Je vous l'avais promis: après la publication du livre sur papier, je devais le rendre disponible gratuitement en téléchargement. C'est donc le cinquante-cinquième volume de la Bibliothèque malgache électronique. Comme le texte n'a évidemment pas changé, je ne peux que redire ce que j'avais déjà écrit il y a quelques semaines...
Jean Carol est le nom de plume de Gabriel Laffaille (1848-1922). Journaliste et romancier, il s’embarque pour Madagascar fin 1895 pour être le secrétaire particulier du résident général Hippolyte Laroche. Au départ de celui-ci, il devient directeur de l’Imprimerie nationale, jusqu’au moment où Gallieni, irrité par ses prises de position, l’en écarte.
On comprend pourquoi en lisant Chez les Hova: son ouvrage tranche singulièrement avec la littérature coloniale de l’époque. Sans remettre en cause la supériorité de la race blanche, considérée comme un fait irréfutable, et les enjeux économiques liés à la possession de la Grande Île, il s’en prend violemment aux méthodes mises en œuvre par la France.
Tentant de se placer d’un point de vue malgache (sans y parvenir toujours), il trouve à la population des qualités que les colons ne veulent pas voir. Il s’étend en particulier sur l’institution du fokonolona et sur le Code malgache de 1881, y relevant les marques d’une sagesse que les législateurs européens n’ont pas donnée à leurs textes.
Un grand livre.
On peut le charger, en suivant les liens directs, au format DOC ou PDF. Je rappelle que tout le catalogue de la Bibliothèque malgache électronique est à cette page, mais que la visite complète du site est conseillée, à partir de sa page d'accueil.
Je rappelle aussi, pour les lecteurs sur papier (les derniers?), le lien qui permet de commander l'ouvrage et celui de tous les ouvrages papier de la Bibliothèque malgache publiés chez Lulu.
Rendez-vous prochainement ici pour d'autres nouveautés et, avant cela, pour d'autres informations culturelles.
Jean Carol est le nom de plume de Gabriel Laffaille (1848-1922). Journaliste et romancier, il s’embarque pour Madagascar fin 1895 pour être le secrétaire particulier du résident général Hippolyte Laroche. Au départ de celui-ci, il devient directeur de l’Imprimerie nationale, jusqu’au moment où Gallieni, irrité par ses prises de position, l’en écarte.
On comprend pourquoi en lisant Chez les Hova: son ouvrage tranche singulièrement avec la littérature coloniale de l’époque. Sans remettre en cause la supériorité de la race blanche, considérée comme un fait irréfutable, et les enjeux économiques liés à la possession de la Grande Île, il s’en prend violemment aux méthodes mises en œuvre par la France.
Tentant de se placer d’un point de vue malgache (sans y parvenir toujours), il trouve à la population des qualités que les colons ne veulent pas voir. Il s’étend en particulier sur l’institution du fokonolona et sur le Code malgache de 1881, y relevant les marques d’une sagesse que les législateurs européens n’ont pas donnée à leurs textes.
Un grand livre.
On peut le charger, en suivant les liens directs, au format DOC ou PDF. Je rappelle que tout le catalogue de la Bibliothèque malgache électronique est à cette page, mais que la visite complète du site est conseillée, à partir de sa page d'accueil.
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