26 mars 2020

Il y a 100 ans : Une rupture dans la digue de l’Ikopa (2)


(Suite et fin.)
M. le Gouverneur Général p. i. a bien voulu appuyer de son autorité les paroles du chef du district suburbain, en disant qu’il convenait que les conseils et les ordres que ce dernier venait de donner soient mis fidèlement à exécution, et cela dans le bien de tous. Il a ajouté que le nombre imposant de fokonolona présents comprendrait l’importance de ces digues qu’un de leurs grands chefs d’autrefois avait fait construire pour mettre le pays à l’abri des inondations.
*
* *
Le Gouverneur Général p. i. a décidé que la digue d’Andohatapenaka à Andriantany, sur la rive droite de l’Ikopa, sera à bref délai empierrée sur une longueur de 8 kilomètres. Dès que les travaux seront terminés, cette digue sera classée dans les voies d’intérêt général et des équipes permanentes de cantonniers en assureront l’entretien et le gazonnement. D’Andriantany, la digue sera raccordée à Ambohidratrimo, formant ainsi un circuit fermé avec la route de Majunga.
Cette digue sera l’amorce d’une future route qui longeant l’Ikopa rectifié rejoindra la route de Majunga à hauteur de Mahitsy.
Ainsi sera établie une voie de communication appelée à desservir la riche plaine du nord et reliant le quartier d’Isotry à Ambohidratrimo d’abord, à Mahitsy ensuite.

Armée du Rhin

État-Major. 4e Bureau. N° 1243 1/4
Au Q. G. le 21 novembre 1919.
Le général de division Degoutte, commandant l’armée du Rhin, à Monsieur le Gouverneur Général, à Madagascar.
L’armée française du Rhin vient de recevoir, par l’intermédiaire du magasin des subsistances des troupes coloniales à Marseille, 197 000 cigares provenant d’un don de la Colonie de Madagascar.
J’ai l’honneur de vous adresser, au nom de l’armée française du Rhin, mes remerciements pour ce don qui a été accueilli avec la plus vive satisfaction, et vous prie d’être mon interprète auprès de ceux qui ont eu la généreuse initiative.
Je le fais d’autant plus volontiers que j’ai participé à l’expédition de 95 et que j’ai gardé le plus vif souvenir de la Grande Île si riche et d’un si grand avenir.
Degoutte.
Journal officiel de Madagascar et dépendances



Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 84 titres parus à ce jour.

20 mars 2020

Il y a 100 ans : Une rupture dans la digue de l’Ikopa (1)


Dans la nuit du 7 au 8 janvier, une rupture a eu lieu dans la digue d’Andohatapenaka à Andriantany entre Ambohimanarina et Ambohidrapeto.
M. l’administrateur du Chaxel, chef de la province de Tananarive-ville, M. l’administrateur Paul, chef du district de Tananarive suburbain, M. Calendini, inspecteur principal de la garde indigène, M. de Lanessan, commissaire central de la ville, se sont rendus immédiatement sur les lieux et ont passé la nuit à organiser les secours.
Grâce à la rapidité des mesures prises, à l’aide donnée par l’autorité militaire qui avait envoyé soixante tirailleurs du 1er malgaches commandés par l’adjudant-chef Roudaut, à la présence de quarante miliciens, ainsi qu’à l’effort fourni par les fokonolona des villages environnants, les dégâts ont été insignifiants.
Le 8 au matin, M. le Gouverneur Général p. i. Guyon, accompagné de l’inspecteur général Norès, du secrétaire général p. i. Cayla et de l’administrateur Paul sont partis en automobile pour examiner les mesures qui avaient été prises et ce qui devait être fait pour que de pareils accidents ne se reproduisent plus.
M. Volpesnil, chef du service régional des travaux publics, se trouvait sur les lieux et dirigeait les travaux.
Sur l’invitation du Gouverneur Général, le chef du district suburbain, en l’absence de M. Aujas, chef p. i. de la province de l’Imerina centrale, en tournée, a pris la parole.
Il a dit aux fokonolona présents que, dès que M. le Gouverneur Général avait eu connaissance du danger auquel ils avaient été exposés, il avait tenu à venir lui-même constater leurs efforts, que cette venue lui avait permis de se rendre compte qu’ils étaient en partie les auteurs du malheur qui aurait pu les atteindre puisque les digues les protégeant devaient être continuellement mises en état, non seulement par les riverains, mais encore par tous les fokonolona résidant dans la région de Tananarive.
Il a ajouté qu’il espérait qu’ils sauraient tirer profit de l’accident qui venait de se produire et qu’ils sauraient prendre, à l’avenir, toutes les mesures nécessaires pour en éviter le retour. Il a terminé en disant que tous devaient se mettre à l’ouvrage de manière que la digue puisse remplir son véritable rôle de protection.
(À suivre.)
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16 mars 2020

