9 mars 2016

Il y a 100 ans : La générosité malgache

La générosité des indigènes de la Grande Île est inépuisable.
Une représentation théâtrale à Tananarive a produit 200 francs ; un groupe d’ouvrières de Fanvarivo a envoyé 637 fr. ; l’association des Zatovo Malagasy, 250 fr. Toutes ces sommes ont été remises au général commandant supérieur, qui en a affecté la moitié à l’achat de tabacs et cigares pour le bataillon Galland, et le reste, consacré à l’amélioration de l’ordinaire de ses tirailleurs.
De son côté, l’ouvroir de Mananjary a envoyé au front 200 vêtements, donnés par les sœurs de Saint-Joseph et la mission anglicane. Depuis sa fondation, cet ouvroir a déjà expédié plus de 600 vêtements à nos soldats.
Enfin, la collecte faite dans le poste administratif d’Anjozorobe a produit la somme de 40 150 francs.
Nous félicitons toutes ces généreuses initiatives.

Les enrôlements volontaires à Madagascar

L’enthousiasme des enrôlements volontaires malgaches est tel, au 1er régiment de tirailleurs, que le service de santé est obligé de se montrer très rigoureux avant de reconnaître les « bons pour le service ».
Il en résulte que 30 p. 100 à peine sont autorisés à contracter des engagements.

Le tourisme aux colonies

Le docteur Fontoynont a attiré l’attention des membres de l’Académie malgache sur l’intérêt qu’il y aurait à rechercher les sites pittoresques de la Grande Île, et leur a soumis, à cet effet, différentes vues du pont naturel de Taitaisantany, susceptible de déterminer un mouvement de tourisme vers cette partie de Madagascar.
Ce pont est une des beautés du district de Vatomandry et se trouve situé aux abords du village de Sasoma, non loin de Sevaza ; nul doute que, le connaissant mieux, les touristes en feront le but principal de leurs excursions.
Le Courrier colonial

Traduction

Sur les routes, des avis placardés font connaître la présence, à 100 mètres, de passages à niveau et recommandent de ne les traverser qu’à la vitesse du pas.
Or, la traduction malgache dit, 2e phrase : qu’il ne faut pas traverser les passages à niveau, quant à la troisième, elle indique que, pourtant, si quelqu’un y va, il doit courir aussi vite qu’il peut.

Le Tamatave

Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 48 titres parus à ce jour.

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