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August 17, 2009

Du théâtre à Sainte-Marie

C'est par un site visité pour la première fois que j'apprends l'existence de cette (possible) première: Bouge ton île revient en photos sur une pièce de théâtre qui a été représentée les 15 et 16 août à la Salle des Fêtes de Sainte-Marie par l'association "Théâtre du Ravinala". Cette fresque historique en plusieurs tableaux a été montée sur un texte de Jean-Claude Scant. "La fabuleuse histoire de l'Isle Sainte Marie" ou, en malgache, "Tantara Nosy Boraha" fait, sur le site déjà cité, l'objet d'un reportage photographique dont voici un exemple.

July 24, 2009

Les cauchemars du gecko: le cauchemar de la critique?

Les premiers articles sont sortis dans la presse à propos de la pièce de Raharimanana, Les cauchemars du gecko. La tendance générale n'est pas à l'enthousiasme.
Sur son blog Parathéâtre, Philippe Couture évacue le sujet d'un revers de la main pour mieux passer à autre chose:
Il s'est produit quelque chose de l'ordre d'une libération hier soir au Cloître des Célestins. Disons qu'Un peu de tendresse bordel de merde arrivait à point nommé, après toute une série de pièces sur la guerre et quelques ratages qui ont laissé les spectateurs sur leur faim (et en proie à l'épuisement). Ciels, de notre bien-aimé Wajdi, est malheureusement du nombre, comme Les cauchemars du gecko, une pièce de Jean-Luc Raharimanana dont je vous épargne les détails.
C'est ne rien dire tout en laissant clairement entendre qu'il n'a pas apprécié.
Dans L'Humanité, Jean-Pierre Léonardi trouve bien que le gecko est un "sympathique reptile". Mais...
Si l’on fréquente volontiers les plages d’humour noir (aux deux sens) éparses dans le spectacle, on a plus de difficulté avec la rhétorique à l’oeuvre dans le champ de la revendication et de la dénonciation brute, ce malgré la forte présence d’interprètes alternativement aptes au lyrisme sec et à l’ironie froide, sur fond de pensée politique, fût-elle après tout un tantinet confuse.
Fabienne Darge, pour Le Monde, note la qualité des comédiens et "le beau travail aux guitares de Rija Randrianivosoa". Mais, elle aussi...
Que le néocolonialisme soit encore une réalité, doublée par celle de la mondialisation, ne transforme pas pour autant le constat en spectacle de théâtre. D'abord parce que le texte, très inégal, poétique par éclats mais troué de faiblesses et de facilités, se dilue à trop vouloir embrasser tous les maux de l'Afrique.
Et de conclure:
Raharimanana et Bédard restent prisonniers d'une logique de la dénonciation qui, au théâtre, n'est malheureusement jamais très utile.
On va quand même attendre d'autres commentaires...







July 7, 2009

Raharimanana à Avignon et dans la presse

Ce sera un des événements du Festival d'Avignon, s'il faut en croire les articles qui précèdent le calendrier: Raharimanana sera présent à plusieurs titres dans ces grandes rencontres du théâtre français et international. Sur ce théâtre-monde, vous avez déjà pu lire, si vous avez l'habitude de fréquenter ce blog, les réponses que l'écrivain a faites aux quelques questions que je lui ai posées. C'était en avril.
Aujourd'hui, je vous propose de découvrir deux nouvelles présentations.
L'une paraît sur le site des Inrocks. L'article met l'accent sur les guerres qui seront portées à la scène. Thierry Bedard y parle de 47.
“Cette guerre coloniale oubliée a laissé quelque 60.000 morts en terre malgache et a été définitivement rayée de notre mémoire, précise Bedard. Il est fondamental de se demander comment cette insurrection est née et pourquoi elle a été réprimée dans un bain de sang, car une génération entière de l’élite malgache de cette époque a pratiquement été éliminée."
On doit l'autre article au Monde, dans un rapprochement entre Madagascar et le Congo. Raharimanana y parle notamment de son travail sur la langue:
"Je viens d'un espace qui a beaucoup à dire, observe Jean-Luc Raharimanana. Dans ma langue, je mêle des éléments très divers, en écho au désordre du monde actuel. Si je mettais ces éléments dans une narration classique, ce serait terriblement démonstratif. Et je ne pourrais pas travailler la langue de la même manière, alors même que dans notre monde, c'est justement la langue qui est devenue le nouveau lieu du combat : les mots - celui de libéralisme, par exemple - ont perdu leur sens étymologique pour en acquérir un nouveau, totalement idéologique."
Deux textes à lire en attendant le spectacle...