(Suite et fin.)
Il importe, au plus haut point, a ajouté le
Gouverneur Général p. i., que les Européens puissent, dans les diverses
sphères de leur activité, se tenir, par la connaissance de la langue malgache,
en communication directe avec les autochtones. C’est, pour l’exercice de
l’autorité publique à l’égard de ces derniers, une double garantie de justice
et d’exacte adaptation des mesures à prendre aux besoins et aux aspirations des
populations. C’est, et pour les colons et pour les fonctionnaires européens,
l’élimination de multiples causes de malentendus avec les indigènes. Notre
administration et les entreprises de colonisation sont donc appelées à tirer un
large bénéfice de la connaissance de la langue malgache, par les divers
éléments européens, connaissance où, de leur côté, les indigènes trouveront un
surcroît de garanties dans leurs rapports avec les Européens.
Le Gouverneur Général p. i. rappela
ensuite que la direction des premiers cours publics de langue malgache avait
été confiée à M. l’administrateur Julien puis à M. l’administrateur
Gerbinis, que ces cours avaient été suivis avec assiduité et avaient donné les
résultats les plus satisfaisants. Il rendit hommage à la façon brillante dont
ces cours avaient été dirigés. La compétence en la matière de MM. les
administrateurs Julien et Gerbinis se manifesta de la manière la plus heureuse.
Le chef de la Colonie termina en disant
qu’il voyait dans la première leçon donnée par M. Montagné, dans l’esprit
pratique qui la caractérisait, une garantie du succès des nouveaux cours.
Il rendit hommage au souci qu’avait eu ce
fonctionnaire de poursuivre à fond ses études de la langue malgache malgré la
guerre à laquelle il a pris une part brillante consacrée par trois citations.
Journal officiel de Madagascar et dépendances
Administration
M. Pouperon,
venant d’Ambositra, prend la direction des Affaires civiles.
M. Silvie,
venant de Miarinarivo, prend la direction des Finances et de la Comptabilité.
M. Stefani
prend la direction du district de Manjakandriana. M. Campistron, de
Manjakandriana, s’en va à Anivorano.
La Tribune de Madagascar
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