Il y a 100 ans : Cours public de langue malgache (4 et fin)


(Suite et fin.)
Il importe, au plus haut point, a ajouté le Gouverneur Général p. i., que les Européens puissent, dans les diverses sphères de leur activité, se tenir, par la connaissance de la langue malgache, en communication directe avec les autochtones. C’est, pour l’exercice de l’autorité publique à l’égard de ces derniers, une double garantie de justice et d’exacte adaptation des mesures à prendre aux besoins et aux aspirations des populations. C’est, et pour les colons et pour les fonctionnaires européens, l’élimination de multiples causes de malentendus avec les indigènes. Notre administration et les entreprises de colonisation sont donc appelées à tirer un large bénéfice de la connaissance de la langue malgache, par les divers éléments européens, connaissance où, de leur côté, les indigènes trouveront un surcroît de garanties dans leurs rapports avec les Européens.
Le Gouverneur Général p. i. rappela ensuite que la direction des premiers cours publics de langue malgache avait été confiée à M. l’administrateur Julien puis à M. l’administrateur Gerbinis, que ces cours avaient été suivis avec assiduité et avaient donné les résultats les plus satisfaisants. Il rendit hommage à la façon brillante dont ces cours avaient été dirigés. La compétence en la matière de MM. les administrateurs Julien et Gerbinis se manifesta de la manière la plus heureuse.
Le chef de la Colonie termina en disant qu’il voyait dans la première leçon donnée par M. Montagné, dans l’esprit pratique qui la caractérisait, une garantie du succès des nouveaux cours.
Il rendit hommage au souci qu’avait eu ce fonctionnaire de poursuivre à fond ses études de la langue malgache malgré la guerre à laquelle il a pris une part brillante consacrée par trois citations.
Journal officiel de Madagascar et dépendances

Administration

M. Pouperon, venant d’Ambositra, prend la direction des Affaires civiles.
M. Silvie, venant de Miarinarivo, prend la direction des Finances et de la Comptabilité.
M. Stefani prend la direction du district de Manjakandriana. M. Campistron, de Manjakandriana, s’en va à Anivorano.
La Tribune de Madagascar



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15 mars 2020

Il y a 100 ans : Cours public de langue malgache (3)


