On aurait pu en attendre une présence moins discrète, cependant, dans les deux ouvrages de Malcolm de Chazal, le Mauricien, publiés par Jean-Pierre Orban dans la collection L’Afrique au cœur des lettres qu’il dirige à l’Harmattan. La Grande Île n’apparaît cependant que dans les commentaires.
Dans le texte de Robert Furlong, d’abord, après l’Autobiographie spirituelle, à propos de l’édition de Sens-Plastique chez Gallimard, à l’initiative de Jean Paulhan :
Jean Paulhan, adepte des hain-teny malgaches – ces poèmes traditionnels courts fonctionnant sur des associations subtiles, qu’il a connus lors de deux années passées à Madagascar comme enseignant et sur lesquels il a publié une étude en 1930 –, aurait-il retrouvé des tonalités similaires dans l’écriture de Chazal, qu’il qualifie dans sa préface à Sens-Plastique de « gerbe d’à la fois science, arts, poésie, psychologie, métaphysique et mystique : secret de la vie, présence de Dieu » ?
Une autre fois, aussi, mais il s’agit d’une redite par rapport à ce qu’on trouve dans l’autre livre, Moïse, où le même commentateur écrit, à propos de cette pièce restée inédite jusqu’à présent et que beaucoup pensaient disparue :
Mais une version dactylographiée de la pièce existait, la pièce ayant dû être tapée en quelques exemplaires pour un enregistrement radiophonique dont la diffusion a eu lieu sur les ondes de Radio Tananarive à Madagascar le 13 décembre 1951.
Un extrait de presse (extrait de Advance) en témoigne d’ailleurs.
Plus inattendu, un personnage du roman de Melanie Abrams, Jeux dangereux (Calmann-Lévy), profite d’une réflexion sur la mort pour faire surgir une image venue de chez nous, et utilisée ici dans le but de séduire :
— Les gens ont des réactions très bizarres face à la mort, conclut-il en lui rendant son manuel. À Madagascar, les Sakalava représentaient sur leurs tombes des hommes et des femmes en postures lascives.
Il laissa sa main posée sur le livre et lui sourit, d’un sourire malicieux qui lui serra le cœur.
— Ça valait le coup d’œil ! commenta- t-il en retirant enfin sa main.
Chez le même éditeur, Xavier Mauméjean décrit un parc floral dans Lilliputia :
Il se trouvait dans un temple vivant aux colonnes fermement enracinées. Angraecum fragrans de Madagascar que l’on infuse avec des feuilles de thé, tubercules d’Inde que l’on réduit en poudre, Spathoglotis plicata qui enivrent les rats de Malaisie, Epidendrum mutelianum refusée aux Lilliputiens car on la surnomme « Orchidée du Haut »…
Bref hommage funèbre aux morts de la campagne des Balkans (1915-1917) dans Zone, de Mathias Enard (Actes Sud), lors d’une visite à la nécropole de Zeitenlick à Salonique :
dans la nécropole se trouvent un carré britannique bien entretenu, un parterre russe, un monument italien, un gigantesque ossuaire serbe, un recoin pour les musulmans d’Algérie, pour les français israélites, pour les bouddhistes d’Indochine, les Malgaches et les Sénégalais le monde entier était venu se faire trucider par les Bulgares sauvages les Allemands et leurs alliés Autrichiens, et le monde entier reposait maintenant entre les cyprès sur l’avenue Langada à deux kilomètres de la mer, dans le soleil d’août
Enfin, et pour être tout à fait complet à propos du corpus visité, j’ajoute une note de bas de page dans la Correspondance entre Jean Malaquais et Norman Mailer qui paraîtra au Cherche midi. Jean Malaquais, en 1953, fait allusion aux événements du Maroc, éclairés par cette note :
Pour avoir soutenu le principal mouvement indépendantiste marocain, Mohammed V fut déposé le 20 août 1953 et contraint à l’exil en Corse, puis à Madagascar ; le 16 novembre 1955, il fut rappelé par le gouvernement Edgar Faure, qui était aux prises avec le conflit algérien naissant.
Laure Eslère:
RépondreSupprimer" Cavatines " ,roman
L'Olibrius Céleste petite maison d'édition indépendante
http://cavatines.lolibrius.com/
Maryline Desbiolles :
RépondreSupprimerLes draps du peintre ,
http://www.payot.ch/fr/nosLivres/nosRayons?payotAction=1&ean13=9782020971324
Bernard Terramorsi (éd.)
RépondreSupprimerLa femme qui a des ouïes, et autres récits de la tradition orale malgache
K'A éditions - Kont
Ille-sur-Têt, 2007
http://jacbayle.club.fr/livres/2007/Terramorsi.html
ouessant 2008
10ème prix du livre insulaire :
les livres en compétition :
http://www.livre-insulaire.fr/prix/prix_2008_lc.html
Nivoelisoa Galibert, membre du jury
http://www.livre-insulaire.fr/prix/N_Galibert.html
Patrick Blanche, « Nomades de la mer : Vézos, Bajaus, Mokens », Paris, 2008 :
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2338014&rubId=31741
INSULARITE
RépondreSupprimerle cinema malgache n'aura jamais été aussi bien compris,ni considéré,qu'au
"Festival film insulaire de Groix"
www.filminsulaire.com/fifig%20final%202006/index.php?page=CapMadacascar
l'année "66" fut marquante ,et donna l'énergie, à " Raymond Rajaonarivelo "
de créer une école de cinéma malgache en ligne:
www.koloaina.com/Oniversite-virtuel.html
bon vent
rabemananjara jACQUES
RépondreSupprimerLES GRANDES VOIX DU SUD
www.fremeaux.com/index.php?page=shop.product_details&category_id=69&flypage=shop.flypage&product_id=958&option=com_virtuemart
Suite à protestation sur mon mail,
RépondreSupprimerleminot@gmail.com
Nous vous confions le lien vers notre sauvegarde perso du cd de Rabemananjara,:
www.mediafire.com/?sharekey=34dca86e93e1eee495af63b7d44918aaea1881b255f7b5f3
réalisé avec compression confortable, 256 kbp,
Petit secret ,detiné à Hery ,et quelques autresauquel vous n'accederez que 3 jours,aprés il bascule dans ma zone perso