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September 25, 2010

En librairie : cuisine et lémuriens

Non, il ne s'agit pas de cuisiner des lémuriens, comme on a pu le voir il n'y a guère dans des images que les amateurs de la nature malgache ont trouvé révulsantes. Mais (ouf!) de deux livres différents et sans le moindre rapport entre eux. Sinon qu'ils concernent, évidemment, Madagascar.
Comme chaque fois que je n'ai pas lu le livre dont il est question, la présentation est celle de l'éditeur.

William Chan Tat Chuen. Ma cuisine de Madagascar

«La mer est la limite de ma rizière» (ny ranomasina no valamparihiko) aurait dit le grand roi Andrianampoinimerina qui lança l’unification de l’île à la fin du XVIIIe siècle. La cuisine malgache d’origine, avec le zébu, le riz et les brèdes, s’est enrichie pendant son histoire de plusieurs traditions culinaires telles: la chinoise, l’indienne, et la française.
Dans ce nouvel ouvrage, William Chan Tat Chuen nous offre un itinéraire gourmand à travers les saveurs d’une île, qui lui rappellent à la fois son enfance, et des traditions culinaires qui marquent une identité malgache plurielle et ancestrale. À la fois parcours anthropologique et gourmand son récit nous expose toute la richesse d’une île dont les spécialités ne manquent pas de piquant! Des recettes de zébu, aux différentes variantes de rougails et d’achards, c’est toute une géographie gustative qui nous est dévoilée ici. Mais aussi la cuisine malgache au-delà de la nécessité de répondre et de satisfaire la population est une cuisine qui accompagne les rituels de la vie; les croyances, les interdits (les fadys), et nous laisse entrevoir une culture complexe et très influencée par les superstitions.
Avec de nombreuses recettes, l’auteur nous révèle les mœurs et l’histoire d’un pays aux multiples facettes, où l’on n’est pas étonné de déguster du foie gras, des nymphes frites, de nombreux poissons et où l’on trouve aussi du vin, une très bonne bière et où l’on a renoncé à manger de la tortue de mer puisqu’elle est devenue une espèce protégée.

Après de nombreux ouvrages consacrés à la culture chinoise, et en particulier à la gastronomie, À la Table de l’empereur de Chine (2002) et récemment À la table du «Rêve dans le Pavillon Rouge» (2010), William Chan Tat Chuen, sinologue et spécialiste des cultures et rituels alimentaires, nous invite à travers Ma Cuisine de Madagascar à partager avec lui les saveurs de son pays natal.

Jean-Marie Defossez et Fabien Mense. Les Sauvenature, tome 10: Le refuge des lémuriens

Les Sauvenature participent à un atelier écologique à Madagascar et apprennent que les lémuriens sont menacés par la déforestation. Il entreprennent d'une part de sauver une femelle brûlée par un incendie et de trouver d'autre part une solution alternative pour que les habitants de l'île n'aient plus à brûler les forêts.

Après les tortues, les dauphins, les éléphants, etc., cette série de romans écologiques pour jeunes lecteurs s'intéresse donc aux lémuriens...

August 21, 2010

Le coeur transpercé de Madagascar dans le "National geographic"

On reparle du bois de rose, cette fois dans le National Geographic, prestigieux magazine de langue anglaise (mais peut-être l'édition française aura-t-elle droit à une traduction du reportage). Pas seulement du bois de rose, d'ailleurs. Le long article qui paraît dans la livraison de septembre aborde aussi d'autres blessures faites à la nature du pays. Je prends pour exemple, ci-dessous, une photo de la plaie tracée à travers la forêt par le pipeline de l'exploitation de nickel à Ambatovy.
On peut lire en ligne Madagascar's pierced heart, accompagné d'une galerie de photos et d'une carte interactive situant quelques-unes des richesses naturelles de la Grande Île.


August 19, 2010

Les baobabs de Madagascar dans "L'Express"


Ce sont deux pages dans l'hebdomadaire français L'Express cette semaine: un reportage sur une mission scientifique chargée d'étudier de plus près ces arbres que, pour six des huit espèces connues, le monde entier nous envie. On a beau les avoir vus mille fois, les baobabs fascinent toujours. Et on apprend, dans l'article d'Eric Lecluyse, que tous leurs mystères ne sont pas encore percés.
Autre mystère (moins fascinant): le changement de titre de l'article. Dans la version papier, c'est: Baobabs. Sur la piste des géants. Dans la version en ligne, il devient: Les baobabs, grands corps fragiles. Et s'accompagne d'un joli diaporama.

August 3, 2010

Ce soir à la télévision : Madagascar, l'enfer du décor


C'est au programme de France 5 (tout juste si je savais que ça existait, France 5, moi qui ai le souvenir de l'ORTF!), à 20h37 et pour 52 minutes - soyons précis.
Dans le cadre d'une série documentaire consacrée aux maux de la Terre, Sale temps pour la planète, rendez-vous, donc, à Madagascar, avec un regard, vous le comprendrez très vite, peu touristique. Voici d'ailleurs comment la chaîne présenté l'émission:
Série documentaire produite par Elle est pas belle la vie!, avec la participation de France Télévisions, de Planète Thalassa et du CNC. Réalisation: Morad Ait-Habbouche et Hervé Corbière. 2010.
Quatrième saison de cette série documentaire qui étudie les conséquences des changements climatiques à travers la planète, notamment celles des réfugiés.
Madagascar, l'enfer du décor. Connue pour ses îles et ses plages paradisiaques, Madagascar attire, chaque année, 300.000 touristes en moyenne. Des voyageurs qui ne fréquentent que les hauts lieux du tourisme local, Sainte Marie, à l'est, et Nosi Bé, à l'ouest. Ce film entraîne le téléspectateur dans l'enfer du décor, très loin des clichés de la grande île... Chemins de traverse, notamment dans le sud du pays où des millions de Malgaches sont oubliés des autorités et des hommes. Cette population vit avec moins de 2 dollars par jour. Une survie au quotidien et les prévisions des experts du GIEC ne risquent pas de les rassurer: les sécheresses vont se multiplier, les sols vont s'appauvrir, l'eau va se faire de plus en plus rare, les ressources halieutiques s'épuisent d'ores et déjà. L'instabilité politique du pays rend le sort de ses 20 millions d'habitants incertain.