29 décembre 2009

Le retour, avec un livre capital

Tout est arrangé, semble-t-il. Me voici reconnecté, donc de nouveau présent ici (et , notamment).
Pendant ce temps, qui m'a semblé bien long (à vous aussi?), je ne suis pas resté inactif. Car il y a, si, si, un tas de choses qu'on peut réaliser même sans une connexion correcte à Internet.
Par exemple préparer des livres pour la Bibliothèque malgache. Il y en a quelques-uns, qui vont arriver sous forme d'ebooks (gratuits) dans les semaines qui viennent.
Mais en voici tout de suite un, sur papier (et donc payant), que je suis fier d'avoir réédité.

Chez les Hova (Au pays rouge) est un classique de la littérature coloniale. Son auteur, qui l'a publié en 1898, ne ressemble pas vraiment à bien des Européens déjà présents dans la Bibliothèque malgache.
Jean Carol est le nom de plume de Gabriel Laffaille (1848-1922). Journaliste et romancier, il s’embarque pour Madagascar fin 1895 pour être le secrétaire particulier du résident général Hippolyte Laroche. Au départ de celui-ci, il devient directeur de l’Imprimerie nationale, jusqu’au moment où Gallieni, irrité par ses prises de position, l’en écarte.
On comprend pourquoi en lisant Chez les Hova : son ouvrage tranche singulièrement avec la littérature coloniale de l’époque. Sans remettre en cause la supériorité de la race blanche, considérée comme un fait irréfutable, et les enjeux économiques liés à la possession de la Grande Île, il s’en prend violemment aux méthodes mises en œuvre par la France.
Tentant de se placer d’un point de vue malgache (sans y parvenir toujours), il trouve à la population des qualités que les colons ne veulent pas voir. Il s’étend en particulier sur l’institution du fokonolona et sur le Code malgache de 1881, y relevant les marques d’une sagesse que les législateurs européens n’ont pas donnée à leurs textes.
Un grand livre. Disponible sur commande chez Lulu (19,99€ + frais de port). Je rappelle au passage que tous les livres papier publiés par la Bibliothèque malgache sont groupés sur cette page.

19 décembre 2009

Panne sur panne

Quand ce n'est pas Internet, c'est l'ordinateur. Depuis trois semaines, je ne sais plus où donner de la tête. Ma collection de tournevis ne sert à rien. J'ai un tas de choses à vous raconter, mais je n'y arrive pas.
Je reviens dès que possible.