(Suite.)
La langue malgache aussi bien que toutes les langues vivantes exige que l’on connaisse ses règles fondamentales si l’on veut la parler et l’écrire correctement.
Deux de ses caractéristiques sont l’emploi de la voix passive et d’une voix relative.
Notre habitude de presque toujours parler dans la forme active pousse naturellement les débutants à employer comme si elles étaient actives toutes les formes verbales si bien qu’il n’est pas rare de leur entendre construire des phrases qui signifient le contraire de leur pensée.
La langue malgache suit ordinairement l’ordre naturel des idées.
Le mot qui exprime l’idée dominante est sujet et détermine la forme du verbe.
*
* *
En terminant, nous vous indiquerons quelles seront notre méthode de travail et nos heures d’étude. Étant donné le grand nombre d’auditeurs et d’auditrices inscrits, il nous a paru indispensable de diviser les cours en deux cycles.
1er Cycle pour les débutants. Jour de réunion : le jeudi. Étude des 23 premières leçons du 1er volume de Gerbinis : durée des cours : 6 mois.
2e Cycle pour les non-débutants : jour de réunion, le samedi. Étude à partir de la 24e leçon du 1er volume de Gerbinis. Durée des cours, 6 mois.
Si cela est nécessaire nous créerons deux nouveaux cycles où l’on étudiera le 2e volume de Gerbinis et les Tantaran’ny Andriana des R. P. Callet et Malzac.
Nous ferons précéder chaque cours d’un exposé grammatical simple et réduit aux règles indispensables.
Comme il y a parmi les auditeurs de nombreux malgachisants, nous nous permettrons, en terminant, de leur demander toute leur indulgence pour les lacunes que pourraient présenter nos cours. Nous devrons une gratitude particulière à ceux d’entr’eux qui voudront bien suivre nos efforts et nous conseiller.
M. le Gouverneur Général p. i. Guyon a rappelé que l’origine du cours de langue malgache remontait à l’illustre fondateur de la Colonie, le Général Gallieni. En reconstituant ce cours, le Gouvernement actuel ne fait que reprendre une œuvre de ce grand chef qui avait discerné de façon si clairvoyante tout ce qu’il fallait faire, dans un large avenir, pour établir, sur les bases les plus solides, l’influence française en ce pays et pour réaliser, en vue de la mise en valeur de la Grande Île, l’association de tous les éléments – colons, militaires, fonctionnaires européens, indigènes appelés à s’y employer.
(À suivre.)
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14 mars 2020

Il y a 100 ans : Cours public de langue malgache (2)


(Suite.)
C’est par devoir que nous avons accepté, M. le Gouverneur Général, la tâche que vous avez bien voulu nous confier.
Avant de commencer les cours, nous rappellerons en quelques mots les origines et la richesse de la langue malgache.
Les explications qui vont suivre ainsi que celles que nous donnerons pendant les cours, nous les avons prises dans les livres existants et plus particulièrement dans les ouvrages des gouverneurs des colonies Julien et Gerbinis, dans les travaux de l’administrateur en chef des colonies Berthier, dans les livres des R. P. Callet et Malzac, ainsi que dans les brochures si intéressantes que publie l’Académie Malgache.
Nous avons pris notre bien partout où nous l’avons trouvé sans nous dispenser cependant d’un effort personnel.
*
* *
L’opinion courante veut que le malgache dérive des langues malayo-polynésiennes. Cette opinion est basée sur la philologie comparée qui donne à cette étude une solution satisfaisante.
Pour donner une idée de la parenté qui unit les langues malayo-polynésiennes au malgache, nous considérerons quelques mots racines et quelques dérivés de ces racines :
Ex : Sosona, ce qui double quelque chose : malais susun.
Soratra, écriture : malais surat.
Taroka, jeunes pousses : malais taruk.
Ra, sang : malais darah.
Volana, mois : malais bulan.
Les particules préfixées à une racine se retrouvent aussi en malais. Ex :
Manoratra, écrire, menurat en malais.
En dehors du malais, les dialectes de la côte orientale d’Afrique eurent leur part d’influence dans l’évolution du malgache et les mots qu’on peut rattacher à l’arabe y sont fort nombreux (mois, jours de la semaine, termes employés dans la divination).
Les seuls manuscrits trouvés ici à la fin du règne d’Andrianampoinimerina en 1810 étaient écrits en caractères arabes. C’est vers 1820 que les Européens présents à Tananarive, et de ce nombre était notre compatriote le sergent Robin, substituèrent les caractères latins aux caractères arabes.
Le malgache a emprunté quelques mots à l’anglais et au français ; tels sont lalimoara pour l’armoire, latabatra pour la table, pensily pour crayon, etc.
Après avoir indiqué les origines de la langue malgache, nous dirons quelques mots de sa richesse.
(À suivre.)
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6 mars 2020

Il y a 100 ans : Cours public de langue malgache (1)


