26 février 2017

Il y a 100 ans : Voyage de M. le Gouverneur Général

M. le Gouverneur Général Garbit est arrivé hier matin, vendredi 6 courant, à 10 h. 50, en gare de Tamatave. Comme toujours une foule nombreuse et sympathique est allée le saluer à son arrivée. Il était accompagné de MM. le général Gautheron, Commandant Supérieur des Troupes, et de son officier d’ordonnance Grandjean, chef du secrétariat particulier, Duvigneau, médecin inspecteur, chef du service de santé, et du Directeur des Travaux Publics.
De deux à cinq heures, M. Garbit a donné audience aux personnes ayant des questions urgentes à lui soumettre, et le soir, avec tous ceux qui l’accompagnaient, il a pris passage sur le Sidon qui doit les transporter directement à Diégo-Suarez sans faire aucune escale. Ce sont des questions importantes à résoudre qui motivent ce voyage. La présence du chef du service de santé et du général n’indiquerait-elle pas que l’état sanitaire des troupes et des immeubles où elles sont logées ne serait pas étranger à ce voyage ?…

En l’honneur des victoires de la Somme

Conformément aux instructions de M. le Gouverneur Général, les principaux monuments de notre ville ont été pavoisés hier et aujourd’hui, à l’occasion des beaux succès militaires remportés sur la Somme, par nos armées et celles de nos alliés les Anglais, et en l’honneur de ces glorieux soldats.
De même, la population a été invitée à participer à cette manifestation patriotique.

Tribunal correctionnel

Dans son audience de mardi, le Tribunal de Tamatave a condamné le sieur X. à 25 fr. d’amende pour voies de fait. La femme Razafy à 8 jours de prison par défaut pour le même motif.
Dans son audience de ce même jour, le Tribunal indigène du 1er degré, chambre supplémentaire, a condamné le nommé R. à cinq jours de prison et 25 fr. d’amende pour le motif suivant :
« A colporté et donné en paiement à une femme de mœurs légères le fac-similé du billet de 5 francs dont le recto et le verso avaient été collés dos à dos, donnant ainsi à cet imprimé une certaine ressemblance avec le billet de 5 francs émis par la Banque de France. »
Le fraudeur s’en est tiré à bon compte.

Le Tamatave

Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 57 titres parus à ce jour.

17 février 2017

Il y a 100 ans : À propos de la mission Fillon qui vient inspecter Madagascar

On nous écrit :
L’arrivée de cette mission a été annoncée à grand bruit. Comme dans Molière, des missions on en a mis partout, jusque dans les cuirs ! C’est sans doute la façon élégante de pratiquer les économies tant recommandées par nos gouvernants. De mauvaises langues prétendent que ces missions sentent l’embusqué d’une lieue.
Le véritable but de cette mission serait-il de chercher des poils sur les œufs à notre gouverneur général, ou simplement de donner aux amis des emplois grassement rétribués avant que… avant que les événements n’aient renvoyé à la vie privée ceux qui les ont nommés, comme d’ailleurs c’est l’habitude de tous les ministères qui croient sentir leur fin prochaine.
Voici d’ailleurs des renseignements dont nous fait part un ami, et qui peuvent avoir quelque relation avec ce qui est dit ci-dessus.
Tout le monde sait qu’un certain groupe de députés, tout comme certains sénateurs, ont tenté de renverser le gouvernement, ou tout au moins, en faisant beaucoup de bruit, d’accrocher un ministère. Mais ils n’ont réussi ni dans l’une ni dans l’autre de ces honorables entreprises.
L’un d’eux, mais non des moins braillards, et qui cherche de quoi satisfaire son immense appétit, s’est pris tout d’un coup d’un intérêt des plus vifs pour notre belle colonie.
Jusqu’à l’heure présente, nos colonies quelles qu’elles fussent n’étaient pour lui qu’une grosse erreur économique et il ne prenait aucune part aux questions les intéressant.
Mais voilà que subitement comme Clovis il se met à adorer ce qu’il avait brûlé, et parcourant fiévreusement les couloirs de la Chambre et du Sénat il sollicite avec intérêt de quiconque peut lui en donner des renseignements précis sur Madagascar. Quel est son climat ? Les Européens s’en accommodent-ils ? Peut-on y circuler en auto ? Quelles sont ses ressources ? etc., etc.
Cette soudaine conversion ne vous paraît-elle pas… louche, même suspecte, et n’aurait-elle pas quelque rapport avec la mission Fillon ? C’est du moins ce qu’il a paru à l’ami qui nous en avise.
Mais Madagascar, sous la main intelligente et énergique qui la conduit, se développe actuellement de telle façon qu’on hésitera à lui infliger un temps d’arrêt ou de recul en lui donnant un dirigeant de cet acabit.

