on trouve trouve sur Internet.
En voici le dixième volume (à quoi s'ajoutent trois ouvrages de la Bibliothèque malgache contemporaine) : le Voyage du général Gallieni. Cinq mois autour de Madagascar (209 pages, 12,41 € + port).

Arrivé à Madagascar en 1896 comme gouverneur général, Gallieni (1849-1916) entreprend immédiatement de mettre de l’ordre dans la jeune colonie. Avec des méthodes que l’on qualifiera (prudemment) de musclées. Après moins de deux ans sous son administration, il entreprend, du 2 juin au 8 octobre 1898, un grand tour de l’île afin de vérifier, et si besoin est de consolider, les résultats de la « pacification ». Dans sa suite, un officier dont le nom ne nous est pas parvenu relate le voyage (signé X…). Son récit tient évidemment de l’hagiographie : le général Gallieni est accueilli partout sous des arcs de triomphe aux accents de la Marseillaise. Ce long parcours malgache offre pourtant, sous ses aspects officiels, une vision parfois inattendue de la réalité locale et des pointes d’humour bienvenues. Cette réédition suit le texte publié dans Le Tour du Monde en 1899 et 1900, édité ensuite en volume chez Hachette en 1901.

Bonne lecture à tous ceux qui s'intéresseront à cette page d'histoire malgache.

May 11, 2007

Bibliothèque malgache électronique / 23 : les lettres de Gallieni

Je prévois de publier plusieurs ouvrages de Gallieni. Voici le premier: Lettres de Madagascar. 1896-1905.
Gallieni (1849-1916) fut Gouverneur général de Madagascar pendant neuf ans. Il est chargé de pacifier la colonie, c'est-à-dire de «la soumettre à notre autorité», ainsi qu'il l'écrit lui-même. Comme il n'a guère d'instructions pour la suite, il cherche alors à développer l'économie et entreprend la construction du chemin de fer qui relie Antananarivo à la côte Est. Soucieux de mener à bien sa mission, il ne s'encombre guère des règlements, ce qu'on lui reprochera souvent. Il ne pense qu'en termes d'efficacité et s'en réfère souvent, tout au long de son séjour, aux spécialistes de Madagascar de l'Union coloniale ou du Comité de Madagascar. Les lettres qu'il leur adresse, et qui forment ce volume, sont un témoignage de première main, du principal acteur de la colonisation pendant près de dix ans.
Un acteur pas toujours tendre, faut-il le rappeler... Mais rien ne peut mieux rendre compte de ses positions que ses propres écrits. Et il me paraît donc important de les donner à lire comme d'autres textes datant de la même époque coloniale, ou des textes antérieurs. Bref, la Bibliothèque malgache électronique poursuit son travail, sur le chemin de la connaissance.