November 2, 2013

Il y a 100 ans : Les langoustes de Madagascar

M. Bouvier a fait à l’Académie des sciences une nouvelle communication sur les langoustes. Il s’agissait cette fois des excellents crustacés qui pullulent, paraît-il, sur les côtes de Madagascar, et dont M. Gruvel, directeur du laboratoire colonial au Muséum d’histoire naturelle, vient de faire une étude approfondie. Les langoustes de Madagascar ne diffèrent pas, comme espèces, de celles qu’on rencontre dans tout l’océan Indo-Pacifique, mais elles sont diversement réparties et en grande abondance sur plusieurs régions côtières de la grande île africaine.
On en distingue trois variétés. D’abord, la langouste commune ou langouste noire ou tachetée, qui vit dans la région corallienne, près des bords, où sa capture est facile : elle est de taille moyenne, se conserve très bien et alimente en abondance les marchés de l’intérieur. Vient ensuite la langouste rouge, plus rare et répartie sur des points différents. Enfin, la langouste ornée, la plus belle de toutes. Son poids moyen est d’un à deux kilos, mais on en rencontre de superbes spécimens qui pèsent jusqu’à huit kilos. Ce précieux crustacé vit sur des fonds sableux, au-delà des récifs qui bordent la côte, et, pour que la pêche en soit abondante, il faut faire usage d’un matériel spécial.
La Croix

Courbes molles

Les lauriers de notre Inspecteur Général des squares et jardins empêchaient l’administration municipale de dormir : nous n’avons, paraît-il, pas assez de petits ruisseaux aux méandres vaseux, de petits sentiers tortueux, de courbes molles de toute sorte, dans les jardins d’Ambohijatovo et de Mahamasina.
Est-ce la faute du modèle, modeste jardinier, dont le génie manque d’inspiration, toujours est-il que la copie actuellement dessinée sur la place désertique de Mahamasina est loin d’être heureuse.
Les courbes molles (toujours elles !) suivent inopinément les lignes droites, pour se perdre en des ruisseaux tortillards qui n’ont même pas le mérite de drainer les eaux croupissantes.
Il était pourtant bien simple d’attendre un plan d’ensemble et de se contenter, pour le moment, de combler les trous et de donner issue aux eaux marécageuses.

Le Progrès de Madagascar

Madagascar il y a 100 ans - Janvier 1913 est disponible :
en version papier (123 pages, 10 € + frais de port)
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