Le Tamatave

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14 février 2017

Il y a 100 ans : Les colonies de l’Indochine, l’A. O. F. et Madagascar vont être inspectées

De la Presse Coloniale :
Nous apprenons que deux nouvelles grandes missions d’inspection vont partir prochainement en Afrique Occidentale et à Madagascar. À Madagascar, le chef de la mission sera M. Fillon. Il a été chargé par le ministre de faire un rapport sur les conditions dans lesquelles s’est créé, organisé, le complot dont nous avons rendu compte il y a quelques semaines – les Sakelika.
En Afrique Occidentale, le chef de la mission qui est M. Picanon, inspecteur général, procédera également à une étude des événements qui se sont déroulés au Haut-Sénégal et Niger, événements très graves et qui ont nécessité l’envoi de forts contingents de troupes dans la région de San. Cette région n’est d’ailleurs pas complètement pacifiée. Le contact est maintenu entre nos troupes et les rebelles, et toute action énergique et décisive est remise après les hostilités.
Dans notre précédent numéro, nous avons annoncé qu’une mission se rendrait en Indochine. C’est M. Phérivong qui en sera le chef.

Service des douanes, bureau de Tamatave

Relevé des produits du cru exportés :
1° par Eugène Grossos du 28 septembre 1916 : graphite, 736 946 kg. ; corindons, 132 018 ; béryl, 1 763 ; rafia, 114 888 ; crin végétal, 7 943 ; riz, 727 121 ; haricots, 44 323 ; manioc brut, 229 066 ; farine manioc, 406 838 ; tapioca, 86 530 ; peaux, 12 376 ; saindoux, 112 472 ; charcuterie, 2 486 ; suif, 24 116 ; boyaux salés, 2 829 ; café en fèves, 14 362 ; cacao, 3 532 ; rabanes, 702 ; vétiver, 580 ; fécule manioc, 335 647 ; total, 2 996 488 kg.
2° par Louqsor du 28 septembre 1916 : graphite, 124 189 kg. ; corindons, 66 149 ; cristal de roche, 838 ; conserves de viandes, 61 480 ; peaux, 80 016 ; suif, 65 408 ; cire, 3 055 ; riz, 507 224 ; farine manioc, 193 488 ; haricots, 18 415 ; café, 2 907 ; rafia, 38 450 ; crin végétal, 515 ; piassava, 5 150 ; kola, 456 ; caoutchouc, 614 ; graines à ensemencer, 4 ; total, 1 158 358 kg.
Tamatave, le 5 octobre 1915.
Le receveur,
Coustures

Le Tamatave

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12 février 2017

Il y a 100 ans : Terrible accident de motocyclette

Lundi dernier, 25 courant, dans la matinée, des indigènes passant avec une charrette sur la route de Tamatave au Jardin d’Essai, et arrivés au-delà du pont au niveau de la propriété Vaudagne, ont trouvé le corps d’un homme étendu tout de son long en travers de la route. À quelques pas, sur le bord du chemin, gisait aussi une motocyclette. L’homme était sans connaissance et avait perdu beaucoup de sang par une blessure à la tête sur le côté du front. Les indigènes l’ont hissé sur leur charrette et porté à l’hôpital.
Le blessé n’était autre que M. Tissié, le très sympathique vétérinaire militaire en service à Tamatave, que tout le monde entoure ici d’une profonde estime.
Comment ce terrible accident s’est-il produit ? Nous le saurons quand le blessé pourra parler, car il était seul quand il a eu lieu. Son état s’est beaucoup amélioré, ce dont nous nous réjouissons avec ses nombreux amis qui tout d’abord avaient éprouvé de vives inquiétudes à son sujet.

