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October 1, 2009

Madagascar encore au patrimoine culturel immatériel de l'humanité

D'accord, c'est par la bande.
La nouvelle liste de 76 nouveaux éléments inscrits hier par l'Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité n'en a trouvé aucun sur le territoire malgache. Alors qu'une bonne vingtaine ont été répertoriés en Chine.
Mais, dans cette liste, on trouve le maloya de la Réunion. Et le maloya, ben oui, c'est un peu malgache. Ce n'est pas Jaojoby qui me dira le contraire - il a enregistré avec Granmoun Lélé.
Pour plus d'explications, je vous renvoie au texte qui accompagne, sur le site de l'Unesco, la présentation du maloya (je ne suis pas responsable des majuscules.)
Le Maloya est à la fois une forme de musique, un chant et une danse propres à l’île de la Réunion. Métissé dès l’origine, le Maloya a été créé par les esclaves d’origine malgache et africaine dans les plantations sucrières, avant de s’étendre à toute la population de l’île. Jadis dialogue entre un soliste et un chœur accompagné de percussions, le Maloya prend aujourd’hui des formes de plus en plus variées, au niveau des textes comme des instruments (introduction de djembés, synthétiseurs, batterie…). Chanté et dansé sur scène par des artistes professionnels ou semi-professionnels, il se métisse avec le rock, le reggae ou le jazz, et inspire la poésie et le slam. Autrefois dédié au culte des ancêtres dans un cadre rituel, le Maloya est devenu peu à peu un chant de complaintes et de revendication pour les esclaves et, depuis une trentaine d’années, une musique représentative de l’identité réunionnaise. Toutes les manifestations culturelles, politiques et sociales sur l’île sont accompagnées par le Maloya, transformé de ce fait en vecteur de revendications politiques. Aujourd’hui, il doit sa vitalité à quelque 300 groupes recensés dont certains artistes mondialement connus, et à un enseignement musical spécialisé au Conservatoire de la Réunion. Facteur d’identité nationale, illustration des processus de métissages culturels, porteur de valeurs et modèle d’intégration, le Maloya est fragilisé par les mutations sociologiques ainsi que par la disparition de ses grandes figures et du culte aux ancêtres.

December 16, 2008

Journalismes dans l'océan Indien

Dans la grande série: je tente de vous informer de toutes les publications concernant Madagascar (en librairie au moins), je tombe aujourd'hui sur un ouvrage assez spécialisé mais qui devrait en intéresser quelques-uns.
Il s'agit d'un ouvrage dirigé par Bernard Idelson, publié par l'Harmattan dans la collection Communication et civilisation (246 pages, 22,50 €, version numérique disponible chez l'éditeur): Journalismes dans l'océan Indien: Espaces publics en question.
Cet ouvrage s'intéresse aux producteurs, journalistes, réunionnais, mauriciens, malgaches, comoriens et seychellois. Il témoigne d'une rencontre qui a permis de réunir des chercheurs de plusieurs universités et des professionnels des médias venus rendre compte de leurs analyses pour les uns et de leurs pratiques pour les autres. L'ensemble des journalistes se réfèrent à une conception normative de leur profession, dans une volonté d'ouverture démocratique de leurs aires d'exercice.