Je vais commencer par ceux que j'ai lus, il me sera plus facile d'en parler. D'abord, un recueil de nouvelles de Didier Daeninckx, auteur de nombreux romans noirs, grand pourfendeur des inégalités et de la droite extrême, attaché à remettre en lumière des épisodes peu glorieux de l'Histoire. Il le fait une fois encore dans le premier texte de Rue des Degrés, qui va chercher la clef d'une énigme policière du côté de Madagascar en 1947.
Au début de La couleur du noir, on trouve le cadavre d'un éditeur de polars, dans la pièce où sont stockés les manuscrits qui lui ont été envoyés - et dont la plupart ne paraîtront jamais. La belle organisation de la maison permet de constater la disparition de trois textes, dont l'un, intitulé Kiangara, met l'enquêteur sur une piste fructueuse.
Il m'est interdit de vous en dire trop, parce que le montage est une mécanique de précision où chaque engrenage est à sa place. Si je vous fournis une pièce, vous risquez de perdre le plaisir de la découverte. C'est parfait, en tout cas.
Quand même, quelques lignes qui ne nuiront pas au suspense:
Un homme a presque tout perdu dans un tremblement de terre - sous les éboulis, une voix continue de se faire entendre, pensée d'une épouse morte qui suivra Azzo dans le voyage qu'il entreprend. Chargé d'une vieille chaise et d'un violon, celui qui se dit maintenant racommodeur de poussières, sans savoir à quoi cela correspondra, débarque à Ivato pour entreprendre un parcours initiatique à la recherche de lui-même. L'aventure le guette dans le sud, du côté de Toliara...
Il y a de belles pages. D'autres où les phrases coincent. De la poésie et du trivial (le trivial peut devenir poétique, je sais, mais ce n'est pas le cas ici). Des remarques pertinentes et d'autres qui dénotent une vision pour le moins schématique du monde malgache...
Vous l'aurez compris, je ne suis qu'à moitié emballé.
Pour finir aujourd'hui, voici un livre que je n'ai pas lu - mais dont je vous avais annoncé la parution en anglais, sa langue originale, il y a quelque temps: Le grand livre des épaves de Madagascar, par Pierre van den Boogaerde. Sur son site, l'éditeur fournit ce commentaire, signé par de mystérieuses initiales, P. M.-R.:
Au début de La couleur du noir, on trouve le cadavre d'un éditeur de polars, dans la pièce où sont stockés les manuscrits qui lui ont été envoyés - et dont la plupart ne paraîtront jamais. La belle organisation de la maison permet de constater la disparition de trois textes, dont l'un, intitulé Kiangara, met l'enquêteur sur une piste fructueuse.
Il m'est interdit de vous en dire trop, parce que le montage est une mécanique de précision où chaque engrenage est à sa place. Si je vous fournis une pièce, vous risquez de perdre le plaisir de la découverte. C'est parfait, en tout cas.
Quand même, quelques lignes qui ne nuiront pas au suspense:
Un professeur de lettres à la retraite qui s'intéresse de très près à l'Afrique, Pierre David Luchon, écrit un roman d'amour mâtiné de policier dont le cadre est Madagascar en proie à l'insurrection, en 1947.Maryvette Balcou a publié - fin 2008 déjà, mais je viens seulement de le découvrir - Le racommodeur de poussières, titre énigmatique pour un roman qui nous promène de la Sicile à Madagascar.
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Un homme a presque tout perdu dans un tremblement de terre - sous les éboulis, une voix continue de se faire entendre, pensée d'une épouse morte qui suivra Azzo dans le voyage qu'il entreprend. Chargé d'une vieille chaise et d'un violon, celui qui se dit maintenant racommodeur de poussières, sans savoir à quoi cela correspondra, débarque à Ivato pour entreprendre un parcours initiatique à la recherche de lui-même. L'aventure le guette dans le sud, du côté de Toliara...
Il y a de belles pages. D'autres où les phrases coincent. De la poésie et du trivial (le trivial peut devenir poétique, je sais, mais ce n'est pas le cas ici). Des remarques pertinentes et d'autres qui dénotent une vision pour le moins schématique du monde malgache...
Vous l'aurez compris, je ne suis qu'à moitié emballé.
Pour finir aujourd'hui, voici un livre que je n'ai pas lu - mais dont je vous avais annoncé la parution en anglais, sa langue originale, il y a quelque temps: Le grand livre des épaves de Madagascar, par Pierre van den Boogaerde. Sur son site, l'éditeur fournit ce commentaire, signé par de mystérieuses initiales, P. M.-R.:
Jamais un livre n'avait été écrit sur les épaves qui entourent la Grande Île et, Dieu!, qu'elles sont nombreuses. Pierre van den Boogaerde en a recensé 269... De toutes les époques, de toutes les nationalités, certaines localisées, d'autres pas. De plus, la bibliographie est un modèle... Une mine pour les chercheurs, un filon pour les rêveurs. Allez, je vous en donne une pour la bonne bouche, la plus fameuse, celle qui a fait, fait et fera fantasmer tous les plongeurs: le Soleil d'Orient, un navire qui mériterait à lui seul tout un roman tant sa cargaison est riche (on parle de 1,5 million de millions de dollars tout de même...). Comme conclut l'auteur: "So far the wreck has not been found." Quand je lis ça, personnellement, j'ai envie de faire mon sac de plongée... Pour l'Aventure.
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