Faux bruit

Dimanche dernier, cinq pêcheurs montés sur une barque à voile et se dirigeant vers la haute mer ont été perdus de vue à quelque distance de la côte, et le soir n’ont pas reparu. Nul doute, ils avaient chaviré, et tous étaient noyés.
Voici que deux jours après, on fait connaître qu’entraînés par les vents et les courants, ils avaient dû suivre jusqu’à Fénérive où ils avaient enfin pu débarquer sains et saufs.
Nous partageons la joie de leurs familles qui pendant deux jours avaient vécu dans les transes les plus cruelles.

Encore les tavy

Dans son numéro de dimanche dernier, 24 courant, un journal local signale qu’envers et contre toutes les instructions possibles, les indigènes de la province de Moramanga ont été autorisés, par leur administrateur en chef, à faire des tavy.
Nous n’avons pas encore eu l’occasion de nous assurer si le fait est exact. Toutefois, suivant un colon qui habite cette région, étant donnée la mentalité du… phénomène qui administre cette province, la chose est fort possible.
Mais l’administration supérieure a toutes facilités pour vérifier l’exactitude des faits dénoncés. S’ils sont exacts, nous ne doutons pas qu’ils ne soient châtiés avec toute la sévérité qu’ils méritent.
Il serait temps d’en finir avec ces usages funestes.

Le Tamatave

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8 février 2017

Il y a 100 ans : Produit malgache de la «Kultur» française (2)

(Suite et fin.)
Quand donc notre inepte manière d’éduquer les Malgaches se résoudra-t-elle à faire d’eux des hommes utiles et non des déclassés ?
Sans morale et sans connaissances utiles, sachant toutefois suffisamment lire pour se gaver l’intelligence de romans à 4 sous, ces malheureux dévoyés constituent pour la société un très grave danger.
En France, le poète a pu dire que quand une école s’ouvre, c’est une prison qui se ferme. Ici, c’est tout le contraire qui est la vérité. Quand nous voyons s’ouvrir tant d’écoles sans instruction professionnelle, et de plus sans morale et sans Dieu, nous constatons avec une profonde tristesse que ce n’est pas seulement une prison qui s’ouvre, mais le bagne lui-même.
Il serait grand temps d’y remédier.

Tribunal correctionnel

Dans son audience de flagrant délit du 27 septembre courant, le Tribunal correctionnel de Tamatave a condamné le nommé Lemariaka, dit « Raboko », à six mois de prison pour vol de cinq bouteilles d’acide sulfurique.
Le malheureux croyait avoir fait une provision d’absinthe !!
Le Tamatave

Les graphites de Madagascar

La question des graphites de Madagascar vient d’être résolue à la satisfaction des intéressés.
Nos lecteurs se rappellent que ces graphites restaient frappés d’interdiction pour leur importation en Amérique, alors que les graphites de Ceylan y étaient couramment expédiés et revendus à des prix très avantageux.
M. Henry Bérenger, sénateur de la Guadeloupe et président de la Commission consultative coloniale au ministère des Colonies, avait été, on sait, saisi de la question et était immédiatement intervenu auprès des pouvoirs publics.
Le ministre des Colonies vient de lui faire connaître par lettre que la question a été résolue à la satisfaction de tous, grâce à une entente intervenue entre les producteurs, les industriels français fabricants de creusets et le sous-secrétariat des munitions.
La solution adoptée concilie aussi bien les intérêts de la défense nationale que ceux de la colonie et de l’industrie métropolitaine.

Les Annales coloniales

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6 février 2017

Il y a 100 ans : Produit malgache de la «Kultur» française (1)