Un cours public et gratuit de langue malgache a été ouvert à Tananarive. Il est professé le jeudi et le samedi de 17 h. 30 à 19 heures dans la salle de la bibliothèque du Gouvernement Général. Le premier cours a eu lieu le 3 janvier devant un auditoire nombreux composé de colons, militaires et fonctionnaires. Plusieurs dames y assistaient (le nombre de personnes inscrites pour suivre les cours est de 60).
Le Gouverneur Général p. i. Guyon avait tenu à affirmer par sa présence tout l’intérêt que le Gouvernement de la Colonie attache à la connaissance de la langue malgache ; il était accompagné de M. Cayla, secrétaire général p. i. et de M. Germenot, directeur du Cabinet.
M. Montagné, Michel-Lucien, administrateur-adjoint de 1re classe des colonies, breveté de langue malgache, chargé du cours public, a pris la parole en ces termes :
Monsieur le Gouverneur Général,
Mesdames,
Messieurs,
C’est pour nous un grand honneur et un agréable devoir d’adresser nos remerciements les plus respectueux à M. le Gouverneur Général pour avoir rétabli, par arrêté du 5 novembre dernier, les cours publics de langue malgache et avoir daigné nous faire l’honneur d’assister à notre séance d’ouverture.
Puisque ce sont les cours de langue malgache qui nous réunissent ce soir, permettez-moi de rappeler en quelques mots le souvenir du Général Gallieni qui avait organisé en 1897 à Tananarive, sous la direction éclairée de M. Julien, poursuivie par M. Gerbinis, des cours analogues, qui donnèrent en leur temps d’excellents résultats.
Ceux qui ont suivi ces cours savent qu’en vulgarisant la connaissance et l’usage de la langue malgache le Général avait eu pour but de permettre à tous nos compatriotes de pénétrer plus intimement la pensée de l’indigène et d’obtenir de lui un concours plus empressé.
Ces considérations du Général Gallieni dont vous avez été, M. le Gouverneur Général, le collaborateur du premier au dernier jour, vous ont paru d’actualité et plus rigoureuses encore étant donné l’économie de la prochaine organisation administrative de la Colonie.
(À suivre.)
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1 mars 2020

Il y a 100 ans : Madagascar et la Grande Guerre (4)


(Suite et fin.)
Ce jour-là, toute l’armée Mangin progressait, et tandis qu’ici, un chef de section du 28bataillon de chasseurs alpins prenait pied, avec les survivants d’une unité réduite au tiers par le feu de l’ennemi, dans le village ou plus exactement dans les ultimes vestiges du village de Lœuilly, à quelques kilomètres plus loin, les indigènes malgaches du 12bataillon de tirailleurs, bravant, au prix de pertes encore plus dures, les feux nourris de mitrailleuses qui le prenaient de face et de front, n’emportait pas moins de haute lutte le village de Terny-Sorny, où il faisait 200 prisonniers et capturait un énorme matériel.
Les assaillants qui brisèrent leur résistance donnèrent en cette journée la preuve qu’ils possédaient toutes les qualités inhérentes à la guerre la plus moderne, non pas seulement la bravoure individuelle mais l’impassible obstination, le sang-froid, la volonté, l’audace. La prise de Terny-Sorny suffit à consacrer pleinement la valeur guerrière des troupes malgaches. Le haut commandement ne fut pas le dernier à l’apprécier et le bataillon, qui y avait donné la mesure de tout un peuple, fut réuni avec deux autres pour constituer dans la division marocaine dont il ne s’était pas montré indigne le 1er régiment de chasseurs malgaches.
Les exploits des Malgaches et la part qu’ils ont prise à la commune victoire sont suffisants, comme le rappelait le général Berdoulat sous les ordres duquel un de leurs bataillons a conquis brillamment, le 18 juillet, une citation à l’ordre de l’armée pour « prouver à ceux qui nous dénient toutes aptitudes à la colonisation que, si nous sommes malhabiles à exploiter les ressources de nos vaincus d’hier, nous savons du moins gagner leurs cœurs. C’est là le plus beau titre de gloire des troupes coloniales. »
La France n’oubliera pas les chasseurs qui sont venus de Madagascar à la poursuite de ses envahisseurs, et ce n’est pas en vain non plus que les plus vaillants des Malgaches auront connu de la France le meilleur d’elle-même, qu’ils auront pu admirer fraternellement les glorieux poilus dont l’histoire n’a pas fini d’anoblir les sublimes vertus.
La Petite République



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