26 septembre 2016

Il y a 100 ans : À propos des graphites

On nous écrit :
La semaine dernière, à propos des graphites de Madagascar, je vous ai adressé une lettre que vous avez bien voulu publier, en tête de votre numéro 375 de mercredi dernier, et je vous en remercie. Mais, en même temps, permettez-moi de vous signaler une erreur qui s’y est glissée, qui dénature ma pensée et que je vous serais obligé de rectifier.
En effet, vous me faites dire : « … il y a des intérêts particuliers considérables qui peuvent échapper à la perspicacité de notre gouverneur général… »
Alors que j’avais dit : « … qui ne peuvent échapper à sa perspicacité… »
Cette rectification s’impose d’autant plus que je savais que cette question avait déjà été étudiée en haut lieu, et que, depuis, une solution satisfaisante avait dû intervenir puisque la baisse motivée par les causes que je vous ai dénoncées a été immédiatement arrêtée, et par suite n’a été que très passagère, ce qui fait qu’actuellement le graphite de Madagascar est de nouveau en hausse.
Malheureusement, la question du fret ne paraît pas encore avoir été solutionnée, pour notre plus grand préjudice.

M. le Gouverneur Général

M. Garbit qui, selon la tradition, doit venir passer quelques jours à Tamatave, sera dans nos murs probablement samedi matin.
Le Tamatave

Un monument à la mémoire de Galliéni

En apprenant la mort du général Galliéni, différentes personnalités de Madagascar ont pris l’initiative de faire revivre un projet dont il avait été déjà question il y a quelques années et dont la guerre avait empêché la réalisation.
Il s’agit d’élever à Tananarive un monument à la mémoire du chef éminent qui, avant de rendre à la France les derniers services que l’on sait, fut le véritable créateur de notre grande possession de l’océan Indien.
Un Comité, qui sera présidé par M. Alfred Grandidier, membre de l’Institut, est en voie de formation à Paris pour réaliser ce projet auquel le rôle joué en 1914-1915 par le général Galliéni donnera le caractère d’une manifestation nationale.
Nous ne saurions trop applaudir à cette touchante initiative.

Le Courrier colonial

Deux volumes de compilation de la presse à propos de Madagascar il y a 100 ans sont maintenant disponibles. La matière y est copieuse et variée, vous en lisez régulièrement des extraits ici. Chaque tome (l'équivalent d'un livre papier de 800 pages et plus) est en vente, au prix de 6,99 euros, dans les librairies proposant un rayon de livres numériques. D'autres ouvrages numériques, concernant Madagascar ou non, sont publiés par la Bibliothèque malgache - 50 titres parus à ce jour.

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