Beau garçon, 27 ans environ, vêtu avec soin, parlant et écrivant correctement le français, né il ne sait plus où, tel est notre Malgache qui dit s’appeler Rabazanany, et avoir reçu au baptême le prénom d’Alphonse (mais sans casquette à trois ponts).
Une première fois à Majunga, le 12 septembre 1911 – car il est lettré, – ledit Alphonse déclare avoir été condamné, pour vol, à un an de prison, sous le nom de Rainizanary : mais pris d’un accès de spleen, il s’est évadé le 23 mai suivant.
Cette même année 1912, exploitant la culture française qu’il avait reçue, il se dit créole, portant le nom de Aoudy Léon, et se fait condamner à Tananarive à six mois de prison pour vagabondage. Il s’évade encore trois mois après.
Les grandes villes ne lui réussissant pas, il se rend dans le centre plus modeste de Maevatanana où, en 1913, il écope, pour vol, de deux ans de prison sous le nom précédent de Rainizanary et est envoyé à Nossy Lava.
On devine que son profond amour pour le grand air, l’espace, la liberté, le font s’évader de nouveau, pour venir s’échouer à Aniverano où, le 18 août dernier, il ne lui échoit que dix-huit mois de prison, mais cette fois sous le nom vierge qu’il prétend être le sien, de Rabazanany Alphonse.
Sa mauvaise étoile l’a conduit ainsi à la maison d’arrêt de Tamatave, où par malheur notre excellent Malgache s’est trouvé d’abord nez à nez avec le zélé et intelligent inspecteur indigène qu’est Razafy Jean-Baptiste, par qui il a été reconnu, et ensuite avec le fin limier de police qu’est le gardien chef de la maison d’arrêt, l’inspecteur Bringard par qui il a été indentifié, grâce au service anthropométrique qu’il applique avec le plus grand soin d’ailleurs, comme nos lecteurs le savent, et lui a habilement soutiré ces aveux. M. l’inspecteur Bringard est coutumier de ces arrestations importantes et de ces identifications anthropométriques.
Mais rassurez-vous, cher lecteur. Dans quelques mois, notre Alphonse se présentera chez vous comme cuisinier, planton ou homme de confiance.
(À suivre.)

Le Tamatave

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5 février 2017

Il y a 100 ans : Carnet d’un boto de pousse-pousse

Dans Mademoiselle Fifi, ce chef-d’œuvre, Guy de Maupassant nous a montré des officiers prussiens faisant venir de la ville voisine, dans le château qu’ils occupent et détériorent lentement, des filles pour se distraire, et l’un de ces officiers finalement poignardé par une de ces filles indignées.
Maupassant, qui avait vu les boches de 1870 à l’œuvre chez nous en avait gardé l’exécration et son conte célèbre est une marque au fer rouge marquée au front de l’armée allemande.
Depuis 1870, les boches ont fait des progrès. Crever les tableaux de famille à coup de revolver dans les châteaux occupés, faire s’asseoir des hétaïres à la table des châtelains, porter devant les femmes qui, pour être des catins, n’en sont pas moins des Françaises, des toasts à la gloire de l’Allemagne, qu’est-ce que cela à côté de ce qui vient de se passer à Lille.
Écoutez :
« Il y avait, à Fives, une de ces maisons qu’il est convenu d’appeler hospitalières. Toutes les pensionnaires, expulsées en pleine nuit, formaient un groupe où la tristesse ne dominait pas. Vous pensez si l’inconscience de ces femmes leur faisait accepter avec philosophie ce nouvel avatar ! Le colonel chargé de diriger la réquisition eut une idée vraiment drôle : il se fit désigner cinq jeunes filles appartenant aux meilleures familles de Lille et les confia à ces malheureuses. Et, de compagnie, les jeunes filles et les… autres défileront, musique en tête, dans les rues de la ville, sous les quolibets des soudards qui reconnaissaient au passage les femmes de mauvaise vie et le leur montraient à leur manière. »
Voyez-vous d’ici la face congestionnée du colonel boche s’épanouissant à l’idée de faire une « ponne blague », une blague à l’allemande ! Vraiment il y a quelque chose qui révolte et qui déconcerte et l’âme boche est un abîme vertigineux de laideur et d’abjection.
De quelles représailles, de quel châtiment ferons-nous payer tant de sadiques abominations ?
Hélas ! l’âme française se refuse aux réciprocités. « Surtout, a dit une femme de Lille, surtout que nos soldats ne nous vengent pas par de tels actes ; ce serait souiller notre beau nom de Français. »
Non certes nous ne nous vengerons pas « comme ça ». Mais quel horrible fardeau que l’honneur.
Intérim.

La Dépêche malgache

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